Le 10 novembre, Soult et ses 24 000 hommes attaquèrent l'armée d'Estrémadure lors de la bataille de Burgos. L'attaque frontale des troupes françaises et les charges de la cavalerie provoquèrent la destruction complète des formations espagnoles qui se débandèrent après avoir perdu 4 000 hommes et 16 canons.
La guerre est due à la volonté de Napoléon de mieux contrôler l'Espagne afin de renforcer le Blocus continental contre le Royaume-Uni. Après avoir contraint le roi d'Espagne Charles IV et son fils Ferdinand à abdiquer en sa faveur (mai 1808), Napoléon donne le trône d'Espagne à son frère Joseph Bonaparte.
La Grande Armée et ses victoires militaires
Malgré ses mauvaises conditions de vie (mal nourris, équipements lourds, épuisement), cette troupe enchaîne les victoires militaires : Austerlitz (1805), Iéna (1806), Friedland (1807), Wagram (1809), etc. Napoléon devient ainsi le maitre de l'Europe.
Depuis 1792, la France réalise des conquêtes en Europe : Belgique, Hollande, Italie du nord, etc. Napoléon poursuit l'expansion : grâce à ses victoires, il est à la tête d'un vaste empire européen qui compte 130 départements en 1811. D'autres états sont confiés à des membres de sa famille.
Pour en arriver là, l'empereur Napoléon s'est appuyé sur les performances de sa « Grande Armée », mais pas uniquement. Face à la masse de ses adversaires, le nombre ne suffisait pas. Ses succès reposent en réalité sur tout un système stratégique, politique, économique et autoritaire tourné vers les conquêtes.
Le 18 juin 1815, Napoléon Bonaparte perd une bataille décisive dans une petite commune belge, nommée Waterloo.
Chef-d'œuvre de stratégie militaire, la bataille d'Austerlitz, dite aussi « des Trois empereurs » (Napoléon, Alexandre Ier de Russie et François II d'Autriche), demeure la plus célèbre des victoires napoléoniennes.
Première abdication de Napoléon I. La première abdication de Napoléon Ier est un moment de l'Histoire de France qui voit l'Empereur des Français contraint, en avril 1814, de quitter le pouvoir à la suite de sa défaite militaire après la campagne de France et l'invasion alliée.
« Patrie, Science, Gloire ». C'est finalement par ordre du 11 avril 1805 que l'Aigle impérial est officiellement attribué à l'École polytechnique. Il est possible que ce soit l'Empereur lui-même qui ait modifié la devise « Patrie, Science, Gloire » en « Pour la Patrie, les Sciences et la Gloire ».
Les Français incendièrent plusieurs pièces et les écuries. De nombreux soldats blessés, incapables de bouger, périrent dans les flammes. Les alliés réussirent à tenir Hougoumont, ce qui s'avéra crucial pour remporter la bataille de Waterloo.
Quels pays d'Europe Napoléon a-t-il conquis ? L'Espagne, l'Autriche, l'Italie, la Prusse (partie de l'Allemagne actuelle).
Napoléon continue de remporter de nombreuses victoires : entre 1799 et 1814, il soumet la majeure partie de l'Europe. Il diffuse dans ces pays le Code civil (Allemagne, Italie…), et donc les principes révolutionnaires comme l'égalité devant la loi ou l'abolition des privilèges.
Début 1812, la plus grande partie des territoires compris entre l'Espagne et la Russie était sous son contrôle. Cependant, l'Angleterre maîtrisait les mers, et Napoléon voulait l'Inde, colonie anglaise à l'époque. Le seul espoir de s'en emparer était de la prendre par la terre, et donc de contrôler la Russie.
Après les échecs en Russie et en Allemagne, la Grande Armée est forcée de se battre sur son propre territoire pour repousser les forces coalisées largement supérieures en nombre qui affluent sur toutes les frontières. 1814 marque le crépuscule du Premier Empire, combattant contre l'Europe liguée.
Ces ouvrages inculpent sans ambiguïté Charles de Montholon de l'assassinat de Napoléon par empoisonnement chronique selon la méthode de la Brinvilliers. Les auteurs avancent comme mobile du crime l'hypothèse que Montholon était un agent royaliste et que le meurtre aurait été commandité par le comte d'Artois.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
Marengo était devenu le cheval préféré de Napoléon qui l'avait monté dans plusieurs batailles jusqu'à Waterloo en 1815, où il a été capturé par les troupes de Wellington.
Son expansion, sa puissance et ses richesses sont pour Napoléon des menaces à la sécurité et à la tranquillité de la France. Contrer sa grandeur pour placer la France au centre de l'Europe continentale tel était l'objectif et le leitmotiv de la « politique » européenne du Consul puis de l'Empereur français.
Bataille gagnée par Napoléon sur les Autrichiens de l'archiduc Charles. Après Essling (20 mai 1809), Napoléon a fortifié l'île Lobau, y concentrant 187 000 hommes et 488 canons, en attendant l'arrivée du prince Eugène avec l'armée d'Italie.
Des précipitations intenses ont contribué à la déroute de l'armée napoléonienne à Waterloo, en 1815. Des pluies pas tout à fait dues au hasard, selon l'étude que vient de publier un chercheur britannique.
Avec une bataille en plus au compteur qu'Alexandre le Grand, Gueorgui Joukov obtient le score de guerre de 4,596.
Ainsi, la défaite de Napoléon à Waterloo marque la fin définitive de la période révolutionnaire en France et en Europe. Cela dit, les acquis de la Révolution française restent profondément inscrits dans les esprits ; quelques années plus tard, une nouvelle contagion révolutionnaire gagnera l'Europe.