La toxine botulique peut être proposée en cas de spasticité focale. Le traitement s'administre en injections intramusculaires, au niveau des muscles spastiques. La toxine botulique est prescrite et administrée soit par un neurologue spécialisé, soit par un médecin rééducateur.
Quelles sont les causes de la spasticité ? La spasticité est d'origine neuromusculaire et résulte d'une lésion du cerveau ou de la moelle épinière. Elle se développe notamment dans le cadre de pathologies neurodégénératives telles que la sclérose en plaques, la tétraplégie ou suite à un accident vasculaire cérébral.
La spasticité est le résultat d'une lésion du cerveau ou de la moelle épinière. Les patients développent cette spasticité généralement après un AVC, un traumatisme crânien ou un accident grave. On l'observe également chez des personnes atteintes de sclérose en plaques ou souffrant de tétraplégie.
La spasticité est consécutive à une atteinte neurologique de la voie pyramidale, voie appartenant au système nerveux central et véhiculant les messages moteurs du mouvement volontaire. Plusieurs stratégies thérapeutiques peuvent être proposées: Kinésithérapie à visée antispastique.
L'arnica : la meilleure alliée contre les douleurs musculaires. Reconnue pour ses propriétés antalgiques, l'arnica est une plante recommandée dans le traitement des douleurs musculaires. Elle a, en effet, une action décontractante et relaxante. Elle a également des bénéfices anti-inflammatoires.
La spasticité est une affection mal comprise; les patients la nomment souvent « rigidité » ou « raideur ».
Il existe trois classes médicamenteuses différentes : les GABAergiques (baclofène, benzodiazépines), les agonistes α2 adrénergiques centraux (tizanidine, clonidine), et les anti-spastiques d'action périphérique (dantrolène). Le baclofène reste l'anti-spastique le plus utilisé.
À ce moment, on mesure avec un goniomètre l'angle du genou du patient : s'il est très spastique, la jambe restera tendue malgré tout, et plus l'angle mesuré sera petit, plus la jambe sera fléchie et alors moins le patient sera spastique.
Ce phénomène agaçant est en fait dû à la brève contraction involontaire de fibres musculaires, appelée fasciculation, qui engendre inévitablement un tressautement de la peau. Comme les fasciculations sont totalement bénignes, leur origine n'a pas été étudiée en profondeur.
Il existe plusieurs causes pouvant déclencher un spasme musculaire. Parmi elles, on retrouve le manque d'étirement, la déshydratation, le stress, l'insuffisance veineuse, une carence alimentaire, une grossesse ou des efforts musculaires trop importants.
La raideur, ou rigidité, est fréquente dans la maladie de Parkinson. Il s'agit d'une tension excessive des muscles, pouvant entraîner des douleurs musculaires (crampes) ou tendineuses et une sensation de raideur. Elle contribue à la difficulté des mouvements.
Paralysie d'un hémicorps, c'est-à-dire de la moitié droite ou gauche du corps, l'hémiparésie est liée à un dysfonctionnement du système nerveux central.
Le syndrome pyramidal se caractérise par l'association de signes déficitaires (traduisant l'atteinte du faisceau cortico-spinal) et de signes de spasticité(liés à la libération d'activités motrices réflexes normalement inhibées par la voie cortico-spinale).
La paraparésie spastique héréditaire (familiale) est un groupe de troubles héréditaires rares qui provoquent une faiblesse progressive accompagnée de contractures musculaires (faiblesse spastique) dans les jambes.
La dystonie est à la fois un symptôme et le nom d'un groupe de maladies, appelées dystonies. Le symptôme, ou la manifestation physique, correspond à des contractions prolongées, involontaires des muscles d'une ou de plusieurs parties du corps, entraînant souvent une torsion ou une distorsion de cette partie du corps.
Il est utilisé dans le traitement des contractures douloureuses qui accompagnent la sclérose en plaques et certaines paralysies. Il est également utilisé pour réduire la consommation d'alcool chez les adultes alcoolodépendants, après échec des autres traitements médicamenteux.
Un myorelaxant est un médicament ou une substance ayant pour effet de décontracter les muscles. Le thiocolchicoside (Miorel ou Coltramyl) et le méthaqualone sont des médicaments utilisés lors de contractions musculaires.
Urticaire, risque d'apparition de convulsions chez des patients épileptiques, augmentation du taux de sucre dans le sang (hyperglycémie), augmentation de la spasticité, syndrome de sevrage, difficultés respiratoires pendant le sommeil (syndrome d'apnée du sommeil).
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
La diplégie spastique est une forme particulière de CP caractérisée par une atteinte spastique prédominant nettement aux membres inférieurs, survenant dans la majorité des cas chez un enfant né prématurément, accompagnée en général de troubles sensoriels en particulier visuels.
Le curcuma, anti-inflammatoire à tout faire
Cette racine épicée est la star des anti-inflammatoires naturels. Il est principalement utilisé pour calmer les douleurs articulaires ou les inflammations de la muqueuse intestinale, mais il peut être employé pour toute douleur d'origine inflammatoire.
Le méthocarbamol (LUMIRELAX®) est le décontracturant musculaire le plus prescrit pour le mal de dos. Il est délivré sur ordonnance et remboursé par l'assurance maladie. Il existe également en comprimé et en crème.