Laver la plaie à l'eau et au savon avant application pour éliminer les saletés ou débris (sang, pus...) ; Rincer la plaie pour ôter toute trace de savon susceptible d'interférer avec l'antiseptique et la sécher avec un mouchoir en papier ; Ne jamais associer différents antiseptiques entre eux.
Lorsqu'elle s'infecte localement, la plaie va être rouge, douloureuse, elle gonfle et peut devenir purulente. On peut utiliser des antiseptiques transcutanés sur une compresse stérile. Il est indispensable de surveiller étroitement l'évolution de cette plaie.
Balayer à l'aide d'un hémostat ou d'une pince la région située autour de la cavité de l'abcès pour rompre les loculations. Envisager d'utiliser un dispositif d'aspiration rigide et à extrémité émoussée pour extraire le pus des abcès volumineux ou profonds, ce qui permet également de briser les loculations.
À chaque fois, nettoyez-la à l'aide d'une compresse stérile, imbibée de sérum physiologique. Si le pansement est mouillé ou souillé entre deux soins, changez-le pour qu'il soit propre et sec. Si la plaie est suturée, évitez de prendre des bains ou de tremper la peau lésée dans l'eau jusqu'à la cicatrisation.
Les antiseptiques les plus couramment utilisés sont les biguanides (chlorhexidine et hexamidine), ainsi que les dérivés du chlore et de l'iode. Il faut préférer les antiseptiques sous formes unidoses ou les petits flacons (une fois ouverts, les antiseptiques peuvent, paradoxalement, être contaminés).
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Exsudat purulent : épais, opaque, jaune, vert ou brun, il est associé à une infection ou à la présence d'un niveau élevé de bactéries. Il est absent dans les conditions normales.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Bétadine dermique 10% est un antiseptique et désinfectant à base d'iode, indiqué pour l'antisepsie des plaies ou des brûlures superficielles et peu étendues ; pour le traitement local d'appoint des affections de la peau et des muqueuses infectées ou risquant de s'infecter ; mais également pour l'antisepsie du champ ...
Habituellement, l'action des cellules de l'organisme participe à l'élimination de cette substance liquide, mais lorsque le pus s'accumule localement dans une cavité ou un espace cloisonné, il peut former un abcès et détruire progressivement les tissus environnants.
Le pus est un exsudat pathologique, liquide séreux résultant d'une inflammation par des bactéries ou des champignons dits pyogènes (provoquant une formation de pus ou suppuration). Il peut se présenter au cours d'infections superficielles (plaies, boutons, pustules, etc.) ou profondes.
Particulièrement douloureux, le furoncle est en fait une infection causée, dans la majorité des cas, par une bactérie qui s'appelle le staphylocoque doré. C'est la multiplication de cette bactérie qui explique l'apparition du furoncle.
Pansements hydrocellulaires. Lorsque la plaie est particulièrement exsudative, il convient d'absorber le liquide organique sans pour autant dessécher la plaie. L'évaluation de la quantité d'exsudat permet de choisir le pansement adapté comme les pansements hydrocellulaires.
Appliquez un antiseptique sans alcool pour ne pas provoquer de douleur ni irriter la peau. On utilise plutôt la chlorhexidine (Biseptine) le dakin ou le mercryl en solution aqueuse ou en compresses imprégnées.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
L'exsudat est la substance liquide présente dans la plaie pendant le processus de guérison. Il est constitué de fluides qui suintent des vaisseaux sanguins.
Thym, vinaigre... aseptisent les petites plaies
Une tisane de thym très concentrée, appliquée avec des compresses, est utilisée traditionnellement pour désinfecter et favoriser la cicatrisation sans assécher. Le vinaigre (de préférence celui de cidre) peut, à défaut d'autre chose, aider à désinfecter une petite plaie.
Le traitement antibiotique prophylactique initial est en général oral, basé sur la sensibilité des germes les plus fréquents précités. L'amoxicilline-acide clavulanique est l'antibiotique de choix lorsqu'il n'y a pas d'allergie connue à la pénicilline.