Pour les pays développés, l'amélioration d'une compétitivité structurelle est nécessaire pour stimuler leur croissance. Grâce à la montée en gamme, aux innovations, à la hausse de productivité, le système productif national en sera d'autant plus performant et efficace.
Une économie gagne alors en compétitivité quand son coût du travail, rapporté à sa productivité, augmente moins vite que celui de ses partenaires et concurrents. Il est possible d'élargir l'approche de la compétitivité-coût en prenant en compte le coût du capital également.
Elle traduit l'aptitude pour une entreprise, un secteur d'activité ou l'ensemble des acteurs économiques d'un pays à faire face à la concurrence. Être compétitif seulement sur les prix de vente permet éventuellement de gagner une bataille, mais pas toujours la guerre.
Les caractéristiques d'un produit donné peuvent être très importantes dans la détermination de sa position concurrentielle sur le marché et ceci est d'autant plus vraie quand le produit est différencié. Par conséquent, étant donné la diversité des préférences des consommateurs, les Dotation en ressources (terre, etc.)
L'objectif des gains de productivité est essentiellement de faire baisser les coûts de production. Ainsi cela va amener des effets positifs d'abord pour l'entreprise. En effet, celle-ci pourra donc diminuer son prix de vente pour être plus compétitive et gagner des parts de marché.
une hausse de la durée effective du travail permettrait d'alléger les coûts des entreprises et de renforcer leur compétitivité Une évolution des règles applicables au temps de travail paraît constituer un levier important de renforcement de la compétitivité des entreprises .
Pour améliorer la productivité, on peut jouer sur trois leviers : le progrès techniques (avec différentes formes d'innovation), la substitutions de facteurs de production ou la combinaison de facteurs complémentaires. L'amélioration de la productivité passe par l'investissement.
Les facteurs qui influent sur la productivité sont à la fois nombreux et variés : nombre de machines utilisées, organisation du travail, compétence professionnelle des ouvriers, efficience des équipements…
Les gains de productivité permettent de dégager de quoi financer des investissements privés (Q3) et publics (Q4). Ces investissements sont à leur tour facteur de hausse de la productivité : achats d'équipements de haute technologie, infrastructures, dépenses de recherche, d'éducation…
La productivité
La production est réalisée par deux facteurs de production : le travail et le capital. Quand ces facteurs de production s'accroissent (plus de travailleurs ou plus de machines), la production augmente et la croissance accélère (toutes choses égales par ailleurs).
La compétitivité d'une entreprise est sa capacité à maintenir ou à accroître ses parts de marché. C'est son aptitude à faire face à la concurrence. Mais la compétitivité s'entend aussi au niveau d'une branche ou d'un pays.
Le diagnostic de compétitivité des entreprises en concurrence nécessite alors de procéder à une analyse de la répartition par devises du chiffre d'affaires et des coûts pour mesurer le niveau du déséquilibre entre les flux de revenus et de coûts libellés dans la même devise (figure 7.3).
1 Les facteurs de la compétitivité
La compétitivité d'une économie dépend notamment de la qualité de la production, de la main-d'œuvre et des infrastructures, la capacité d'investissement, le coût salarial ou encore le dynamisme des petites et moyennes entreprises.
En économie, la productivité est définie comme le rapport, en volume, entre une production et les ressources mises en œuvre pour l'obtenir. La production désigne les biens et/ou les services produits.
La compétitivité-prix dépend du prix à la sortie du pays, qui dépend lui-même du coût salarial* et du comportement de marge**, du taux de change et des coûts d'accès aux marchés. La compétitivité hors prix, également appelée compétitivité structurelle, est la capacité à imposer ses produits indépendamment de leur prix.
On dit d'une entreprise du secteur marchand qu'elle réalise des « gains de productivité » quand elle augmente sa productivité c'est-à-dire son efficacité productive apparente. Dans ce cas, elle aura diminué en volume les moyens de production nécessaires (travail ou/et capital) pour chaque unité produite, en moyenne.
Dans la littérature, il existe trois principaux facteurs économiques ayant une influence sur la productivité : l'investissement en matériel, en outillage et en infrastructures, le développement des compétences et l'ouverture au commerce et à l'investissement.
Le travail, également appelé capital humain, est souvent considéré comme l'un des principaux facteurs de production. En effet, la main-d'œuvre peut avoir un impact sur la croissance économique - l'augmentation du PIB réel par habitant résultant de l'augmentation de la productivité soutenue au fil du temps.
On parle du cycle de productivité : les gains de productivité permettent des hausses des salaires qui augmentent le pouvoir d'achat ; ce dernier augmente la consommation qui booste la production ; cette croissance de la production permet des économies d'échelle qui permettent de nouveaux gains de productivité.
Il n'y a pas d'activité économique sans les trois facteurs de production suivants : terre (capital naturel), travail (capital humain) et capital (machines, brevets), auxquels on peut ajouter l'expertise et l'innovation numérique.
À long terme, la productivité du travail est un facteur déterminant du niveau de vie. Une productivité plus élevée permet (mais ne garantit pas) une augmentation de la consommation et/ou une réduction des heures de travail tout en obtenant un salaire égal ou supérieur.