La pollution numérique du streaming
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
Selon une étude, regarder sa série préférée pendant une heure revient à utiliser une climatisation pendant 40 minutes. Au total, ce sont 100 g de carbone qui sont rejetés durant cette période. La plateforme est en retard par rapport aux autres géants de la tech sur ce sujet.
Une recherche Google = 5 à 7 grammes de Co2. Il y a 180 milliards de recherches effectuées par heures sur Google, cela équivaut à 16 kilos de Co2 émis chaque seconde. Un mail envoyé = 20 grammes de Co2 (avec quelqu'un en copie = +6 grammes de Co2). Or, 26 grammes de Co2 c'est la consommation d'une ampoule pendant 1 ...
En matière d'émissions de CO2, internet pollue 1,5 fois plus que le transport aérien. La moitié des gaz à effet de serre produits par internet provient de l'utilisateur, l'autre moitié étant divisée entre le réseau et les data centers.
Ecosia, le moteur de recherche écologique le plus connu !
Le site verse 100% de ses bénéfices au profit de l'action climatique dont au moins 80% dans la plantation d'arbres. Lorsqu'environ 45 requêtes sont effectuées sur Ecosia, un arbre est planté.
Fabriquer nos outils numériques, c'est utiliser des procédés comme l'extraction et le raffinage des métaux, source de pollution. Le transport des appareils génère aussi des émissions de gaz à effet de serre ; avion et bateau en premier lieu.
Laver son linge à basse température, opter pour des programmes courts, ne pas surlaver ses vêtements et utiliser des lessives plus écologiques : tout cela permet d'économiser de l'eau et de l'énergie, de réduire la pollution des eaux douces et de conserver ses vêtements plus longtemps.
Les impacts sont notamment l'épuisement des ressources minérales et fossiles, l'émission de gaz à effet de serre, la consommation d'énergie, l'acidification de l'eau, … Tout d'abord, l'un des premiers problèmes qui se pose est l'extraction des ressources nécessaires à la fabrication des objets électroniques.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Les e-mails génèrent 410 millions de tonnes de CO2 par an
Au total, 281 milliards d'emails ont été envoyés dans le monde, chaque jour, en 2018, d'après le cabinet d'études Radicati Group. En prenant cette moyenne de 4 g de CO2 par e-mail, c'est donc 410 millions de tonnes de CO2 par an qui sont générés.
Le big numérique consomme 10% de l'électricité mondiale
Et ces emails sont stockés dans les data centers. Ces derniers, très gourmands en énergie, polluent 24 heures sur 24. Les serveurs de stockage en effet, ne s'arrêtent jamais dans la mesure où ils doivent préserver les données des clients.
Et cela a une influence sur la quantité de données qui transitent et donc sur la consommation d'énergie de l'application. Ainsi par minute : WhatsApp : 4MB. FaceTime : 3,2 MB.
Les plastiques dits « bio-sourcés » sont faits – en partie seulement – à partir de matières végétales. Ils ne sont pas/peu recyclables, peuvent être tout aussi toxiques qu'un plastique classique et sont faits à partir de végétaux destinés à l'alimentation humaine comme le maïs.
Selon une étude de l'université de Columbia (USA), comparé à une connexion Wi-Fi, à bande passante consommée identique, l'échange de données avec ces protocoles mobiles avancés consomme : 3G : 15 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi ; 4G : 23 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi.
1 heure de streaming pollue autant que la climatisation
Selon une étude, regarder une série en streaming pour une durée d'une heure équivaut à utiliser une climatisation pendant une durée de 40 minutes.
l'empreinte carbone d'un écran plat est de 684 kg eq. CO2. Globalement, le contenu carbone PC+écran est donc de 1 023 kg eq CO2. Quant à l'énergie grise, celle d'un ordinateur seul est de 950 kWh d'électricité (étude Ecoinfo cnrs/ EuP – ISSN 1404-191X).