Un traitement orthophonique administré par un orthophoniste est le traitement le plus courant pour ce trouble. Certains médicaments ont été utilisés en vue d'améliorer la récupération de la parole.
L'aphasie est causée par
Une lésion des zones spécifiques du langage, qui se situent dans le cerveau. Toute personne souffrant d'une atteinte cérébrale, avec une certaine acquisition du langage, peut devenir aphasique (à ne pas confondre avec les troubles du développement du langage, appelés «dysphasies»).
L'aphasie est une perte partielle ou complète de la capacité à s'exprimer ou comprendre le langage écrit et parlé. Elle provient de la lésion des aires du cerveau qui contrôlent le langage. Les personnes peuvent avoir des difficultés à lire, écrire, parler, comprendre ou répéter une langue.
Dans environ 90 à 95 % des cas de troubles du langage post-lésionnels (aphasies), le dommage est localisé dans l'hémisphère cérébral gauche. Les atteintes de l'hémisphère droit sont responsables des 5 à 10 % restants des cas d'aphasie.
L'aphasie est un problème fréquent après un AVC. Un traitement orthophonique administré par un orthophoniste est le traitement le plus courant pour ce trouble. Certains médicaments ont été utilisés en vue d'améliorer la récupération de la parole.
Des examens de la fonction cérébrale peuvent être réalisés par un neuropsychologue ou un orthophoniste pour compléter le diagnostic. Enfin, des examens d'imagerie, une TDM (tomodensitométrie) ou une IRM (imagerie par résonnance magnétique) sont effectués afin de déterminer la lésion cérébrale en cause dans l'aphasie.
Causes de l'aphasie
L'aphasie n'est pas une maladie avec laquelle on né, elle n'est pas héréditaire ou génétique. Elle est causée par une lésion cérébrale, qui va toucher l'aire du langage.
Pour réapprendre à parler après un AVC, il faut entrainer le cerveau encore à contrôler la parole. Pour effectuer cette tâche, vous appuierez sur la neuroplasticité, qui permet à votre cerveau de former de nouvelles voies neuronales qui prendront la relève de vos fonctions de la parole.
Qu'est-ce que l'aphasie ? Impossibilité de prononcer certains mots, se sentir confus, avoir des difficultés d'élocution... l'aphasie est un trouble du langage est assez fréquent. Bien souvent, il s'agit d'une séquelle d'accident vasculaire cérébral, de traumatisme crânien ou encore de tumeur cérébrale.
L'évolution, lentement progressive, mène à une intensification des troubles langagiers. En dehors du langage il n'y a pas d'autre handicap durant de longues années. Après des années d'évolution, on observe parfois des troubles plus diffus concernant par exemple la concentration, la mémoire ou encore le comportement.
C'est ce qu'on appelle le manque du mot. Notre collaboratrice Sonia Lupien, chercheuse en neurosciences, explique que c'est une manifestation du processus normal du vieillissement du cerveau, qui ne témoigne pas nécessairement d'un début d'alzheimer.
On distingue deux types d'aphasies progressives : l'aphasie de type non fluent, et l'aphasie de type fluent. Chez la personne atteinte d'aphasie de type non fluent, le débit verbal est de plus en plus réduit, allant jusqu'au mutisme.
"Il nous arrive à tous de ne pas terminer nos phrases. Il suffit de penser à autre chose, d'être fatigué… En revanche, chez les patients atteints d'aphasie, il y a des troubles comme des mots déformés, le manque de mots, des troubles de compréhension…et un trouble important qui est la maîtrise de la syntaxe.
une faiblesse d'un seul côté de votre corps. un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage dans les bras ou dans les jambes. une difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres. des troubles de la vue, comme une vision double ou l'incapacité de voir, surtout d'un œil.
L'aphasie regroupe les capacités de compréhension et de production du langage. Les personnes malades Alzheimer perdent le sens des mots et leurs phrases deviennent incohérentes. Cependant, une personne qui n'est plus capable de s'exprimer peut avoir gardé une compréhension du langage intacte.
On parle d'aphasie quand un individu a perdu totalement ou partiellement la capacité de communiquer, c'est-à-dire de parler ou de comprendre ce qu'on lui dit.
De nombreux survivants d'AVC subissent un mémoire faible et, heureusement, suivant qu'il s'agit d'un effet cognitif, la récupération de la mémoire est souvent possible par la rééducation cognitive.
Lorsqu'on souffre d'aphasie, il faut tout d'abord accepter le handicap de communication, et par conséquent s'ouvrir au maximum à son environnement. Il faut communiquer autant que possible avec sa famille, des aidants, des professionnels de santé, les associations d'aphasiques, c'est très important.
Communiquer avec un patient aphasique demande de la pa- tience et de la sensibilité, mais également des connaissances approfondies des troubles en présence. Le respect de certaines règles simples permet de faciliter la communication. ser un mot à la place d'un autre (ex.: café pour thé, lunettes pour pantoufles, etc.)
Il apparaît que parmi les patients ayant survécu pour être évalués six mois après la survenue de l'AVC, ceux qui étaient indépendants pour les tâches de la vie quotidienne avaient une survie médiane de 9,7 ans, contre 6 ans pour ceux qui étaient dépendants.
Douze paires de nerfs crâniens sont décrites ; ceux impliqués dans l'innervation des organes de la parole sont principalement les nerfs V (trijumeau), VII (facial), IX (glosso-pharyngien), X (vague, ou pneumogastrique), XI (accessoire) et XII (hypoglosse).
Types d'aphasie
Souvent, une alexie (perte de la capacité à lire les mots) est également présente. Aphasie expressive (motrice, non fluente ou de Broca): la capacité à produire les mots est altérée, mais la compréhension et la capacité à conceptualiser sont relativement préservées.