Le Bacillus thuringiensis var. israelensis (Bti) est devenu en quelques années le « fer de lance » des opérations de lutte contre les moustiques. Le Bti fabrique des toxines dont l'ingestion est fatale pour les larves – surtout pour celles du genre Aedes – tout en restant inoffensive pour l'homme et la faune non cible.
(iv) La lutte chimique : larvicides (par exemple : pulvérisation larvicide avec du téméphos) et adulticides (fumigation, pulvérisation intradomiciliaire à effet rémanent, moustiquaires imprégnées d'insecticides, etc.)
Les huiles essentielles les plus populaires pour tenir les moustiques à distance sont l'huile essentielle de géranium (Pelargonium x aspergonium), l'huile essentielle de basilic (Ocimum basilicum) et l'huile essentielle de citronnelle (Cymbopogon citratus).
La Citronnelle de Java, la championne et la plus connue en tant que répulsif anti-moustique. Le Géranium Rosat, riche en monoterpénols, qui possède des propriétés antifongiques et anti-infectieuses. Elle est aussi capable d'éloigner les insectes.
Les moustiques ne supportent pas l'odeur du citron vert et des clous de girofle. Pour réaliser un parfait répulsif avec ces deux ingrédients : Découper un citron vert, puis piquer ce dernier de clous de girofle ; Placer le tout dans la chambre ou dans les autres pièces fréquentées par les moustiques.
La molécule la plus efficace est le DEET. Recommandé par l'OMS dans les zones tropicales, le DEET est le meilleur moyen d'empêcher les moustiques de sentir la présence de l'homme.
Méthodes de lutte chimique
La lutte chimique repose sur l'emploi de pesticides synthétiques, inorganiques, botaniques et biologiques. Ces produits tuent les ennemis ciblés, en limitent les populations et sont d'importants outils de protection des cultures quand ils font partie d'un programme de LI.
Il convient de planter de la citronnelle, des géraniums, du basilic ou de la lavande puis de les placer au bon endroit : au bord des fenêtres, sur une terrasse ou sur un balcon. Les odeurs de ces plantes dites insectifuges repoussent efficacement les moustiques tigres.
La lutte biologique classique consiste en l'introduction d'espèces exotiques capable de réguler à long terme les populations d'un ravageur. La population d'un ravageur peut augmenter à la suite de la disparition de ses ennemis après utilisation massive de pesticides.
La lutte biologique favorise donc la biodiversité. In fine, elle a potentiellement des effets positifs sur la santé humaine en permettant de réduire l'usage des pesticides.
On peut aussi classer les méthodes physiques selon le mode d'utilisation de l'énergie, soit la lutte mécanique, lutte thermique, lutte électromagnétique et lutte pneumatique.
Contre les ravageurs, d'autres techniques s'apparentent à la lutte biologique : la lutte autocide, qui consiste à lâcher des mâles stériles afin d'enrayer une attaque, l'utilisation de phéromones sexuelles pour piéger les mâles ou les désorienter, ou encore l'utilisation de plantes compagnes pour repousser certains ...
Conclusion. La lutte biologique est la solution aux déséquilibres qui se multiplient du fait de l'utilisation des produits chimiques. Ces déséquilibres provoquent une multiplication anormale des ravageurs les plus résistants.
Quelques moyens de lutte contre les moustiques : - utilisation de moustiquaires imprégnées ; - suppression des gîtes larvaires ; - épandage de couche de pétrole ou d'huile de vidange { la surface des eaux stagnantes ; - lutte chimique ; - lutte biologique.
La lutte biologique met en jeu l'élevage en masse et le lâcher d'ennemis naturels tels que des parasitoïdes ou des prédateurs afin de lutter contre les insectes nuisibles d'une manière respectueuse de l'environnement.
Les fongicides sont des solutions mises au point pour maîtriser le développement ou la présence des champignons parasites des végétaux. Il existe aujourd'hui sur le marché deux principaux types de fongicides : les fongicides préventifs et les fongicides curatifs.
Pour limiter les ravageurs, rien de tel que de disposer de leurs prédateurs autour du potager. On peut attirer ceux-ci, en installant des plantes hôtes, des abris ou encore en aménageant des milieux adéquats.
Le vinaigre blanc est parfait pour faire fuir les moustiques, ainsi que tous les insectes indésirables. Versez un peu de vinaigre dans une petite coupelle, que vous placerez aux endroits stratégiques de la maison : les rebords de fenêtres, la chambre, le salon, la cuisine...
Tout d'abord, les odeurs fortes les répugnent : les huiles essentielles de citronnelle, de clou de girofle, de lavande, d'eucalyptus, de menthe poivrée. Sans oublier le vinaigre, le citron, et la fragrance particulière des géraniums odorants.
Habillez les de préférence avec des vêtements couvrants et légers. Comme pour vous, faites-les dormir sous une moustiquaire. Pensez aussi à placer de la lavande ou de la citronnelle près de vos fenêtres. Evitez les diffuseurs électriques et les répulsifs à appliquer directement sur la peau.
Selon une étude américaine parue dans le magazine Nature Communications, certaines teintes ont le pouvoir d'éloigner les moustiques. Ainsi, il faudrait porter des vêtements de couleur bleu clair ou pastel, vert clair, mauve ou encore blanc, pour éviter les piqûres de moustiques.
Des études ont démontré que les moustiques étaient attirés par les bactéries présentes sur la peau. Souvent, les insectes piquent davantage les pieds et les chevilles car c'est sur cette partie du corps que se trouvent le plus de ces bactéries.
Sont qualifiés « d'ennemis des plantes » ou de « ravageurs » l'ensemble des animaux : insectes, acariens, gastéropodes, oiseaux ou rongeurs qui se nourrissent de plantes cultivées. Dans la maison, leur nombre est limité, mais leurs actions rapides et violentes les font redouter à juste titre.