Généralement imputée aux activités humaines, cette concentration anormale peut être liée à l'utilisation d'engrais et de pesticides par l'agriculture, au passage d'engins lourds, aux rejets accidentels des industries ou à la multiplication des surfaces bétonnées. Parmi bien d'autres causes.
Les diverses activités humaines (de l'agriculture aux industries) ont appauvri les sols en matières organiques, en éléments minéraux, les ont transformés, pollués : les engrais et produits chimiques pour lutter contre les mauvaises herbes et les parasites contiennent des éléments qui ne sont pas tous dégradables.
Les principaux polluants dans les sols sont les métaux lourds (cadmium, cuivre, mercure, plomb, zinc) et les polluants organiques (dioxines et furanes, HAP, PCB). Des teneurs élevées en polluants peuvent avoir des effets sur l'homme, les animaux et les plantes.
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Des polluants et des sources variées
Les polluants dans l'atmosphère peuvent être d'origine naturelle (ils sont alors émis par la végétation, l'érosion du sol, les volcans, les océans, etc.) ou d'origine anthropique, c'est-à-dire qu'ils sont "émis" par les activités humaines.
On dit qu'un sol est pollué lorsqu'il contient une concentration anormale de composés chimiques potentiellement dangereux pour la santé, des plantes ou des animaux.
Réduire le plus possible les doses de produits d'entretien (vaisselle, lavage du linge, récurage des sols…) et utiliser les moins polluants. Regrouper les restes de produits toxiques ou dangereux et les apporter au parc à conteneurs . Ne jamais les jeter dans la poubelle, l'évier, le WC ou les égouts!
limiter le lessivage et augmenter la biodiversité par la couverture des sols, valoriser l'eau de profondeur et limiter les apports d'eau par irrigation, limiter les apports en fertilisants minéraux en améliorant le fonctionnement racinaire, limiter au maximum le recours aux intrants non renouvelables et chimiques.
L'érosion par l'eau qui provoque la perte de la partie supérieure du sol par ruissellement superficiel. La dégradation chimique : Perte des éléments nutritifs, pollution, acidification, salinisation ... La dégradation physique : Compaction, croute de batance, engorgement , aridification.
Les principales causes de dégradation des sols sont anthropiques : agriculture intensive, déforestation, surpâturage, pollution industrielle, irrigation… Et cette dégradation risque de s'aggraver si rien n'évolue dans les pratiques agricoles et environnementales.
La pollution des sols provoque une réaction en chaîne. Elle altère la biodiversité des sols, réduit la matière organique du sol et la capacité des sols à agir comme un filtre. Elle contamine l'eau stockée dans les sols et les eaux souterraines, et provoque un déséquilibre des éléments nutritifs présents dans les sols.
Il existe deux sortes de pollutions : les pollutions organiques d'origine naturelle (gaz, substances minérales ou organiques, bactéries, virus, plancton, particules d'argile, déchets végétaux) et les pollutions chimiques ayant comme origine les activités humaines.
Une dégradation de la fonction ventilatoire : baisse de la capacité respiratoire, excès de toux ou de crises d'asthme. Une hypersécrétion bronchique. Une augmentation des irritations oculaires. Une augmentation de la morbidité cardio-vasculaire (particules fines).
La pollution a des répercussions sur notre santé, les cultures, les bâtis, les écosystèmes et le climat. Les effets peuvent être immédiats ou à long terme (affections respiratoires, maladies cardiovasculaires, cancers...) Tout un dispositif est mis en place lors du déclenchement d'un épisode de pic de pollution.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
L'activité humaine est à la base du développement de la technologie, la déforestation, les produits chimiques et pesticides, les déchets industriels et ménagers, les combustibles fossiles, la production et accumulation de déchets; ce qui constituent les principales causes de la pollution de l'environnement.
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
Parmi ces chiffres, l'activité la plus polluante est la production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné, précise Eurostat.
Après avoir analysé les données de 6 475 villes dans 117 pays selon leur taux de concentration en particules fines, il ressort que la Nouvelle-Calédonie est le territoire le moins pollué au monde (3,8 microgrammes de polluants/m³), rapportent les données relayées par Geo.
La dégradation physique des sols : L'érosion
L'érosion est le départ des terres agricoles soit avec l'eau de pluie (érosion hydrique) soit avec le vent (érosion éolienne). C'est l'érosion hydrique qui rend les inondations actuelles catastrophiques. En effet la force érosive de l'eau est liée au carré de sa densité.
Définition : une terre morte est un phénomène d'érosion et de dégradation des sols, qui provoque une perte des nutriments et des matières organiques. Les terres deviennent sèches et ne jouent plus leur rôle d'alimentation des végétaux.