Le plus souvent, la marche est possible dès le jour de l'intervention, avec le port d'une attelle adaptée qui se place aisément dans une chaussure de sport large. En effet, le patient est rarement hospitalisé et repart le jour même (principe de la ligamentoplastie de cheville en ambulatoire).
Afin de lutter contre l'œdème (gonflement de la cheville et du pied) qui est souvent présent après cette chirurgie, il est conseillé de mettre la jambe le plus souvent possible en hauteur (au-dessus du plan du cœur). De glacer la cheville 20 min matin et soir.
Un arrêt de travail de 6 semaines à 3 mois est à prévoir. La reprise des activités sportives douces (vélo-natation) est débutée à 6 semaines, la course à 3 mois. Une visite de contrôle post-opératoire à J7 pour contrôle cicatriciel, J45 avec radiographie de contrôle pour reprise de l'appui, et 3 mois sont nécessaires.
La mobilisation peut être plus précoce qu'avec le traitement orthopédique, mais il faut compter plus de 8 semaines pour pouvoir re solliciter la cheville normalement."
La disparition des blocages est rapide après l'intervention. La reprise normale de la marche sans boiterie survient en général courant du 1er mois. Le résultat sur la douleur peut dépendre de l'existence de lésions cartilagineuses sous-jacentes. Un traitement médical complémentaire peut alors s'avérer nécessaire.
Au niveau des membres supérieurs les vis, plaques et clous sont retirés 6 mois à 1 an après la première intervention au cours d'une seconde intervention chirurgicale au bloc opératoire.
Lorsque l'on parle de fracture de la cheville, c'est bien souvent les malléoles qui ont subies. Dans le milieu professionnel, les chaussures de sécurité intégrant une protection de la malléole sont systématiquement des chaussures de sécurité montantes.
Asseyez-vous avec le pied placé sur une serviette au sol. Sans bouger le genou, tournez la plante du pied vers l'intérieur en tirant la serviette. Levez le pied, replacez-le dans la position de départ et répétez. Marchez sur 5 mètres en exagérant le mouvement talon-orteil, un pied à la fois.
Dans un premier temps, ce travail musculaire sera réalisé en décharge et manuellement avec une poussée du pied contre résistance sur la main du kinésithérapeute. Secondairement, les exercices de rééducation de la cheville intégreront des poids pour augmenter l'intensité de résistance.
Assurez-vous que le talon soit bien appuyé à l'arrière et au fond de celle-ci. 2) Refermer le chausson sur la jambe et le pied. 3) Installer le protecteur de plastique sur le devant de la jambe. 4) Fermer les courroies velcros en commençant par celle du milieu pour aider à pousser la cheville à l'arrière de la botte.
En clair, allongez votre jambe le plus souvent possible. Cela évitera que la cheville continue à gonfler. La nuit, n'hésitez pas à poser votre pied sur un oreiller ou un gros coussin pour que votre cheville touchée soit légèrement plus haute que le reste de votre corps.
En réalité vous devez, dès que possible, mobiliser votre cheville pour limiter son enraidissement et drainer son oedème. Nous vous conseillons donc de débuter la rééducation dès les premiers jours, même si vous portez l'attelle.
Vous pouvez utiliser des béquilles pour vous soutenir partiellement, mais vous pouvez commencer à marcher sur la jambe blessée dès que vous êtes à l'aise, ou selon les recommandations de votre médecin. Il est aussi possible que vous boitiez durant quelques semaines après le retrait du plâtre.
En effet, quelques règles simples apportent un soulagement rapide : la mise au repos de la cheville, l'application de glace (une dizaine de minutes, quatre fois par jour), une compression locale à l'aide de bandes élastiques et le maintien de la jambe en l'air aussi souvent que possible.
EXERCICE 1
Poussez votre pied vers le bas le plus loin possible et tenez 5 secondes. Pousser votre pied vers le haut et tenez 5 secondes le plus loin possible et tenez 5 secondes. A chaque séance, répétez ces 2 mouvements 10 fois.
Fracture simple
Si aucun fragment osseux n'a bougé, le traitement peut être orthopédique : la cheville est immobilisée dans un plâtre, une attelle ou une botte de marche pendant plusieurs semaines (six en moyenne).
Une reprise d'appui introspective
Son médecin traitant lui conseille de ne pas poser le pied durant quinze jours à trois semaines. Il le reposera au bout de 10 jours avec des béquilles en veillant à exercer peu de pression.
À quoi s'attendre maintenant : Après le retrait d'un plâtre, il est normal d'avoir un peu de douleur, d'enflure et de raideur au niveau de l'articulation durant quelques jours, et d'observer une atrophie des muscles du bras durant quelques semaines. De plus, la peau du bras sera très sèche.
La botte orthopédique ne nécessite aucune modification particulière pour que le patient puisse supporter son poids et marcher. Cependant, avec certaines fractures, le retrait temporaire de la botte peut entraîner de pires résultats de guérison et cela peut constituer un désavantage par rapport au plâtre.
Après une semaine ou deux, la douleur la plus intense est généralement passée. Ensuite, l'os fracturé et les tissus mous environnants commencent à guérir. Cela prend quelques semaines et la douleur que vous pouvez ressentir à ce stade est appelée douleur subaiguë. Le dernier stade est la douleur chronique.
Elle peut occasionner une gêne, voire un danger, si les mouvements, que vous pouvez être amené à faire, occasionnent des douleurs. Raison pour laquelle conduire avec une attelle pourrait malgré tout vous être reproché et donner lieu à verbalisation.
Les broches doivent souvent être retirées au bout de quelques semaines car elles peuvent bouger. Les clous, les plaques vissées doivent rester souvent de 12 à 18 mois jusqu'à l'obtention d'une consolidation osseuse complète.
Il consolide difficilement à cause de sa localisation, de son importante mobilisation dans les mouvements de force mais surtout de sa faible vascularisation. On parle de pseudarthrose lorsqu'une fracture n'a pas consolidé au bout de 6 mois et qu'elle ne pourra plus consolider en dépit d'une nouvelle immobilisation.
Les complications chirurgicales comprennent les fractures per- et postopératoires dues à la fragilité osseuse, les lésions iatrogènes peropératoires, les infections ainsi que les risques plus généraux liés à l'anesthésie. Le taux de complications est difficile à apprécier.