Par une soirée d'été au chapitre 8, Julien touche la main de Mme de Rênal qui la retire aussitôt. Vexé, Julien décide alors de prendre cette main le lendemain, avant que sonne les dix coups de l'horloge, voyant dans ce geste le symbole de sa réussite et de son pouvoir de conquête.
Elisa. Elle est servante chez les Rênal et tombera elle aussi sous le charme de Julien. Piquée de jalousie après le refus de Julien de céder à ses avances, elle sera à l'origine des rumeurs sur sa liaison avec Madame de Rênal. L'abbé Pirard.
Ambitieux, Julien accepte la proposition de son protecteur, Page 2 l'abbé Pirard, de se rendre ensuite à Paris pour devenir le secrétaire du marquis de La Mole. Dans cette famille de la haute noblesse parisienne, Julien fait la connaissance de Mathilde, la fille du marquis.
réponse. 6. M. de Rênal reçoit une lettre anonyme. Cette lettre lui apprend l'adultère entre sa femme et Julien Sorel.
La maladie de son jeune fils réveille les remords de Mme de Rênal, qui se croit punie par Dieu; tandis qu'à l'inverse cette crise morale décuple l'amour de Julien. Le soir même , une lettre anonyme adressée à M de Rênal dénonce cet adultère. Colère du mari trompé qui oblige Julien à quitter verrières.
Pour Stendhal, passionnément ému par Florence, ce prénom de Julien renvoyait sûrement (parmi d'autres échos) à Julien de Médicis, le frère de Laurent le Magnifique, assassiné dans la cathédrale de Florence en 1478 par les hommes de main des Pazzi alors que son frère le duc échappait par miracle à la même mort.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Celui-ci cherche à faire carrière en se couvrant de gloire : bercé par les récits des exploits napoléoniens, Julien veut s'extraire de sa condition de fils de charpentier et rêve d'éclat militaire. Mais, avec la chute de Napoléon Bonaparte, a disparu l'espoir de réussir par les armes.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Elle est connue pour se ranger du côté des non-conformistes, elle est donc opposée à la morale sociale de son siècle. Elle est orgueilleuse et dit toujours ce qu'elle pense. Malgré ses défauts apparents, elle se laisse désirer par de nombreux aristocrates qui la trouvent intelligente, belle et bien éduquée.
Dans la première partie du roman, se trouve Mme de Rênal, qui joue un rôle stéréotypé du temps. C'est une femme conventionelle, bourgeoise, de la province, mariée déjà à seize ans et mère de trois enfants.
Sujet 3 - Quel est le rôle de Mme de Rénal dans la vie de Julien Sorel ? Mme de Rénal est l'un des personnages principaux de l'oeuvre de Stendhal. Elle occupe une position singulière car elle participe à la chute du héros, puis se ravise et tente de se racheter.
Julien est décapité. Dans la voiture qui suit le corbillard, Mathilde garde la tête de Julien sur ses genoux (comme Marguerite de Navarre l'a fait pour son amant). Mme de Rênal, elle, meurt de désespoir trois jours après, en embrassant ses enfants.
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
Monsieur Valenod : Second maire de Verrières, rival de M. de Rênal. Fouqué : Seul ami de Julien, propriétaire d'une entreprise de vente de bois.
Certain de la profondeur de l'amour que lui voue Mme de Rénal, alors que lui ne donne rien en retour, il va alors volontairement l'asservir au moyen d'un caractère ombrageux ; et sa conquête par timidité et soumission devra endurer ce garçon imbu de sa personne, autoritaire, orgueilleux et vaniteux à la fois.
Le Rouge et le Noir, chronique d'une société Dans Le Rouge et le Noir, l'histoire du héros Julien Sorel s'inspire de celle d'Antoine Berthet, condamné à mort en 1828 par la cour d'assises de l'Isère pour avoir tenté d'assassiner madame Michoud chez laquelle il avait été précepteur.
3 Ces paroles contribuent à faire de Julien un héros : ce qui le distingue, c'est qu'il est « un homme de coeur » selon les uns, « de génie », selon les autres, mais surtout, Pirard le sent ici, un homme haï.
Cette chute se poursuit avec l'arrestation puis la mort du protagoniste. Julien Sorel gardera la tête haute jusqu'au bout et refusera d'être libéré par les deux femmes : « Le pire des malheurs en prison, c'est de ne pouvoir fermer sa porte ».
Le pauvre Julien se morfond et désespère au fond de son séminaire triste à pleurer par l'ampleur de la bêtise et de l'ignorance qui y règnent, jusqu'à ce que le supérieur, l'abbé Pirard, janséniste très mal vu par sa hiérarchie, soit envoyé à Paris puis lui propose de devenir le secrétaire du Marquis de la Mole.
Julien est un personnage ambitieux qui fuit la réalité.
En effet, il n'est rien de plus que le fils d'un paysan, mais il rêve de gloire, il désire se faire une place dans la société, « faire fortune » afin de quitter le monde dans lequel il vit au plus vite « un jour il serait présenté aux jolies femmes de Paris ».
Le rouge, couleur de la légion d'honneur, est le symbole de la carrière militaire quand le noir est celui de la carrière religieuse.
L'idée d'un roman serait venue à l'auteur en octobre 1829 ; le titre du roman, en mai 1830 : le Rouge pour signifier les idées républicaines de Julien ; le Noir, la soutane qu'il porta un moment.
C'est le héros, un jeune homme de vingt-trois ans.
Julien veut maîtriser les femmes mais il veut aussi maîtriser le destin en organisant l'enterrement de sa dépouille dans la grotte de Verrières.