Sensibiliser les acteurs à l'éducation inclusive permet à tous les enfants, qu'importe leurs caractéristiques, besoins et compétences, d'être pris en compte dans la création des programmes éducatifs et de lutter ainsi contre les discriminations dont ils pourraient être victimes.
Deux voies s'offrent pour combattre le handicap : soit diminuer la déficience et l'incapacité, soit modifier l'environnement et les normes sociales (comme les exigences à l'école ou au travail).
Contactez police secours par téléphone au 17 ou par SMS au 114. Appelez le 3919 : Violences Femmes Info, appel anonyme et gratuit, 24h/24 – 7j/7 ou consultez la plateforme de lutte contre les violences du gouvernement. Rendez-vous sur la plateforme de signalement dédiée du service public. Utilisez l'application FLAG!
Démarches pour bénéficier d'un accompagnant des élèves en situation de handicap. Pour bénéficier d'un accompagnement par un AESH, vous devez faire une demande d'aide humaine auprès de la MDPH. La demande est évaluée par une équipe technique (appelée équipe pluridisciplinaire d'évaluation).
Voici les critères dont l'usage sélectif est a priori prohibé par le droit pénal : origine, sexe, situation de famille, grossesse, apparence physique, patronyme, état de santé, handicap, caractéristiques génétiques, mœurs, orientation sexuelle, identité sexuelle, âge, opinions politiques, activités syndicales, et « ...
La discrimination n'est pas un phénomène récent et demeure difficile à combattre malgré, ces dernières années, l'adoption de lois de plus en plus répressives contre les auteurs de faits discriminatoires et la création de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité (HALDE) en décembre 2004.
La discrimination éducationnelle est le fait de ne pas avoir accès à l'éducation scolaire pour divers motifs racistes. Ce qui est contraire aux droits de l'homme et aux droits de l'enfant (article 28).
La discrimination a des conséquences graves pour la société : consolidation des préjugés, recul de l'état de droit, perte de confiance dans la justice, perte de crédibilité des institutions et des politiques publiques, légitimation de la violence au sein des organisations et du travail.
– Accepter les différences. – Confronter ses jugements à ceux d'autrui dans une discussion ou un débat argumenté et réglé. – Développer les aptitudes au discernement et à la réflexion critique. – Respecter autrui : avoir conscience de sa responsabilité individuelle.
L'âge, le sexe, l'origine ethnique, la religion ou encore l'orientation sexuelle en sont les principaux motifs, rappelle l'étude. En Europe, le motif de discrimination le plus répandu reste l'âge, de l'avis des personnes interrogées, qui sont 9% à le considérer (et 12% en France).
La HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité) est une autorité administrative indépendante créée en décembre 2004. Elle est compétente pour toutes les discriminations, directes ou indirectes, prohibées par la loi ou par un engagement international.
Ces discriminations recouvrent des moqueries, des mises à l'écart, des traitements injustes ou des refus de droit pour raison de santé ou de handicap. Les discriminations les plus souvent déclarées sont des moqueries ou des insultes.
Les handicapés subissent les mêmes formes de discrimination: taux élevés de chômage, préjugés concernant leur productivité et, souvent, exclusion du marché du travail. Ils se heur- tent également à une discrimination à l'embauche.
Le handicap reste, pour la sixième année consécutive, le premier motif de discriminations, devant l'origine et l'état de santé. Principaux obstacles pour les 12 millions de Français concernés ? L'emploi et les biens et services privés (litige commercial, assurance, banque, consommation, transport...).
Tout élève a droit au respect de son intégrité physique et de sa liberté de conscience. Il a également droit au respect de son travail et de ses biens. Il dispose de la liberté d'exprimer son opinion à l'intérieur des établissements scolaires. Il en use dans un esprit de tolérance et de respect d'autrui.
L'inégalité des chances à l'école est une réalité sociale qui persiste. C'est le principe selon lequel un enfant, suivant la classe sociale dont il est issu, n'aura pas la même chance de réussite qu'un enfant issu d'une classe sociale différente.
Dès le plus jeune âge, les résultats des élèves sont liés en partie au milieu social de leurs parents. Les écarts se creusent au fil de la scolarité car le système scolaire français cherche davantage l'excellence d'une minorité de très bons élèves qu'à tirer vers le haut les enfants en difficulté.
Vous pouvez également entrer en contact avec des bénévoles volontaires de l'Apajh, de l'APF et de l'Unapei, principales associations représentatives des personnes handicapées et de leurs familles en France, pour mettre en place des séances de sensibilisation en classe.
Sensibiliser les enfants à la différence, au handicap leur permet de mieux comprendre le monde qui les entoure tout en développant leur empathie. L'objectif est aussi d'introduire le sujet de l'inclusion dans les familles pour entamer discussions et échanges entre enfants et adultes.
Pour qu'une sensibilisation soit efficace, celle-ci devra permettre de modifier des habitudes, des comportements, des croyances, des convictions ; pour cela, elle devra être abordée comme un projet à part entière et non pas comme un « one shot ».