Un achat immobilier étant une vente comme une autre, la loi ne vous contraint aucunement à avoir recours à un notaire. Légalement parlant, il est tout à fait possible de régler une vente sous seing privé, et donc de conclure un achat immobilier sans notaire.
Vous devez faire appel à un notaire si vous êtes dans l'un des cas suivants : La succession comprend un bien immobilier : Droit sur un bien immobilier accordé à une personne à qui l'on doit de l'argent en garantie du paiement de sa dette. Dans ce cas, vous devez faire établir l'attestation de propriété immobilière.
Dans la pratique, il est donc impossible de se passer du notaire, véritable expert en droit immobilier, lors de la vente ou de l'achat d'un bien immobilier. Il faut savoir que seule une petite partie des frais de notaire lors de la vente d'un immeuble revient au notaire.
Les collectivités ne le savent pas, mais l'intervention du notaire n'est plus obligatoire dans certains cas. Le maire, ou ses homologues présidents, peuvent en effet, en s'assurant la présence d'un avocat, signer des « actes d'avocats ».
Le compromis de vente sans notaire est un acte sous seing-privé, c'est-à-dire que la convention est établie par les parties elles-mêmes ou par un tiers mandaté. C'est pourquoi, il peut être signé directement entre particuliers ou par l'intermédiaire d'un professionnel de l'immobilier (agent immobilier).
C'est pour cette raison que le compromis de vente est généralement gratuit lorsqu'il est signé sous seing privé ou dans une agence immobilière. En revanche, lorsqu'il est signé chez le notaire, ce dernier facture en moyenne 150 à 300 € pour frais de rédaction d'acte et c'est généralement l'acquéreur qui les paye.
Le notaire a une meilleure connaissance du marché immobilier local. En effet, comme il enregistre de nombreuses transactions sur ce secteur géographique, il connaît parfaitement les prix réels de vente de biens équivalents à celui que vous voulez vendre.
Adressez-vous à la mairie pour votre certificat d'hérédité
Pour vous procurer un certificat d'hérédité, il est possible de s'adresser : à la mairie de votre domicile ; à la mairie du lieu du décès de votre parent ; à la mairie de son dernier domicile.
En tout état de cause, un délai de 6 mois s'impose aux héritiers pour établir la déclaration de succession et payer les droits de succession. En cas de retard, un intérêt de 0,20 % par mois est dû.
Montant de la succession est supérieure ou égale à 5000 euros. Le notaire est obligatoire même lorsqu'il n'y a ni bien immobilier ni testament ou donation entre époux quand le montant des sommes engagées dans la succession sont supérieures à 5000 euros.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Pour éviter les droits de succession que devraient payer les héritiers sur un bien immobilier, le propriétaire peut de son vivant, créer une SCI familiale, puis donner des parts sociales à ses enfants. La transmission des parts sociales par donation permet de bénéficier des abattements en vigueur.
Malheureusement la plupart des héritiers n'en prennent connaissance qu'au moment du décès de leur proche, lors la succession et de la liquidation du compte bancaire. Sachez que ces frais liés au décès et à la gestion du compte bancaire varient selon les banques de 150 € à 1 500 €.
Pour le cas d'un héritier unique, débloquer un compte après un décès est une démarche simplifiée. En effet, l'acte de notaire ne sera pas nécessaire. Ainsi, il vous suffira d'envoyer un courrier alertant de l'état de la succession du compte bancaire à la banque du défunt.
Vous êtes exonéré du paiement des droits de succession si vous remplissez les 3 conditions suivantes au moment du décès : Avoir constamment vécu avec le défunt durant les 5 années ayant précédé son décès. Être célibataire, veuf, divorcé ou séparé de corps.
Les frais de notaires qui découlent d'une succession doivent être réglés par l'ensemble des héritiers concernés.
Après le décès déclaré, le livret A est bloqué et mis en indivision pour la succession. Seuls les comptes joints ne sont pas bloqués, le conjoint survivant pouvant garder la moitié du contenu du livret, ou la totalité si toutefois il prouve qu'il a entièrement alimenté l'épargne de lui-même.
Lorsque des personnes héritent sans notaire, les héritiers doivent tous déclarer la succession auprès du centre des impôts dans les 6 mois suivants le décès. Le dépôt de la déclaration entraîne le paiement de la taxe due sur cet héritage.
On parle de dévolution légale. Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Faute de liquidités disponibles sur leur compte bancaire, les héritiers peuvent demander une facilité de paiement, sous la forme d'un fractionnement ou d'un différé de versement des sommes dues. Mais ils ont également la possibilité de s'acquitter de leur dette fiscale de plusieurs autres manières.
La mise à jour de la carte grise suite au décès du titulaire devient nécessaire si vous souhaitez garder le véhicule. En effet, vous ne pouvez pas rouler avec une voiture dont la carte grise est au nom d'une personne décédée.
Suite au décès, les proches du défunt seront amenés à contacter un notaire pour le règlement de la succession. Ils peuvent faire cette démarche au plus tôt après les obsèques et en tous cas, dans les 6 mois après le décès.
Le notaire est tenu de recevoir tous les actes et contrats auxquels les parties veulent ou doivent conférer l'authenticité. En résumé, le notaire ne peut pas refuser de recevoir un acte, même s'il n'est pas rentable, s'il lui paraît trop compliqué, ou s'il n'a pas le temps.
Parmi les diverses méthodes d'évaluation immobilière qui existent, l'estimation par notaire est souvent la plus fiable. La raison en est que ce professionnel de la vente immobilière dispose des outils et données techniques les plus fournies sur l'ensemble des ventes de maisons et appartements dans toute la France.
Vendre sa maison soi-même permet également de fixer librement votre prix, si vous prévoyez d'acquérir un nouveau bien cela peut vous permettre de ne pas à recourir à un prêt relais. En économisant les frais d'agence, cela vous permettra d'être plus compétitif sur le marché.