Le manque de sommeil peut amplifier les troubles de l'humeur et de l'anxiété préexistants en augmentant l'instabilité émotionnelle, l'irritabilité et la fatigue.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
On sait que la privation totale de sommeil conduit inéluctablement un rat à la mort, dans un délai d'environ vingt jours. Mais rend-elle fou ? En réalité, la privation de sommeil cause des troubles cognitifs et des hallucinations, mais elle ne rend pas fou au sens propre du terme.
Au contraire, le manque de sommeil peut avoir des effets néfastes sur nos capacités cognitives : il nuit à notre attention et à notre vigilance, réduit nos capacités à ressentir, à imaginer et à créer, affecte notre humeur et nos émotions, etc.
Stress, burn-out, surmenage, quand elles pointent leur nez, ces souffrances psychologiques peuvent entraîner elles aussi des sautes d'humeur brutales. Les personnes qui en sont touchées éprouvent un profond épuisement physique et psychique, ont des idées noires et du mal à se concentrer.
Le sang, la lymphe (ou phlegme, pituite), la bile jaune et la bile noire, aussi nommée atrabile, sont les quatre principales humeurs de l'organisme dont l'équilibre subtil détermine des tendances profondes du tempérament comme des maladies.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Il peut avoir aussi un impact sur l'amygdale, la zone du cerveau responsable de la réponse à la peur, ce qui déclenche une augmentation des niveaux de cortisol, l'hormone du stress. Résultat : le déclenchement de notre réaction de combat ou de fuite, et un sentiment d'anxiété.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.
Certes, il vaut mieux dormir un peu que pas du tout ! Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
En effet, après plusieurs nuits de sommeil perturbé, le manque de sommeil peut devenir un facteur de stress supplémentaire et vous amener à redouter le moment d'aller au lit et à appréhender votre sommeil.
Pour demeurer en bonne santé, une nouvelle étude exposée au Congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESC), en août dernier, a démontré qu'il était nécessaire de dormir entre six et huit heures par nuit. Manquer de sommeil aurait ainsi des effets négatifs sur le corps et l'esprit.
La banane, les dattes et la mangue
Certains fruits ont une teneur élevée en tryptophane. C'est le cas de la banane, des dattes et de la mangue. Plutôt doués pour remettre les pendules du sommeil à l'heure, ces fruits gagnent à être consommés avant le coucher.
La camomille est peut-être la plante dont les vertus sur le sommeil sont les plus connues. Elle permet notamment de calmer l'agitation nerveuse qui impacte l'endormissement. Le tilleul est l'autre star du somnifère naturel car elle possède des vertus apaisantes et sédatives.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
On reste couché et on se repose : même si le sommeil n'est pas de qualité, le fait de se reposer en restant couché peut être bénéfique pour le rythme cardiaque et pour l'organisme en général.
Pour bénéficier d'un sommeil réparateur, il est conseillé de respecter quelques indications avant d'aller se coucher. Vous devez éviter la prise de tous types d'excitants comme le coca-cola, le thé, le café ou la vitamine C. Vous devez manger léger le soir et de ne pas boire d'alcool.
Mauvais sommeil : les conséquences
Ses effets ne s'arrêtent pas à la fatigue. Le corps souffre, les troubles du sommeil étant liés à une prise de poids, à des problèmes cardiovasculaires ou gastro-intestinaux, au diabète ou à une baisse des défenses immunitaires qui rendent l'organisme plus sensible aux infections.
Un sommeil d'une durée et d'une qualité adéquates améliore l'attention, le comportement, la mémoire et l'état général de notre santé mentale et physique; il aide en outre l'organisme à maintenir et à réguler plusieurs fonctions vitales.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.