Diagnostiquer l'insuffisance cardiaque L'échocardiographie transthoracique. L'IRM cardiaque. Test d'effort cardiopulmonaire (ergospirométrie) Coronarographie.
L'essoufflement ou dyspnée de l'insuffisance cardiaque
Cette gêne se manifeste d'abord par un essoufflement et une difficulté à reprendre son souffle à l'effort, puis pour des efforts de plus en plus petits et plus tardivement au repos en position assise.
Types d'insuffisance cardiaque
Le cœur se contracte moins vigoureusement et éjecte une quantité de sang réduite par rapport à celle qu'il reçoit. Par conséquent, une quantité plus importante de sang reste dans le cœur. Le sang s'accumule alors dans les poumons, les veines, ou les deux.
Pour aider au diagnostic et au suivi de cette insuffisance, il est possible de doser dans le sang des substances (les peptides natriurétiques) fabriquées par le cœur quand celui-ci se fatigue : ce sont les marqueurs de l'insuffisance cardiaque.
La tension artérielle normale varie selon l'âge, mais l'hypertension artérielle (TA supérieure à 140/80 mmHg) aggravera votre fonction cardiaque, augmentera vos symptômes et nécessitera un traitement à long terme.
Dans le suivi d'une insuffisance cardiaque, la majorité des investigations peuvent être réalisées sur rendez-vous. Ils consistent en des prises de sang, des électrocardiogrammes (ECG), des tests d'effort simples (tests de marche de 6 minutes), et occasionnellement une échocardiographie et une ergospirométrie.
Les classes de médicaments utilisées dans l'insuffisance cardiaque sont : Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion . L'association sacubitril et valsartan (antagoniste des récepteurs à l'angiotensine 2 ou sartan). Les bêta-bloquants.
Les problèmes cardiaques vont souvent de pair avec la transpiration. Les sueurs sont fréquentes en cas de troubles du rythme et de crise cardiaque. Certaines maladies cardiaques plus rares peuvent également causer des frissons (sueurs froides). Il s'agit principalement d'un signe de l'inflammation cardiaque.
Symptômes. L'insuffisance cardiaque se manifeste par un essoufflement, notamment une difficulté à respirer en raison de l'engorgement de sang dans les poumons. Elle se traduit a priori par une simple gêne respiratoire pour évoluer vers un véritable essoufflement à l'effort, voire au repos dans sa forme sévère.
La première chose à faire lorsqu'un médecin diagnostique une insuffisance cardiaque est d'améliorer son hygiène de vie. L'alimentation doit être équilibrée, pauvre en sel, en graisses et en sucres. L'activité physique n'est pas contre-indiquée mais il est important de l'adapter. Surstimuler le cœur n'est pas bon.
Au repos, le cœur se contracte de façon régulière à une fréquence comprise entre 60 et 80 pulsations par minute. Si elle dépasse 100 battements par minute, le patient souffre de tachycardie, parfois douloureuse. Si les contractions sont en plus anarchiques, les spécialistes parlent de fibrillation.
Un coeur qui s'emballe facilement, un essoufflement au moindre effort, des crampes systématiques et des douleurs thoraciques: il faut consulter un cardiologue. Selon l'hygiène de vie et les antécédents médicaux et familiaux, différents bilans sont possibles.
L'électrocardiogramme d'effort (ou ECG d'effort) est un test d'effort réalisé sur vélo ou tapis qui permet d'analyser l'impact d'une activité soutenue sur le cœur.
L'échelle la plus couramment utilisée pour évaluer l'insuffisance cardiaque est la classification de la New York Heart Association (NYHA), qui divise la maladie en quatre classes. La classe IV, la plus sévère, où même les activités minimales provoquent un inconfort, peut entraîner un taux d'invalidité de 100%.
Lorsque le pourcentage d'oxygène dans le sang est en dessous des 85 %, le patient doit être pris en charge en urgence. Une hypoxémie sévère peut entraîner un coma, voire le décès du patient.
Chez les insuffisants cardiaques, le sang a tendance à stagner dans les organes, y compris dans les reins. On parle alors de congestion rénale. Conséquence de ces deux phénomènes : le processus de filtration du sang par les reins est altéré et les reins sont en souffrance.
Lorsqu'une personne est atteinte de bradycardie, son cœur bat à moins de 50 pulsations par minute. À ce rythme, le cœur n'est pas capable de pomper suffisamment de sang riche en oxygène vers le reste du corps, pendant les activités quotidiennes ou une séance d'exercice physique.
Au repos, chez un adulte, une fréquence cardiaque comprise entre 55 et 85 est normale. A partir de 100 battements par minute et plus au repos, un avis médical est justifié. Rythme lent. Cela peut être normal chez un athlète de fond entrainé (marathonien, cycliste par ex.).
Les sports d'endurance, qui n'augmentent pas le rythme cardiaque, sont particulièrement bénéfiques. C'est le cas notamment de la marche ou de la course à pied, du vélo, de la natation, de la gymnastique ou de l'aquagym, du ski de fond…
En cas d'infection respiratoire, un traitement approprié (antibiotiques) sera prescrit. Si l'essoufflement est lié à une crise d'asthme, du salbumatol en inhalation (Ventoline) pourra soulager les symptômes. Des médicaments plus puissants peuvent aussi être administrés à l'hôpital.