L'empreinte environnementale des smartphones est principale- ment due à l'extraction des minerais que l'on retrouve sous la forme de métaux dans les téléphones. L'exploitation des mines conduit notamment à la destruction d'écosystèmes et à de mul- tiples pollutions de l'eau, de l'air et des sols.
Le sulfureux parcours du téléphone portable, des mines aux filières clandestines de déchets. Les téléphones portables sont fabriqués à partir de matières plastiques, de verre mais aussi de ressources rares comme les terres rares, les métaux précieux et les minerais.
Une empreinte carbone de smartphone modérée selon l'Ademe
Autrement dit, quelles sont les émissions de gaz à effet de serre au cycle de vie de chaque produit : depuis leur fabrication, en passant par leur distribution, jusqu'à leur utilisation. D'après l'Ademe, un smartphone de plus de 5,5 pouces émet 31,06 kg CO2e.
Les émissions de gaz à effet de serre liées aux smartphones seraient assez faibles : environ 31 kg de CO2 émis dans l'atmosphère par smartphone, selon l'Agence de la transition écologique (Ademe), un organisme public placé sous le contrôle du ministère de l'écologie.
La consommation mondiale de vidéos en streaming génère 300 millions de tonnes de CO₂ par an ; Une heure d'appel en visioconférence a le même impact sur l'environnement que 9 km en voiture essence ; La 4G consomme 3 fois plus d'énergie que le WiFi ; Les données numériques (e-mail, recherche, téléchargement, etc.)
Les vidéos en très haute définition aggravent la pollution numérique à deux niveaux : elles incitent à faire l'acquisition d'écrans plus grands et plus complexes (donc plus polluants) et demandent plus d'énergie pour être lues (car plus lourdes).
Qu'est-ce qui pollue le plus dans le numérique ? Le numérique pollue dans son ensemble mais la consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année, ce qui constitue un chiffre important.
L'empreinte environnementale des smartphones est principale- ment due à l'extraction des minerais que l'on retrouve sous la forme de métaux dans les téléphones. L'exploitation des mines conduit notamment à la destruction d'écosystèmes et à de mul- tiples pollutions de l'eau, de l'air et des sols.
C'est le début de leur cycle de vie qui pollue le plus, Deloitte notant que 83 % des émissions proviennent de “la fabrication, de la livraison et de la première année d'utilisation des 1,4 million de smartphones dont l'expédition est attendue en 2022”.
Migraine, perte de mémoire, fatigue, dépression, voire cancer et apparition précoce de la maladie d'Alzheimer... Voilà quelques-uns des symptômes et des effets secondaires que certains scientifiques attribuent à une utilisation intensive du "portable".
Le cobalt contribue à améliorer la stabilité et la performance de la batterie, offrant une capacité élevée et une durée de vie plus longue.
Alors qu'une feuille de papier consomme environ 10 litres d'eau virtuelle, une seule puce électronique en utilise 32. Une tasse de café par jour est précédée de 140 litres, et la production d'un smartphone nécessite 910 litres d'eau virtuelle. Un circuit imprimé entier nécessite 4165 litres.
La "lumière bleue" des écrans peut altérer la durée et la qualité du sommeil. 5% des cas de troubles musculo-squelettiques sont dus à une mauvaise posture devant un écran. Une utilisation abusive des écrans favorise le grignotage et peut être facteur de prise de poids.
3 leviers qui permettraient d'allonger leur durée de vie. Une récente étude réalisée pour le compte de l'entreprise Fairphone vient d'ailleurs de démontrer qu'utiliser un smartphone 5 ans au lieu de 3 ans permet de réduire son empreinte carbone de 31%.
La batterie contient le fameux lithium, dont les réserves sont limitées. Cette pièce stockant l'énergie demande également du cobalt et du graphite pour les électrodes, ainsi que de l'or dans ses connexions.
En 2019, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (24 %) et l'industrie (19 %, y compris la construction).
La dépendance excessive aux téléphones portables peut entraîner des problèmes de santé mentale tels que l'isolement social, la diminution de l'attention et de la productivité, ainsi que des problèmes physiques liés à une utilisation excessive des appareils.
En France, le secteur qui émet le plus est celui des transports, soit 31% des émissions françaises de gaz à effet de serre.
Selon l'ADEME, les principaux effets néfastes pour l'environnement sont l'épuisement des ressources, les atteintes à la biodiversité dues aux rejets toxiques et l'émission de gaz à effet de serre. La fabrication des smartphones, de l'extraction des minerais à l'assemblage final, compte pour 75% de ces effets.
Un facteur de troubles sur la santé physique et mentale
En effet, 31% des jeunes ont constaté que leur utilisation excessive des écrans perturbait leur sommeil, nombre d'entre passant une partie de la nuit sur leur téléphone au détriment d'un nombre minimum d'heures de sommeil.
L'on compte parmi ces ordures des déchets plastiques dont des bouteilles en plastique, des sacs, des emballages, des gobelets plastiques, des barquettes… Et ce sont les bouteilles qui polluent le plus.
Vous savez maintenant qui sont les principaux responsables du dérèglement climatique. Comme nous l'avons mentionné plus tôt, la Chine à elle seule représente plus d'un tiers des émissions (32% environ) ! Quant à l'empreinte carbone des Etats-Unis, elle pèse pour 14% des émissions globales.
La consommation énergétique du réseau mobile augmente avec le trafic. A l'inverse du filaire, l'impact carbone des connexions mobiles dépend fortement des usages. La 4G est émise via un réseau de plus de 46 400 antennes relais dont la consommation électrique dépend du trafic.