Les fonds océaniques s'élargissent lorsque les plaques océaniques s'éloignent les unes des autres (la divergence). Lorsque cela se produit, des fissures apparaissent dans la lithosphère, ce qui permet au magma (roche liquide et chaude) de remonter et de se refroidir, formant ainsi un nouveau plancher océanique.
L'expansion annuelle des fonds océaniques, ou accrétion, est de l'ordre du centimètre (dorsale lente) ou du décimètre (dorsale rapide). Elle résulte de l'écartement des plaques lithosphériques entraînées par les mouvements convectifs de l'asthénosphère.
Les océans naissent dans les zones de convergence des plaques. Les chaînes de montagnes naissent de l'affrontement de deux plaques. Un océan disparaît lorsque deux croûtes continentales se rencontrent. Au cours d'une collision, la chaîne de montagne grandit.
Il s'est formé par l'éloignement de plaques tectoniques il y a environ 180 millions d'années.
Le fossé est alors envahi par la mer, formant un océan étroit de type mer Rouge. La poursuite de l'expansion océanique entraîne l'écartement des deux bords du graben et la formation d'un océan large, de type Atlantique. En s'éloignant de la dorsale, la lithosphère océanique se refroidit, s'hydrate et s'épaissit.
Les campagnes océaniques mettent en évidence que la plus grande part des séismes et des éruptions volcaniques (mesurées par les variations de flux thermique) enregistrés sur Terre proviennent de ces chaînes sous-marines, montrant ainsi que le plancher des océans est bien plus actif qu'on le pensait.
Ces fissures favorisent un volcanisme effusif. Le magma qui remonte comble ainsi ces fissures et crée une nouvelle lithosphère. Ainsi, au niveau des dorsales océaniques, on observe un mouvement de divergence : les plaques se forment et s'écartent de quelques centimètres par an.
L'Océan a été traditionnellement subdivisé en trois grands ensembles (Atlantique, Indien et Pacifique), séparés par des limites de continents, mais aussi distingués par leurs caractéristiques structurelles, composition et circulation de l'eau.
Les profondeurs des océans restent inconnues à 95 %, et elles nous réservent des surprises. C'est un espace que les hommes sont appelés à découvrir et à exploiter.
Les différentes hypothèses
Les océans se seraient individualisés il y a 4,4 milliards d'années. L'étude de zircons très anciens permet de mettre en évidence qu'ils ont été en contact avec de l'eau liquide. C'est-à-dire que de l'eau liquide existait à la surface de la jeune Terre il y a 4 404 ± 8 Ma .
La houle, du large jusqu'au rivage
Il s'agit d'une ondulation régulière de la surface de l'eau de mer formée par un vent lointain, qui créent des trains de vagues se propageant sur de longues distances.
Les mouvements des eaux qui en résultent sont toujours modifiés par la force de Coriolis, issue de la rotation de la Terre et qui provoque une déviation du courant par rapport à la direction du vent vers la droite dans l'hémisphère Nord et vers la gauche dans l'hémisphère Sud (fig. 1).
La houle se caractérise par le mouvement au large de l'eau d'un océan ou d'une mer sous la pression du vent. L'eau se met alors à bouger, à monter plus à descendre. Lorsque cette houle se rapproche des terres, elle se transforme alors en vagues.
C/ Hypothèse de Harry Hess
En 1962, Harry Hess propose que le plancher océanique se forme au niveau de la dorsale et s'en écarte de part et d'autre à la manière d'un tapis roulant. Des mouvements de convection entraînent le matériel au niveau des dorsales et disparaissent au niveau des fosses océaniques.
La lithosphère océanique est créée au niveau des dorsales. De par son processus de formation, elle est d'abord peu épaisse, puis, s'épaissit au fur et à mesure qu'elle s'éloigne de la dorsale et vieillit en refroidissant.
La vitesse d'expansion de l'océan Atlantique calculée à partir des anomalies magnétiques est de l'ordre de 3 à 4 cm par an.
Et c'est à cause de cela que l'on n'a pas encore vraiment visité ces profondeurs. Si l'on descendait ne serait-ce qu'à -3 000 mètres, sans un entraînement très perfectionné et un équipement adéquat, les effets de la pression seraient tels que notre corps ne pourrait le supporter (par exemple : notre tête exploserait).
Grand avaleur, pieuvre vampire, requin-lutin ou revenant : les créatures qui vivent dans les abysses ont écopé de noms peu flatteurs et ont, il faut bien le dire pour certaines d'entre-elles, "la gueule de l'emploi".
Le record de la plongée la plus profonde est détenu par l'américain Victor Vescovo qui a atteint 10 927 mètres lors de son exploration en 2019. Le submersible chinois quant à lui, a atteint la profondeur de 10 909 mètres.
De tous les océans, l'Atlantique est le plus salé et possède le courant le plus fort du Gulf Stream. Il a donc longtemps réussi à rester le plus propre grâce à son autonettoyage. Quelle est la situation aujourd'hui, les scientifiques ont du mal à le dire sans équivoque.
Des mers plus salées que les oécans
Autre critère à prendre en compte, les mers sont beaucoup plus salées que l'océan à cause d'une plus forte évaporation. À titre d'exemple, la salinité de l'océan tourne en moyenne autour de 35 grammes/litre. En mer Rouge, cela monte à 41 g/l. C'est 275 g/l pour la mer Morte !
La convection du manteau terrestre est le moyen qui permet d'évacuer la chaleur interne de la Terre, la pellicule superficielle transférant la chaleur par conduction. Il existe un couplage entre la plaque rigide en surface et le manteau ductile en mouvement entraînant la plaque (on parle de couplage mécanique).
Ces plaques lithosphériques, flottant sur le magma, mesurent environ 100 kilomètres d'épaisseur. Elles bougent de quelques centimètres par année sous l'effet des mouvements de convection du magma à l'intérieur du manteau. C'est la plaque du Pacifique qui est la plus grande.