Comment font les oiseaux pour garder leur chaleur ? Ils ont DES PLUMES ! Quelle solution fantastique, c'est une barrière incroyable pour se protéger du froid. Les plumes, qui n'ont pas de vaisseaux sanguins, ne peuvent pas laisser s'échapper la chaleur corporelle de l'oiseau en revanche, elles la gardent emprisonnée.
Certains oiseaux, comme les moineaux, se blottissent les uns contre les autres. D'autres dorment dans le creux d'un arbre ou dans le feuillage d'une conifère. Les gélinottes et les perdrix ont une autre astuce : elles s'enfoncent sous la neige où il fait plus chaud qu'à l'extérieur.
La thermorégulation pour s'adapter à la chaleur
Les oiseaux, contrairement aux mammifères, sont dépourvus de glandes sudoripares. Ils sont donc incapables de suer. Afin de diminuer leur température corporelle, ils vont chercher à s'abriter ou à gagner les points d'eau pour s'y baigner ou simplement se mouiller.
Oui, les oiseaux craignent le froid. Tout comme les hommes et les autres animaux. Eux aussi doivent gérer l'épisode glacial qui traverse notre région ces jours-ci.
Ils trouveront refuge dans de grands arbres, sur de grands troncs qui, au moins, les abriteront du vent fort. Et ils resteront fermement perchés tout le temps qu'il faudra. Certains vont au sol, dans les cavités, derrière de grosses roches, dans les creux des ravines, etc. Où le vent est moins fort.
Les oiseaux ne souffrent aucunement de devoir se nourrir autrement en hiver qu'en été. Ils ne trouvent pas les mêmes végétaux ni les mêmes insectes, mais tous ces aliments leur apportent finalement tout ce dont ils ont besoin à un moment précis.
La protection physique la plus évidente qu'ont les oiseaux pour se protéger du froid est leur manteau isolant de plumes. Les plumes sont inertes et ne contiennent ni peau ni vaisseaux sanguins, et ainsi ne dispersent pas la chaleur du corps dans l'environnement.
Les oiseaux, mais aussi les petits animaux comme les hérissons, ainsi que les insectes, apprécient de pouvoir se réfugier à l'ombre et au frais. Conservez donc au maximum les haies sauvages et les herbes hautes, les tas de bois, les arbustes non taillés… Vous pouvez aussi aménager vous-même des abris.
Pour se rafraîchir, les oiseaux halètent comme les chiens. Lors de l'inhalation et de l'expiration par le bec ouvert, l'eau s'évapore et dégage de la chaleur. Les oiseaux réduisent également leurs déplacements lorsqu'il fait chaud et limitent leurs activités aux heures plus fraîches du matin et du soir.
L'excès de graisses riches en cholestérol, AGS et AGMI présente donc un danger pour les oiseaux. Aussi, le suif et le saindoux sont déconseillés. Ces lipides ne sont donc pas pour autant à bannir totalement de leur alimentation : tout est une question d'équilibre alimentaire.
La tête rentrée, le bec en l'air, le corps droit et les ailes plaquées, c'est la posture typique du piaf sous la pluie. De cette manière, les petits oiseaux conservent un maximum de chaleur corporelle et évacuent un maximum d'humidité.
N'oubliez pas qu'un oiseau trop chaud va éloigner ses ailes de son corps et pourra se mettre à haleter. Au contraire, un oiseau qui a froid va faire gonfler son plumage.
Les troglodytes, les rouges-gorges et les mésanges aiment passer la nuit dans les buissons ou les nichoirs, mais les mésanges recherchent souvent d'autres refuges, par exemple sous les caissons des stores. Les merles ne sont pas très sélectifs, ils dorment dans les haies, les buissons ou les arbres.
Il est acquis que les oiseaux sont capables de ressentir de la douleur même s'il est parfois difficile d'objectiver celle-ci, car les modifications comportementales peuvent être subtiles (GAYNOR and MUIR, 2009).
Les oiseaux possèdent des plumes qui leur offrent une isolation thermique importante. Les oiseaux ont plus de plumes en hiver qu'en été. Lorsque les températures sont élevées, ils se protègent de la chaleur en plaquant leurs plumes les unes contre les autres et en écartant légèrement les ailes.
Des risques accrus de transmission de maladies au printemps
Quand le temps se réchauffe, ce qui est le cas en mars et surtout avril, le risque de transmission de maladies bactériennes et virales entre oiseaux augmente (lire Nourrir les oiseaux en été : oui, mais attention aux maladies).
Certains oiseaux, comme les tourterelles ou les pigeons, aspirent l'eau, sans relever la tête, contrairement aux petits passereaux qui recueillent l'eau dans leur mandibule (partie basse du bec) puis la font couler dans leur gosier en relevant la tête.
Disposez des petites soucoupes ou des récipients peu profonds (3 à 4 cm) dont vous changerez régulièrement l'eau à heures régulières pour que les oiseaux prennent l'habitude de venir boire avant que l'eau ne gèle. Pensez à changer l'eau tous les jours pour éviter tout risque de contamination.
« [Ces oiseaux bénéficient] du sang chaud de leurs artères qui enveloppe le sang des veines, avec des capillaires plus petits, comme un gant; cela leur permet de réchauffer le sang qui remonte dans leurs pattes et leurs jambes, explique Brian Keating.
Les passereaux se placent souvent en hauteur pour éviter les chats ou autres menaces du genre, mais aussi à l'abri du ciel pour éviter les chouettes. Un feuillage dense peut faire l'affaire. Les plus gros oiseaux disposent de plus d'options et certains peuvent dormir sur l'eau, sur une branche, ou même sur le sol.
L'hiver, la nourriture est rare, avec la très faible activité des insectes et la neige qui recouvre le sol. Certains oiseaux, comme les mésangeais, stockent de la nourriture l'été pour leur consommation hivernale. D'autres, comme les pics, cherchent des insectes et des larves hivernant dans les arbres.
Il est plutôt rare qu'un individu d'une espèce soit capable de différencier différents individus d'une autre es- pèce que la sienne.
Pour dormir, les oiseaux privilégient avant tout les lieux chauds et en hauteur. Ils peuvent dormir dans des arbres au feuillage dense, dans les creux des murs ou même sur l'eau pour les canards.
Les oiseaux ont des besoins importants en aliments riches en lipides. Privilégiez donc les pommes et poires, les mélanges de graines (blé, avoine, orge), le gras de viande, le beurre ou encore la farine.