Plusieurs instances participent à la socialisation : la famille, l'école, les groupes de pairs, les médias, le milieu professionnel, etc. Par le processus de socialisation, ce sont donc des manières de penser et d'agir qui sont intériorisées par les individus.
Dès l'enfance, les individus intériorisent les normes et les valeurs qui ont cours dans la société par différents mécanismes : l'imitation, l'inculcation et l'interaction sont les principales modalités de la socialisation.
L'enfant devient un être social grâce à l'interaction avec les autres membres de la société. La famille, l'école, les groupes de pairs, ainsi que d'autres agents, vont transmettre à l'individu les normes et valeurs de la société dans laquelle il va évoluer.
La socialisation est assurée par différentes instances parmi lesquelles on retrouve notamment la famille, l'école ou les groupes de pairs. Ces agents sont présents aussi bien lors de la socialisation primaire comme lors de la socialisation secondaire.
Plusieurs instances participent à la socialisation : la famille, l'école, les groupes de pairs, les médias, le milieu professionnel, etc. Par le processus de socialisation, ce sont donc des manières de penser et d'agir qui sont intériorisées par les individus.
La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation des normes et des valeurs. Les membres d'une société apprennent les règles de leurs milieux sociaux et culturels. Ils intègrent progressivement les normes et les valeurs dominantes de la société et les adaptent à leur personnalité.
Par socialisation primaire, l'enfant intériorise le monde qui l'entoure comme étant le monde en général.
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus. La socialisation permet donc à la fois de se sentir membre d'une société et de « faire société ».
Ainsi, le sexe, la position dans le cycle de vie le niveau de diplôme, la composition du ménage, le lieu de résidence sont autant de facteurs qui ont un impact sur la position sociale, le mode de vie des individus et permettent ainsi de faire apparaître des groupes sociaux qui structurent une société.
De la naissance jusqu'à la mort, l'être humain a besoin des autres pour vivre, survivre, se développer et mourir. Notre mère nous donne naissance et notre conjoint ou nos proches nous accompagnent dans la mort ; entre les deux, notre vie est rythmée par les relations sociales que nous entretenons avec les autres.
Bourdieu, la socialisation consiste en l'intériorisation de l'extériorité et l'extériorisation de l'intériorité. Son argument permet de sortir d'une conception strictement holiste de la définition avec l'idée selon laquelle l'individu peut agir pour transformer son environnement.
Pour les parents, l'inscription de leur bébé dans une structure d'accueil collectif est souvent motivée par le désir de socialiser leur enfant au plus tôt. Or, la famille est le premier lieu d'apprentissage de la socialisation. Elle est transmisse par les parents, la fratrie et les grands-parents.
La socialisation a pour fonction principale de permettre l'intégration des individus dans la société. La connaissance et le respect des différentes normes et valeurs sont des conditions nécessaires pour que l'individu trouve une place dans la société.
La socialisation est différenciée selon le genre en raison de la construction sociale. Le genre s'accompagne souvent d'une multitude d'attentes sociales. Les enfants apprennent les attentes relatives à leur sexe dès la socialisation primaire (à travers leur famille et à l'école).
Les débuts de la socialisation
Entre 6 et 8 mois, ses réactions varient selon les personnes avec qui il est en contact. Il peut sourire comme pleurer en fonction de qui approche son berceau. Et à 1 an, il va commence à marcher. Le fait de pouvoir se déplacer change son rapport avec son environnement.
La famille est un milieu de socialisation primaire important où l'enfant acquiert sa personnalité. Elle transmet un savoir, des traditions, une manière d'être et une conception du monde, souvent vécues comme universelles, compte tenu du degré d'ethnocentrisme développé par chaque société.
Robinson apprend donc que l'homme est un être social : il n'existe que par les autres, par leur contact et leur regard (« les attouchements perpétuels de ses semblables », Michel Tournier) : « ses actions, ses comportements n'ont de sens que par rapport aux autres » (2ème texte).
L'homme n'est pas seulement un être solitaire, mais aussi un être social. Il est à la fois individu et membre de la société. L'individualité d'un être humain n'est nullement en opposition avec la socialité. Le fait que les humains soit des êtres sociaux est déjà évident immédiatement après la naissance.
Qui se lie facilement aux autres et avec qui il est agréable de vivre : Elle est très sociable.
Après avoir défini les classes de production et les classes de possession, Max Weber définit quatre « classes sociales » : « la classe ouvrière », « la petite bourgeoisie », « les intellectuels et les spécialistes sans biens » (« techniciens »), « les classes des possédants ».
Ainsi, l'identité sociale comporte trois éléments essentiels : la position occupée ; les attentes liées à elle ; l'identification de l'individu à son rôle. L'identité sociale s'élabore donc à partir du statut social et de l'évaluation des attentes et des exigences qui lui sont liées.
L'identité personnelle se construit avec le langage, la mémoire et la conscience de soi. Cependant, cette connaissance de soi est partielle et imparfaite.
L'identité se construit de manière dynamique. Avec un mouvement d'assimilation et de différenciation. On y trouve également un mouvement d'identification aux autres et de distinction par rapport à eux (Marc, 2016). La construction identitaire est un phénomène complexe et multidimensionnel propre à chaque être humain.