La chirurgie de l'épilepsie (ou cortectomie) est le seul traitement pour guérir l'épilepsie.
Guérison ou accentuation de l'épilepsie
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
A ce jour aucune étude ne permet de conclure à l'efficacité d'une médecine naturelle pour soigner l'épilepsie. Cependant, dernièrement, des articles ont parus sur le régime cétonique, qui comporte un minimum de sucre et qui oblige le cerveau à se nourrir différemment, ce qui diminuerait les crises.
Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
En France, environ 600 000 personnes ont une épilepsie, dont la moitié a moins de 20 ans. L'épilepsie est plus fréquente chez les enfants et les personnes âgées.
Elles sont dues à une lésion cérébrale : malformation congénitale, encéphalite, séquelles d'une souffrance à la naissance, traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, tumeur, infections du Système Nerveux Central, maladies neurologiques évolutives, anomalies des chromosomes, malformations cérébrales…
La plupart du temps, une crise d'épilepsie n'est pas mortelle. Un décès peut néanmoins se produire de manière accidentelle, en cas de chute ou de noyade par exemple. Il existe des cas très exceptionnels de « mort subite inexpliquée en épilepsie » où la personne décède dans son sommeil, sans signe d'alerte.
Epilepsie : règle de vie
La pratique d'un sport est conseillée : il faut simplement éviter tous les sports qui pourraient vous mettre en danger en cas de crise. La télévision, les jeux vidéo et les ordinateurs sont accessibles à tous les épileptiques qui ne sont pas atteints d'une épilepsie photosensible.
Crassocephalum bauchiense (Asteraceae) est une plante utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement de l'épilepsie et de certains troubles neurologiques.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
Or l'épilepsie n'est pas une maladie mentale mais une maladie neurologique qui touche le cerveau. Si les symptômes observés pendant les crises peuvent parfois être impressionnants, ils ne signifient pas que la personne perd la raison.
L'épilepsie est aussi souvent héréditaire. Si un parent est atteint d'épilepsie idiopathique, il y a environ 9 à 12 % de chances que l'enfant sera aussi épileptique. Même si l'épilepsie héréditaire est peu fréquente, si un enfant est atteint, ses frères et sœurs ont plus de chances d'avoir la maladie.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc. Pour discussion également avec le neurologue.
En petites quantités, l'alcool est inoffensif pour la plupart des personnes atteintes d'épilepsie.
Dormez suffisamment et évitez les états de stress physique ou psychique. Évitez une stimulation sensorielle excessive en limitant l'exposition à des lumières excessives émises par les jeux vidéo, les lumières clignotantes ou la télévision, en cas d'épilepsie déclenchée par une hyperstimulation lumineuse (5 % des cas).
Il existe six principaux types de crises généralisées: tonico-clonique, absence, clonique, tonique, atonique et myoclonique.
La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
La “carte mobilité inclusion” est à demander à la MDPH. Cela s'applique aux personnes épileptiques qui ont systématiquement recours à une aide (tierce personne) pour leurs déplacement extérieures pour assurer leur sécurité.
Les crises d'épilepsie partielles
Les crises d'épilepsie sont dites « partielles » ou « focales » lorsque l'hyperactivité électrique ne touche qu'une zone localisée du cerveau, sans s'étendre. Dans ce cas, la personne reste consciente.
Après une crise d'épilepsie, surtout suite à une perte de conscience, la personne peut se sentir confuse et désorientée pour quelque temps. Cela s'explique par le besoin de récupération des neurones. Une perte de mémoire ou des maux de tête peuvent aussi survenir.
L'épilepsie nocturne se traduit par la survenue de crises comitiales, au cours du sommeil. En effet, le sommeil modifie le fonctionnement même du cerveau humain, ce qui peut, chez certaines personnes, accroître le risque de crise d'épilepsie.