L'inhalation de médicaments est la méthode la plus efficace en cas d'asthme. Une bonne utilisation de son inhalateur est nécessaire.
L'asthme ne se guérit pas : il persiste toute la vie même si des phases de rémission peuvent durer plusieurs années, faisant parfois oublier la maladie. Pour limiter les crises, il est fondamental d'éliminer les facteurs déclenchants de son environnement.
Aérer son lieu de vie, éliminer les facteurs allergènes, ne pas fumer, pratiquer un sport d'endurance ou encore faire des exercices respiratoires peuvent vous aider à lutter en amont contre les crises respiratoires. Si vous êtes asthmatique, n'attendez pas pour consulter un professionnel de santé.
L'exposition à des éléments de l'environnement, comme les moisissures ou l'humidité, à certains allergènes, comme les acariens, et au tabagisme passif a été liée au développement de l'asthme. La pollution de l'air et les infections pulmonaires virales peuvent également provoquer de l'asthme.
Le traitement de l'asthme repose principalement sur un traitement de fond associant des anti-inflammatoires et des médicaments dilatant les bronches. Il s'agit de de corticoïdes administrés par inhalation, à prendre tous les jours, très souvent associés à des bronchodilatateurs à action longue durée.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
Un apport élevé en matière grasse, la consommation de gras saturés et un faible apport en fibres ont tous été associés à une inflammation des voies respiratoires et à une aggravation de la fonction pulmonaire chez les patients asthmatiques.
Évitez les climats très chauds ou très froids, les régions sèches et poussiéreuses, ainsi que les altitudes supérieures à 2.500 mètres : l'air y est froid, sec et contient moins d'oxygène.
L'asthme est souvent sous-diagnostiqué et insuffisamment traité, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les personnes chez qui l'asthme n'est pas correctement traité peuvent souffrir de troubles du sommeil, de fatigue pendant la journée et de problèmes de concentration.
L'asthme et le sport sont-ils compatibles ? La pratique d'une activité physique est tout à fait compatible, et même recommandée lorsqu'un asthme est bien contrôlé. L'asthme n'est pas une contre-indication à la pratique sportive ni au sport de haut niveau en dehors du cas particulier de la plongée sous-marine.
Si vous êtes en crise d'asthme sans Ventoline à proximité, plusieurs options s'offrent à vous. Les gestes de premiers secours consistent à rester calme, bien que ce ne soit pas toujours facile, à s'asseoir, à respirer lentement et profondément, et à essayer de relâcher les muscles pour faciliter la respiration.
Pendant la nuit, les niveaux de stéroïdes dans l'organisme diminuent naturellement. Cela entraîne une inflammation et une réponse immunitaire élevées, qui peuvent aggraver les symptômes de l'asthme. En outre, lorsque nous dormons, nos voies respiratoires rétrécissent.
64 % des patients pour lesquels l'asthme était la cause initiale du décès étaient des femmes, et 91 % avaient plus de 55 ans.
Ce qu'on qualifie d'asthme silencieux, ou atypique, est une forme de la maladie qui ne se manifeste pas par des crises violentes d'essoufflement. L'asthme n'est pas strictement égal à la crise. Il s'agit de l'hypersensibilité des bronches qui s'exprime par des symptômes variés.
En cas de non-amélioration après l'inhalation de six à huit bouffées d'aérosol (ou trois ou quatre inhalations de poudre) de bronchodilatateurs bêta-2-mimétiques, si le débit expiratoire de pointe (DEP) est inférieur à 50 % de la valeur de référence ou si la crise recommence rapidement, il s'agit d'une crise dite « ...
Les seuls endroits préservés où l'on pourrait envisager de vivre en cas d'asthme sévère serait à la montagne en altitude, où il y a moins d'acariens et souvent moins de circulation, ou encore au bord de la mer en prenant soin de rester loin des régions vinicoles.
Protégez vos poumons pendant les journées chaudes et humides
La chaleur et l'humidité peuvent rendre votre respiration difficile, surtout si vous êtes atteints d'asthme ou d'une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).
Il s'agit de respirer par l'abdomen ou le ventre plutôt que par le haut de la poitrine et d'inspirer par le nez plutôt que par la bouche. Si vous souffrez d'allergies ou d'asthme, vous avez sans doute tendance à prendre des respirations rapides et peu profondes en cas de crise.
L'étude australienne citée précédemment a également démontré qu'une consommation de vitamine C plus élevée avait un effet protecteur contre l'asthme. Les agrumes, le kiwi, la cerise, la papaye, la fraise et le melon regorgent de vitamine C.
Le grand froid peut provoquer un bronchospasme, et entraîner une décompensation respiratoire aiguë chez ces patients, comme chez l'asthmatique.
Corticoïde inhalé seul ou en association (béclométasone, budésonide, fluticasone, ciclésonide, mométasone) C'est le médicament de référence pour contrôler l'asthme. Il permet de réduire l'inflammation au niveau des bronches, les rendant moins sensibles aux facteurs déclenchant les crises d'asthme, comme les virus.
La toux asthmatique est une toux sèche, sans expectorations, qui apparaît souvent sous forme de quintes (on parle de toux quinteuse). Elle survient en général la nuit, après un effort physique, dans un environnement froid, ou encore en présence de substances allergènes ou irritantes (en cas d'asthme allergique).
Certaines personnes asthmatiques obtiennent un résultat normal au test de spirométrie. Si c'est le cas, on pourra vous demander de passer un autre test pour confirmer le diagnostic d'asthme, par exemple un test de provocation à la méthacholine, ou une épreuve d'effort.