Les coraux se reproduisent en pondant des œufs. On appelle cela une reproduction de masse. En effet, les polypes libèrent en même temps des millions de petites billes multicolores (des cellules sexuelles). Cela peut durer pendant six jours.
Les coraux des récifs construisent leur squelette calcaire lentement, plus ou moins densément selon les facteurs de l'environnement. Un corail massif grandit de 1 centimètre de diamètre par an, alors qu'un corail branchu croît environ de 10 centimètres par an. Les mécanismes de croissance du corail sont complexes.
Le corail est un animal qui peut se reproduire de façon asexuée, par bourgeonnement des polypes et de façon sexuée en fabriquant des gamètes qui vont réaliser la fécondation.
Les coraux sont des animaux, pas de doute. Leurs cellules ne possèdent ni paroi cellulosique (une caractéristique des végétaux), ni plastes (des inclusions présentes dans les cellules végétales). Ils appartiennent à l'embranchement des cnidaires, comme les méduses.
La formation du squelette des coraux : biominéralisation
Au cours de l'évolution, certaines espèces ont développé une capacité à former des structures rigides minéralisées en associant minéraux et molécules organiques. Ce mécanisme s'appelle la biominéralisation.
Les coraux sont en fait des petits animaux, appelés polypes, en forme de minianémone de mer qui peuvent constituer des colonies. Ces polypes fabriquent un squelette commun qui pour certaines espèces deviennent les bases fondatrices d'un récif corallien.
Dans nos assiettes, le corail est un élément qui divise. Possédant un fort goût iodé, il ne plaît pas à tous les palais. Mais il est parfaitement comestible. Si vous n'avez pas encore goûté au corail, sachez que celui-ci peut se cuisiner de plusieurs façons et même ajouter une saveur supplémentaire à vos plats de fête.
En tant que colonies, les grands récifs coralliens semblent être les plus vieux animaux coloniaux vivants du monde. La longévité de certaines colonies dépasse de loin celle des tortues géantes des Galápagos, vivant plus de 200 ans. Certaines auraient peut-être plusieurs milliers d'années selon certains experts.
La grande barrière est victime de l'acanthaster pourpre, une étoile de mer vorace et venimeuse qui se nourrit du corail. La multiplication de ses « couronnes d'épines » serait due aux engrais agricoles rejetés dans la mer. Ils favorisent l'apparition d'algues, dans lesquelles ces étoiles de mer pondent leurs œufs.
Pour les poissons et autres animaux marins, les coraux sont de véritables abris contre les prédateurs, mais aussi une zone de reproduction et de nurseries pour de nombreuses espèces. Ce sont les socles essentiels de la vie marine des tropiques.
On trouve donc des récifs de coraux dans une grande variété d'habitats, des régions tropicales à la Mer du Nord, dans les mers chaudes d'Asie ou froides comme la Grande-Bretagne, de 0 à 4 000 mètres de profondeur, mais seuls les coraux tropicaux forment de grandes barrières et récifs à faible profondeur.
L'ovaire produit un ovule qui va cheminer dans la trompe et y rencontrer (peut-être…) un spermatozoïde, il peut alors y avoir fécondation. L'embryon doit se fixer à la paroi de l'utérus. Sous l'action d'hormones la paroi de l'utérus s'est épaissie.
Pour obtenir un nouvel être vivant par reproduction sexuée, différents phénomènes se succèdent : La rencontre des cellules reproductrices mâles et femelles : les spermatozoïdes et les ovocytes. La fécondation, union de ces cellules reproductrices mâle et femelle, aboutissant à la formation d'une cellule-œuf.
Les premières barrières coralliennes sont datées de 500 millions d'années mais sont édifiées par des espèces aujourd'hui disparues. Les coraux constructeurs de récifs modernes, les Scléractiniaires, apparaissent au secondaire, il y a 250 millions d'années.
Dans ce dernier cas, les coupes, avec chacune un polype, se soudent les unes aux autres pour former une colonie qui comprendra des milliers d'individus clones, une sorte de condominium dans lequel les locataires y trouvent un avantage écologique à plusieurs niveaux: protection, alimentation, reproduction, stabilité ...
Si la plupart des coraux durs sont sessiles, de nombreux coraux mous comme les coraux cuirs peuvent bouger, ils sont vagiles. Les anémones de mer sont une exception parmi les coraux durs car elles peuvent facilement se déplacer, et même assez rapidement.
Cette algue fait de la photosynthèse, comme tout organisme végétal. Elle transforme le CO2 en oxygène. Le corail, lui, est un animal, donc il respire de l'oxygène et expire du CO2.
Le corail comporte une cavité gastrique qui s'ouvre vers l'extérieur par un pore unique qui a fonction de bouche et d'anus.
Quand les algues sont stressées, elles sont expulsées par le corail et c'est alors que leurs tissus transparents laissent apparaître le squelette blanc. Ce stress est provoqué soit par des bactéries ou virus (les coraux sont alors malades) soit par des polluants, soit par la montée en température de l'eau de mer.
Au contact de la peau, cet animal marin libère des toxines qui peuvent provoquer de graves réactions sur la peau. On y pense peu mais les coraux sont loin d'être inoffensifs. A l'instar des méduses, cet animal marin dégage des toxines qui peuvent provoquer au contact de la peau des brûlures.
Souvent appelés végétaux des mers, les coraux sont pourtant bel et bien des animaux, des polypes, pourvus d'un squelette calcaire. Ils vivent en symbiose avec une algue, la zooxanthelle, qui lui apporte énergie et nutriments. Les coraux sont de la même famille que les méduses.
En cause : le réchauffement climatique mondial qui est principalement absorbé par les océans. La hausse des températures de l'eau entraîne un stress sur le corail qui expulse alors les zooxanthelles, ce qui conduit au blanchiment et à la mort du récif.
La partie orange correspond à la partie femelle de la Saint-Jacques tandis que le blanc correspond à la partie mâle : le mollusque est hermaphrodite. Dans nos assiettes, le corail est un élément qui divise.
Lors de la reprise de la pêche en octobre, la période de reproduction étant terminée, le corail disparaît, c'est pour cela que les coquilles de Saint-Brieuc sont des coquilles blanches qui font sa renommée dans la cuisine mondiale.
La barde, c'est un ruban de gras pour entourer le rôti. Peut-être les barbes, une fois extraites de la coquille, évoquent-elle l'aspect de bardes…