LE BORE-OUT : SYMPTÔME DE L'ENNUI AU TRAVAIL
Ce syndrome se déclenche donc à cause d'un manque de travail, qui génère un ennui conséquent et finit par provoquer une insatisfaction dans le milieu professionnel. De plus en plus répandu, le bore-out vient ronger le moral de certaines personnes.
Mon secret : Les pauses. Courtes mais à fréquence régulière afin de décompresser. Si je ne sors pas la tête de l'ordinateur, je pense que je deviendrais fou ! Prendre du recul, souffler un peu de temps à autres, ça me permet de tenir la journée et de mieux gérer le stress. »
L'ennui revêt de nombreuses facettes : il peut être lié à la consommation d'alcool, de drogues, au stress, à des problèmes de santé, au décrochage scolaire, à l'échec, etc.
L'ennui est un sentiment d'être fatigué, agité ou mal à l'aise par manque d'intérêt. Cela peut aussi être un symptôme de trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité ou de dépression. Lorsque vous vous ennuyez, vous pourriez avoir l'impression qu'il n'y a rien à faire.
L'ennui est une émotion se manifestant sur le plan physiologique par une baisse de l'énergie et une somnolence envahissante. Sur le plan psychologique, il nous permet de prendre de la distance, de nous détacher de notre corps et de notre environnement pour réfléchir sur nous-mêmes.
Changer d'attitude par rapport au travail c'est le mettre à sa juste place et réhabiliter tous les autres domaines de la vie. Pour cela, il faut enlever le plus possible l'affect que vous investissez sur lui. Etre là, bien faire son job, avoir des bons résultats oui, mais sans implication émotionnelle.
Elaborez votre projet en ne négligeant aucune piste. Exprimez sans crainte la frustration que vous ressentez à exécuter parfaitement des tâches qui ne vous excitent plus : vos compétences ne sont pas en cause, mais bien votre envie de poursuivre dans la même voie.
Jouer aux jeux vidéo
Ce type de divertissement consommé de manière modérée n'a que des avantages. L'offre en matière de jeux vidéo s'est beaucoup élargie au cours de ces dernières années. Au travail, il est possible de jouer depuis son ordinateur ou alors son smartphone.
L'ennui permet à notre cerveau de se régénérer, pour regagner toute sa productivité et sa performance et éviter l'épuisement mental. « Intégrons le fait qu'il est normal, qu'il est même bien d'être inactif. » Au quotidien, nous n'avons que très rarement le luxe de n'avoir rien à faire.
Ne pas supporter l'ennui peut être le signe d'autres pathologies, comme l'anxiété ou le narcissisme caché. Vivre des situations ennuyantes active les zones du cerveau associées à l'errance mentale.
Rien de plus efficace qu'une petite séance d'étirements pour prendre soin de nos muscles. Le yoga. Dès que l'on a quelques minutes pour soi, on se met au yoga. Cette activité apaise notre mental, réduit le stress et distrait notre esprit.
Fatigue et ennui se comprennent ensemble. Leur dynamique est au centre de ce vécu paradépressif. L'ennui est une altération du « vécu de valoir », de la valeur des choses ; rien ne vaut. Pourquoi faire ceci ou cela puisque les choses ne valent rien.
En effet, si l'ennui s'accompagne de tristesse, d'envie de pleurer, de dormir, de fuir les autres et qu'en plus il a tendance à occuper la majeure partie de vos journées, c'est peut-être le signe qu'un mal être plus important s'installe de façon insidieuse.
La dopamine bloque les neurones qui font dormir
À l'inverse, l'inhibition de ces mêmes neurones diminue très fortement les durées de sommeil. Il semble donc que les activités plaisantes inhibent l'activité de ces neurones à récepteurs de type A2.
Fatigue, déprime, baisse de l'estime de soi… quand « s'ennuyer à mourir » au travail, devient dangereux pour votre santé : attention au bore-out ! N'avoir rien à faire au travail serait aussi mauvais pour la santé que de trop travailler.
Dans tous les cas, le salarié doit dénoncer tout manquement de l'employeur surtout s'il s'apparente à des faits de harcèlement. Si le salarié considère en outre que sa santé est en péril, le recours au droit de retrait peut être une solution. Le salarié peut aussi alerter les représentants du personnel.
Certaines situations professionnelles peuvent justifier de ne plus, ou pas, avoir envie de travailler. Le burn-out et le bore-out en sont deux exemples concrets. Ce sont deux syndromes d'épuisement professionnel. Le premier par surcharge de travail, le second par manque de travail.
En effet, les causes d'un mal être au travail peuvent être très nombreuses : l'ambiance avec ses collègues, les relations avec son manager ou les clients de l'entreprise, la nature des tâches à accomplir, les horaires etc. Souvent on sait que cela ne va pas, mais on a dû mal à identifier la cause exact.