Les politiques d'aménagement du territoire peuvent viser à réduire ces inégalités en améliorant les conditions de vie des habitants de ces quartiers : rénovation urbaine, création de logements sociaux, amélioration des transports en commun, développement d'activités économiques, etc.
Les espaces ruraux en difficulté sont soutenus par une politique de zones de revitalisation rurale (ZRR) afin de limiter leur déclin économique et démographique. La lutte contre les inégalités est également renforcée par un meilleur accès aux services publics (transports, éducation, santé…).
L'aménagement a pour but de réduire les inégalités entre les territoires. Les acteurs de l'aménagement cherchent ainsi à développer les transports dans les zones les plus reculées, à généraliser l'accès à Internet, à permettre à tous de pouvoir accéder à des infrastructures de santé.
Les inégalités sociales en hausse
Et lorsqu'un territoire commence à cumuler des difficultés économiques, du chômage, de la pauvreté, d'autres problèmes sociaux émergent : difficultés d'accès à la santé, parfois difficultés d'accès aux services publics, difficultés scolaires et éducatives, etc.
Protéger nos services publics et nos retraites
L'éducation, la santé, la protection sociale, les transports, les crèches… nos services publics sont des leviers décisifs pour réduire les inégalités.
L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
L'aménagement du territoire est une exception française. Son objectif est d'assurer une répartition équilibrée des ressources, des activités et des hommes dans l'espace, afin de préserver durablement l'ensemble du territoire national comme lieu de vie et d'activité.
L'évolution des territoires français se trouve particulièrement concernée au XXIe siècle par trois enjeux : le développement durable, la décentralisation, et la mondialisation.
Les deux objectifs majeurs, et parfois contradictoires, des politiques d'aménagement du territoire consistent en l'accompagnement du développement économique des territoires, et en la réduction des inégalités spatiales en termes économiques ou sociaux.
À ce jour, la loi reconnait plus de 25 critères de discrimination. Ainsi, défavoriser une personne en raison de ses origines, son sexe, son âge, son handicap, ses opinions... est interdit par la loi et les conventions internationales auxquelles adhère la France.
Avec la construction européenne et la décentralisation, l'État n'est plus le seul acteur de l'aménagement des territoires. On identifie le rôle des collectivités territoriales, des communautés de communes et des territoires de projet, de l'État, de l'Union européenne.
Réduction des inégalités : la redistribution est deux fois plus ample en intégrant les services publics. Le niveau de vie des ménages est affecté par les transferts publics, positivement à travers les prestations qu'ils reçoivent et négativement par les prélèvements dont ils s'acquittent.
L'aménagement du territoire dépend en grande partie d'un organisme, la DATAR, qui fédère les actions de différents ministères afin de lutter contre les déséquilibres économiques et leurs conséquences. Les objectifs sont donc multiples : réseau routier, développement touristique, activités industrielles...
Habitat (évolution, localisation, carences…) Infrastructures (routes, voies ferrées, haut débit, énergie…) Mobilité (déplacement des salariés et des marchandises, PDU…) Environnement (eau, air, déchets, sol…)
Une meilleure mobilisation des ressources, les transferts sociaux et la sécurité sociale peuvent devenir des outils très efficaces pour réduire les disparités des revenus et de la richesse. Les Etats doivent s'assurer que les avantages des mesures progressives aillent à ceux qui en ont le plus besoin.
De ce fait, on distingue généralement l'aménagement rural et l'aménagement urbain, aux dimensions à la fois locales et régionales mais plutôt thématiques, de l'« aménagement du territoire », expression qui consacre l'intervention politique à l'échelle nationale.
Aujourd'hui, la politique d'aménagement du territoire doit répondre à de nouveaux enjeux : l'élargissement des frontières de l'Europe, l'internationalisation de l'économie et la décentralisation, en favorisant l'ouverture internationale et européenne des régions, et en valorisant le rôle moteur des grandes villes, tout ...
L'aménagement du territoire désigne l'ensemble des politiques mises en œuvre pour encadrer ou infléchir les évolutions d'un territoire généralement à l'échelle de l'État en fonction de choix politique et du contexte. L'aménagement est l'une des formes de l'appropriation d'un territoire.
Le principal but de l'aménagement est de corriger ou réduire les inégalités entre les territoires. Les territoires ne sont pas égaux en richesse, attraits ou difficultés. Voici deux cartes qui montrent les écarts existant entre les régions et les départements face au chômage.
L'aménagement de l'espace vise l'organisation d'ensemble, le fonctionnement global d'un territoire, où s'imbriquent différents lieux de vie, supportés par un élément fondamental : le sol, c'est-à-dire la ressource foncière, dont il s'agit notamment de rationaliser les usages.
Une fois les impôts retirés de ces revenus et les prestations sociales versées, les écarts se réduisent très nettement : le rapport entre les niveaux de vie des 20 % les plus riches et des 20 % les plus modestes tombe à quatre. Entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres, il se réduit de 21 à six.
La protection sociale permet non seulement de s'attaquer à la pauvreté monétaire, mais aussi de contribuer concrètement à la réalisation des objectifs généraux de développement, dont l'amélioration des résultats sur le plan de la nutrition, de la santé et de l'éducation.