Si vous avez un proche souffrant d'une peur de parler en public, il est bien sûr important d'être compréhensif, patient et d'éviter toute moquerie. Vous pouvez peut-être l'aider en lui faisant des séances de coaching à la prise de parole en public, par exemple en lui demandant de répéter son discours devant vous ?
Ce malaise s'explique principalement par un manque de confiance en soi que l'on peut toutefois résorber. Yasmina Hardi, coach chez Ha. Y. Coaching Carrière à Lyon, recommande ainsi d'identifier des situations positives et de les exploiter.
En pratique
Entrez en relation avec les membres de votre public, créez des liens de sympathie en discutant avec eux. Apprenez à les connaître. Généralement, nous sommes beaucoup plus à l'aise, lorsque nous connaissons notre auditoire. ► Considérez que vous êtes porteur(se) d'un cadeau ou d'une opportunité.
Vous rencontrez ces symptômes de stress bien souvent à l'approche de la prise de parole en public ? Cette peur de s'exprimer en public a un nom : la glossophobie. En effet, ce n'est pas si facile de supporter le regard des autres braqué sur vous alors que vous devez exprimer avec aisance vos idées ou un projet.
Avoir une bonne respiration
Prendre le temps de bien respirer rendra votre prise de parole plus fluide et plus intelligible. Une respiration calme et profonde est essentielle pour prendre la parole. On parle de respiration abdominale ; respirer « avec le ventre » fluidifie les mouvements du diaphragme.
L'anxiété sociale se manifeste par une quête constante d'équilibre entre le nombre de relations susceptibles d'apporter le bonheur et celles pouvant être source de stress extrême. Elle est provoquée par une conscience de soi amplifiée, poussant l'individu à trop se focaliser sur elle-même et à tout ramener à elle.
Pour Antoine Pelissolo, la meilleure manière de faire face à la timidité est de prendre l'habitude, de s'entraîner, de maîtriser la chose. Le théâtre peut aider, car souvent on joue un rôle. Le métier, quel qu'il soit, peut être également une bonne manière de vaincre sa timidité.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
On n'est plus soi-même quand on fait des choses sans ressentir qu'elles font partie de notre identité. S'améliorer c'est s'adapter rapidement à de nouveaux savoirs. La clé du naturel: faire ce que vous aimez avec passion et envie. Ayez confiance en vous et cette confiance vous permettra d'être naturel.
Identifier ses situations de confiance pour avoir de l'assurance. La psychologue Isabelle Filliozat encourage à identifier les « zones » pour lesquelles nous avons confiance au lieu de nous focaliser sur le manque d'assurance général. Il s'agit de se concentrer sur les « parties positives ».
Comme pour les autres troubles anxieux, les causes de la peur de parler en public sont « multifactorielles » : des participations génétiques, congénitales, éducatives et sociales sont évoquées. Dans certains cas on retrouve des événements traumatisants dans les antécédents, dans la vie familiale ou scolaire.
Après avoir gonflé volontairement votre ventre, yeux fermés et sourire aux lèvres, vous relâcher lentement l'air accumulé en prononçant "Chhhh". Une pratique régulière de cet exercice permet de s'exprimer plus doucement et aide à se sentir plus calme au moment de parler en public.
Parmi les plus fréquemment utilisés dans le traitement de la phobie, on peut citer : le citalopram (Celexa®), l'escitalopram (Lexapro®), la fluoxétine (Prozac®), la paroxétine (Paxil®) et la sertraline (Zoloft®).
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.