Pour communiquer, certaines fourmis utilisent les odeurs, qu'on appelle des phéromones. Et ces messages chimiques sont produits à l'intérieur de leur corps, dans de petites poches, les glandes. Si un individu veut indiquer le chemin vers une source de nourriture, il dépose un mélange d'odeurs sur le sol.
Les fourmis communiquent entre elles en touchant leurs antennes, en émettant des sons et surtout en secrétant des substances chimiques odorantes appelées phéromones.
En plus du gros estomac, ces fourmis possèdent un jabot, ou estomac « individuel ». Lorsque la fourmi elle-même a besoin de nourriture, une partie des aliments contenus dans le grand estomac est transférée dans le jabot, puis digérée.
Concernant le comportement des fourmis, il est intéressant de noter qu'elles transportent les aliments solides directement dans leur nid. Elles boivent par contre les liquides sur place, comme le miel et la confiture, ce qui engendre de grands attroupements.
La science sait depuis des décennies que les fourmis adultes communiquent entre elles en émettant des substances chimiques appelées phéromones. Elles en émettent le long d'un sentier pour avertir celles qui suivent d'un bon filon ou encore pour établir leur statut social et identifier les fourmilières.
Les fourmis communiquent par émettre des vibrations avec leurs antennes, mais elles ne le font pas dans l'air car elles ne peuvent pas le voir. Elles les font plutôt sur le sol, sur les plantes qui les entourent. C'est ce qu'on appelle le phéromone. Les fourmis se touchent et se transmettent ainsi des informations.
Elles croondent. Mais oui, les fourmis croondent !
Il ne faut surtout pas les tuer car elles sont des insecticides gratuits. Ce sont des prédatrices qui tueront lors de leur vie des centaines de proies pour nourrir les larves. Elles vous débarrasseront ainsi des chenilles et autres nuisibles que vous pouvez avoir dans votre jardin.
Dans les fourmilières adultes, les fourmis ouvrières font office de croque-morts : elles retirent les corps des défunts et les transportent vers une pile de déchets située plus loin ou dans une chambre spécifique du nid. Chez certaines espèces, les dépouilles seront même enterrées.
Aveugles, elles ne lâchent pas prise une fois qu'elles ont attrapé leur proie. Et c'est de cette faculté que se servent certaines populations, comme les Maasaï.
Quand une fourmi ouvrière a trouvé une source de nourriture qui était trop grosse pour la porter par ses propres moyens, elle retourne au nid, récupère une autre ouvrière dans ses mandibules et la transporte à la nourriture.
Mais comme tous les êtres vivants, les fourmis doivent aussi se reposer. Pour cela, elles se retirent dans un endroit calme et restent immobiles. Elles n'ont pas de paupières pour fermer les yeux, mais se détendent et laissent pendre la tête et les antennes.
Le grand fourmilier mange des fourmis à tous les repas. Plus encore que les tamanduas (petits fourmiliers), qui apprécient également beaucoup les termites, ou que le fourmilier nain (myrmidon), qui ne dédaigne pas d'autres insectes comme des coléoptères (coccinelles) ou des hyménoptères (guêpes).
Comme d'autres espèces, elles communiquent au moyen de phéromones. Elles ont une tête munie d'antennes permettant de capter ces molécules odorantes déposées par leurs congénères, et de trouver le chemin à suivre pour s'alimenter ou pour rejoindre la fourmilière.
En creusant des galeries et des tunnels, les fourmis contribuent à l'aération du sol. Elles brassent efficacement la terre en transportant des particules et des petits cailloux en surface. Comme plusieurs autres espèces de fourmis, les fourmis charpentières sont aussi des laboureurs efficaces.
Pour survivre pendant des inondations, les fourmis de feu (Solenopsis invicta) peuvent former un véritable radeau flottant en se regroupant entre elles. Ce sont leurs corps hydrofuges et les bulles d'air formées entres elles qui leur permettent de respirer et de réaliser une telle prouesse.
En Amérique centrale et du Sud, les fourmis ont des prédateurs très spécialisés: les fourmiliers ou tamanoirs. Ces mammifères se nourrissent presque exclusivement de fourmis et de termites qu'ils délogent directement dans les nids.
La fourmi : très légère mais très résistante !
Lors d'une chute, une fourmi est soumise à deux forces qui s'opposent : son poids qui la tire vers le bas et la résistance de l'air qui la tire vers le haut et freine sa chute.
Lorsqu'une colonie est dérangée par les humains, comme des nouveaux secteurs en construction, les fourmis se mobilisent et elles déplacent leur nid vers un endroit plus sécuritaire.
Souffrent-ils pour autant ? D'après les entomologistes de l'université du Queensland (Australie) spécialistes de la question, « les données ne semblent pas plaider en faveur de leur capacité à ressentir la douleur » . En effet, de simples observations montrent qu'un individu blessé peut poursuivre une activité normale.
Pour “sauter” avec leurs mâchoires, ces fourmis étendent leurs grandes mandibules et les rabattent brutalement. Agissant comme une catapulte à ressort, le claquement de fermeture éjecte la fourmi loin danger.
Le bleu foncé
Ces insectes sont également attirés par le noir et le marron.
Ane, loup, canard, belette, marmotte, mouche, chouette, chat et chien, corbeau, crapaud, cigale et cigogne, dauphin et dugong...
Une chercheuse australienne a observé que les fourmis « boivent » de l'urine humaine ou d'autres mammifères : elles y trouvent l'azote dont elles ont besoin pour fabriquer protéines et autres molécules biologiques.
Les fourmis de feu sont l'une des 266 espèces de fourmis Solenopsis, un genre très commun de fourmis, mais sont beaucoup plus agressives que la plupart d'entre elles. Elles sont réputées pour posséder l'un des venins les plus irritants au monde.