Dans la deuxième moitié du 19e siècle, les chefs des empires islamiques (empire toucouleur d'Ahmadou, empires de Samori et de Rabah) dans l'espace sahélo-soudanais utilisèrent les moyens de la diplomatie et de la guerre, concluant des alliances entre eux pour organiser la lutte contre la France.
Les différentes formes de résistance. Les moyens de cette guerre souterraine sont multiples. Néanmoins, on peut esquisser trois modes d'action principaux : la résistance civile, improprement qualifiée parfois de passive ; la lutte armée ou résistance militaire ; la résistance humanitaire ou caritative.
Les premières difficultés (et les plus grandes) surviennent en Afrique australe, lorsque les Boers et les Anglais se heurtent aux Zoulous. L'État zoulou a été constitué au début du XIXe siècle par un chef, Chaka, qui a aggloméré différentes tribus bantoues grâce à une armée fanatisée.
Il est estimé que les régimes coloniaux, en particulier français et belge, ont provoqué des déclins de population, en grande partie à cause de la propagation de maladies, en particulier par les fonctionnaires coloniaux africains et européens.
Mais les causes du fait colonial sont en fait très diverses : économiques (recherche de débouchés et de matières premières), religieuses (convertir de nouveaux chrétiens), démographiques et surtout politiques (concurrence entre les nations).
Les causes des résistances Africains étaient : - La conquête et l'occupation de l'Afrique par des puissances Européennes. - L'imposition de leurs langues les coutumes, les mœurs, les cultures.
Samori Touré est considéré comme l'un des plus grands résistants africains à la conquête coloniale, à la fin du XIXe siècle. Pendant vingt ans, il a tenu tête, sur plusieurs fronts, aux armées coloniales françaises et britanniques.
Les résistances des Africains aux influences étrangères furent presque toujours au niveau des ethnies, sous la direction de chefs traditionnels ou de sorciers, et pour la défense d'une croyance ou d'un intérêt économique essentiels et propres à l'ethnie.
Les pays colonisateurs construisent donc des écoles, dans lesquelles ils enseignent aux jeunes Africains la langue, la religion, les lois et l'histoire de leur métropole européenne. L'éducation devient alors un outil d'assimilation. La principale conséquence de cette situation est l'acculturation des Africains.
Dans l'esprit de l'époque, la conquête ne devait pas se résumer à une mainmise sur les terres : elle devait aussi viser les peuples. Il s'agissait d'apporter aux régions d'Afrique ou d'Asie les bienfaits de la civilisation moderne, du progrès technique, de l'humanisme... En fait, de mener une «mission civilisatrice ».
La mise en place des fédérations coloniales d'AOF et de l'AEF, entre 1871 et 1914, s'est effectuée en deux phases: une d'exploration et de conquête jusqu'en 1900; une phase de prise en main effective des populations non encore soumises à l'autorité française après la signature des traités de délimitation.
Toutefois, dans ce texte, pour des raisons de commodité linguistique ? nous utiliserons, tout de même, le terme “pays”. Bon… Quel a été le premier pays d'Afrique à être colonisé ? Retenez donc que le premier pays d'Afrique à être colonisé fut l'Angola et le colonisateur était le Portugal.
La résistance africaine à la conquête coloniale est le fait de refuser de se soumettre à la domination étrangère. Les résistants ont fait preuve de courage et ont défendu la terre des ancêtres avec patriotisme.
En Afrique, avant l'esclavage, la vie des africains était assez similaire à celle des européens qui les ont asservi plus tard. Certains vivaient dans de grandes villes, d'autres dans des petites villes, d'autres encore vivaient à la campagne. Certains étaient riches, d'autres pauvres.
1) Les causes des résistances
Les contraintes du système colonial (les travaux forcés, les corvées, les humiliations publiques, les recrutements ou les réquisitions...) Les délocalisations des populations de leurs villages. Au plan économique, nous avons d'autres raisons : -- L'introduction de la monnaie française.
1) Les conséquences politiques
La disparition ou l'affaiblissement des royaumes africains. Exemples : confédération Ashanti, le royaume du Dahomey. La colonisation ou la domination de l'Afrique.
Les pionniers furent les Portugais. Dans le droit fil des exploits des navigateurs Bartolomeu Dias et Vasco de Gama, ils sèment des comptoirs le long du golfe de Guinée. Le premier est érigé en janvier 1482 sous le nom de Sao Jorge da Mina ou Saint-Georges de la Mine (Elmina).
Les expéditions militaires sont désignées comme responsables de massacres alors qu'elles sont destinées à combattre l'esclavagisme, objectif proclamé par la Conférence de Berlin pour l'attribution du Congo au roi des Belges.
L'expansion européenne en Afrique s'est heurtée à plusieurs résistances notamment : La résistance des royaumes africains traditionnels : le Dahomey, l'Ashanti. La résistance des chefs africains tels que El hadj Omar Tall, Ahmadou, Samory Touré, Lat Dior Diop, Naba Wobgo dit Boukary koutou.
De plus, ils ont apporté les soins médicaux, et ont limité les morts d'enfants et d'adultes. Enfin, ils ont développé des trains et des routes, facilitant le transport des hommes et des marchandises", était-il aussi indiqué.
L'image positive de la colonisation est en partie due à l'opinion publique qui est majoritairement en faveur de la colonisation. De plus les motivations économiques qui sont de chercher des débouchés pour la production sont appréciées. En effet, fonder une colonie, revient à développer l'exploitation économique.
Les peuples d'Afrique ont vécu une terrible violence du fait colonial avec des morts, des expropriations, des privations de liberté et surtout une négation profonde de la dignité humaine par la domination politique, économique et culturelle.
Les objectifs de la colonisation. La colonisation est l'action de prendre possession d'un territoire étranger dans le but d'en exploiter les ressources.