Pour Louis-Napoléon, la manœuvre prive l'ennemi commun de moyen d'action légale. Mais cette compromission avec les membres du parti de l'Ordre ne peut le satisfaire d'autant plus que le suffrage populaire est l'un de ses principes et que la nouvelle loi lui retire des électeurs.
Dans un premier temps il justifie le retour de l'Empire, tout en s'efforçant de rassurer le peuple quant à ses intentions et lui permettant d'annoncer son programme. Louis Napoléon Bonaparte cherche à légitimer le retour de l'Empire.
Étant limité à un seul mandat et profitant des divisions politiques de l'époque, il organise un coup d'État en 1851 et accroît son pouvoir. Un premier plébiscite organisé auprès du peuple prolonge son mandat de dix ans, mais c'est le second qui marque un véritable tournant.
Mais le Directoire n'arrive pas à régler les difficultés économiques et est détesté par les Français. Certains Directeurs demandent au général Bonaparte son aide pour changer le régime, par la surprise et la force : c'est-à-dire par un coup d'État.
Le 10 décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, est élu président de la République avec 75% des suffrages exprimés contre Louis-Eugène Cavaignac (20%) et Alexandre Ledru-Rollin (5%).
Les 20 et 21 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte demande aux Français s'ils approuvent son coup d'État lors d'un plébiscite (les électeurs doivent répondre par oui ou par non à une question). 76% des votants acceptent le coup d'État et confirment ainsi Louis-Napoléon au pouvoir.
Avec la complicité de chefs militaires, Louis-Napoléon Bonaparte prend le pouvoir : c'est le coup d'État du 2 décembre 1851. Il fait arrêter les opposants monarchistes et républicains, puis dissout l'Assemblée. La IIe République cesse d'exister.
Conformément à son appel au peuple, Louis-Napoléon rétablit le suffrage universel masculin et convoque les Français, les 20 et 21 décembre 1851, « 10 jours seulement après l'élimination des derniers nids de résistance », afin de se prononcer par plébiscite sur les réformes du « prince-président ».
Le coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799) permet au général Napoléon Bonaparte et à ses soutiens politiques, financiers et militaires de renverser le Directoire (régime républicain mis en place en 1795 par la bourgeoisie française), qui n'arrive pas à faire face à ses nombreux ennemis intérieurs et ...
La technique de base du coup d'État consiste à s'emparer des organes centraux de l'État ou à les neutraliser, en occupant leurs lieux de fonctionnement qui sont aussi les lieux symboliques du pouvoir. C'est ainsi que procéda Napoléon Bonaparte, lors de son coup d'État du 18 brumaire.
Il contrôle la population en recourant à la censure, à la police, à l'armée et aux préfets. Cependant, paradoxalement l'instauration de cette dictature s'est fait grâce à l'approbation des Français, officiellement soumis à un vote (plébiscite), même si on peut douter de leur liberté de vote.
Napoléon Bonaparte est d'abord un jeune général de l'armée de la République. Il défend les idées de la révolution et se bat contre les royalistes. Il remporte de nombreuses victoires et est très aimé de ses soldats. En novembre 1799, il organise un coup d'Etat et devient premier consul.
Bonaparte divise le pouvoir législatif en 4 assemblées. Le Conseil d'Etat élabore la loi. C'est le tribunal qui discute la loi, c'est le corps législatif qui vote la loi et enfin c'est le Sénat qui la vérifie. Napoléon maintient le suffrage universel, la population vote pour des listes et lui, choisit les élus.
Il devient alors l'un des opposants les plus célèbres à Napoléon III. Victor Hugo met en effet sa plume au service de son engagement politique contre l'empereur. Il proclame les grands principes de libertés et de justice et refuse même de rentrer en France lors de l'amnistie des proscrits en 1859.
Napoléon III a l'ambition de transformer Paris pour l'embellir et l'assainir d'une part, et d'autre part pour en faire une capitale politique moderne et attractive en Europe. En annexant les communes limitrophes, la ville gagne en superficie et en habitants.
Le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), leur président annonce au Conseil des Anciens la découverte d'un complot jacobin et leur fait voter le transfert des conseils à Saint-Cloud, ainsi que la nomination de Bonaparte au commandement des troupes de Paris.
Le 18 brumaire (an VIII). Date à laquelle Bonaparte fit le coup d'État qui devait aboutir à l'instauration du Consulat : 1. ... le 18 brumaire s'accomplit; le gouvernement consulaire naît, et la liberté meurt.
En quelques années, la Révolution française a transformé la France. D'une monarchie absolue et de droit divin, le pays voit se succéder la Première République, la Terreur, puis le Directoire. Avec son coup d'État le 18 brumaire, Napoléon Bonaparte semble avoir mis fin à la Révolution Française.
Le coup d'Etat du 18 et 19 brumaire an VIII (9 et 10 novembre 1799) permet à Napoléon Bonaparte de mettre en place un nouveau régime : le Consulat.
L'idée politique de Napoléon Bonaparte est «l'Autorité dans la Démocratie », tentative de synthèse des différents courants qui se sont opposés lors de la Révolution française.
En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon tente de briser les coalitions montées et financées par le royaume de Grande-Bretagne et qui rassemblent, à partir de 1792, les monarchies européennes contre la France et son régime né de la Révolution.
Le 9 novembre 1799 (18 Brumaire An VIII, selon le calendrier républicain), le général Napoléon Bonaparte met fin au régime du Directoire par un coup d'État parlementaire. Il instaure un nouveau régime, le Consulat, qui ouvre la voie à sa propre dictature.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
Son ascension fulgurante, obtenue par des conquêtes militaires victorieuses, l'ampleur inédite des dernières déroutes ainsi que ses deux exils ont fait de ce personnage majeur de l'Histoire de France et de l'Europe une figure légendaire, tout au long des siècles qui ont suivi son parcours.