Certaines pratiques agricoles peuvent contribuer efficacement à la conservation de la biodiversité. L'intensification durable de la production agricole, par exemple, limite la superficie de terres utilisées pour l'agriculture, laissant ainsi une plus grande surface disponible pour la conservation de la biodiversité.
L'Homme préserve la biodiversité en réhabilitant des milieux de vie (création de récifs artificiels), en créant des parcs nationaux et régionaux, en réintroduisant certaines espèces mais également par le biais d'organisation tel que Greenpeace par exemple, mais aussi par des traités (exemple:le sommet de Nagoya).
Protéger la biodiversité, c'est aussi renforcer le régime des espaces protégés (des parcs nationaux aux réserves naturelles en passant par les aires marines) et notamment la gestion de ces espaces existants.
La déforestation des forêts tropicale et amazonienne, très riches en espèces végétales et animales dont on détruit le milieu de vie. Les polluants chimiques émis, souvent toxiques pour les êtres vivants. Le changement climatique, qui modifie trop rapidement les conditions de vie des espèces.
laisser intacts 10% des océans et des terres de l'UE, y compris les forêts primaires et anciennes et les autres écosystèmes riches en carbone ; réviser en urgence l'initiative de l'UE sur les pollinisateurs afin de mettre en place un nouveau cadre de surveillance des abeilles et autres pollinisateurs dans toute l'Union.
Consommer local permet d'encourager l'économie locale, de réduire les émissions dues au transport et de manger des produits de saison. Consommer des produits issus de l'agriculture biologique (dans la mesure du possible…). Manger moins de viande. Acheter du poisson issu de pêcheries gérées.
La biodiversité, l'ensemble de tous les êtres vivants sur notre planète, décline à un rythme alarmant ces dernières années. Les activités humaines, telles que les changements d'utilisation des terres, la pollution et le changement climatique en sont la principale cause.
L'Homme est aussi capable de protéger son environnement. Il peut créer des parc et des réserves naturelles dans lesquelles les lois et les règlements protègent la vie sauvage et interdisent par exemple, d'y chasser, d'y circuler avec des engins motorisés, d'y construire des routes, des habitations, etc ...
Que faire pour préserver les écosystèmes
Encourager l'utilisation des énergies renouvelables. Mettre fin à l'utilisation de produits à usage unique, et acheter des produits seulement s'ils nous sont vraiment nécessaires. En bref, réduire notre consommation afin de préserver les ressources naturelles.
La biodiversité assure notre qualité de vie en nous rendant bien des services. Les enjeux de sa préservation sont majeurs car il en va de l'avenir de l'Humanité. Les végétaux terrestres, mais aussi des microalgues marines, produisent l'oxygène que nous respirons. Ils purifient l'air en captant certains polluants.
En aménageant le territoire, l'homme modifie son environnement naturel : il détruit parfois des milieux de vie. Cependant, il prend peu à peu conscience des dangers qu'il fait courir à la planète et commence à restaurer des milieux qu'il a transformés.
Actuellement, l'homme a un effet plutôt destructeur sur la nature : il rase des forêts, construit des routes, utilise des produits chimiques qui tuent massivement certains insectes, pêche plus que nos océans ne le permettent… La biodiversité souffre de ces activités et décline fortement.
L'effet de serre est déséquilibré par les activités humaines, en particulier l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et, par conséquent, accentuent le réchauffement de notre planète.
État actuel de la planète et de la biodiversité
Gilles Boeuf fait état de l'érosion de la biodiversité et présente les quatre grands facteurs qui peuvent être associés à cette dynamique : destruction et pollution, surexploitation des ressources, dissémination d'espèces, changement climatique.
La pollution, y compris l'utilisation de produits chimiques, de combustibles fossiles et de plastiques, perturbe les écosystèmes de la Terre et, ce faisant, nuit aux espèces et les force à modifier leurs habitudes.
La préservation des milieux passe notamment par la protection et le renforcement des « corridors écologiques » ou réseaux d'échanges sur le territoire, afin que les espèces animales et végétales puissent communiquer, circuler, s'alimenter, se reproduire ou se reposer.
D'après l'impact des changements globaux sur ce phénomène, il faudrait inclure des mesures climatiques, d'utilisation des terres, de restauration/préservation des espèces endémiques (spécialistes natives) et de limitation des invasions par les espèces généralistes.