Deuil, divorce, agression, enfance malheureuse…, des événements pénibles peuvent évidemment favoriser la survenue des troubles. Une étude déjà ancienne a suggéré que les risques d'épisode dépressif seraient multipliés par six après un événement grave (1).
Il est donc important de reconnaître rapidement un épisode dépressif qui se traduit plutôt par : des plaintes physiques (fatigue, perte d'appétit, repli sur soi...), des troubles dits cognitifs (troubles de la mémoire ou de l'attention).
Burn-out. Le burn-out se manifeste par un épuisement physique et émotionnel. La plupart du temps, il est déclenché par un stress chronique subi sur une longue durée, par exemple au travail, en raison d'une maladie ou de problèmes familiaux. Le burn-out est considéré comme un facteur de risque pour la dépression.
Le cercle vicieux de la dépression
Sa journée n'est plus rythmée par les rituels comme la toilette et l'habillage puisqu'il se dit "à quoi bon ?" Bien souvent, le sommeil est impacté donc il a tendance à passer du lit au canapé en pyjama. Ce manque d'hygiène peut bien sûr provoquer un problème d'odeur corporelle.
Une personne dépressive se sent souvent coupable. Elle éprouve de la culpabilité à ne plus réussir à faire les choses et à provoquer de l'inquiétude chez ses proches. Ainsi, elle aura des pensées telles que « Je suis un poids pour les autres », ou « J'embête mes proches avec mes problèmes ».
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
La dépression ne se guérit pas à force de volonté. C'est une maladie qui nécessite la mise en œuvre d'un traitement spécifique. Les stratégies thérapeutiques existantes sont efficaces dans au moins 70% des cas. Des pistes émergent pour les cas de dépression résistante.
Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Les symptômes peuvent aller crescendo selon votre situation personnelle : manque d'énergie ou difficulté à récupérer malgré des nuits complètes. problèmes de sommeil : à l'endormissement ou réveils nocturnes. baisse d'intérêt ou de motivation pour des tâches que vous aimiez avant.
La dépression majeure présente un visage bien différent chez les femmes et chez les hommes, et ce dimorphisme aurait des assises génomiques, suggère une étude qui vient d'être publiée dans Nature Medicine.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Une hospitalisation urgente peut être décidée si la personne dépressive présente un risque suicidaire est élevé. L'hospitalisation est nécessaire également si le traitement prévoit l'utilisation d'électrochocs (administration d'un courant électrique au niveau de la zone frontale du cerveau, sous anesthésie générale).
Les femmes ont été davantage concernées que les hommes: elles sont deux fois plus nombreuses (13% contre 6,4%) à avoir traversé une dépression cette année-là. Les étudiantes et les célibataires sont parmi les plus touchées.
Il est donc tout à fait normal qu'une personne dépressive s'interroge sur son partenaire, car elle a une faible estime d'elle-même et se sent "indigne" d'être aimée. Ainsi, une façon d'aider un partenaire qui traverse ce trouble est précisément de se souvenir de l'affection et des sentiments que vous éprouvez pour lui.
La dépression se manifeste par un déréglement chimique à l'intérieur du cerveau. Il s'agit d'une faille de neurotransmission lors de laquelle le bon fonctionnement de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, l'ocytocine et la sérotonine est entravé.
Il peut s'agir d'un psychiatre, médecin spécialiste des troubles mentaux, ou bien d'un psychologue.
début brutal ou en quelques semaines ; spontané ou réactionnel à un événement ou une série d'événements ; phase d'état avec un nombre de symptômes plus ou moins importants et une intensité plus ou moins forte; cette phase dure 4 à 6 mois ; fin progressive de l'épisode : spontanément ou sous l'effet des traitements.
Causes de la dépression chez les personnes âgées
D'autres sources de stress, telles qu'une baisse de revenus financiers, l'aggravation d'une maladie chronique, une perte progressive d'indépendance ou un isolement social peuvent également contribuer à ce trouble.
«Si l'on continue de dormir alors que le corps est programmé pour se réveiller tôt depuis cinq jours, on sera fatigué au réveil car l'organisme se sera déjà remis en route. Même principe quand on force le corps à démarrer alors qu'il est programmé pour dormir.»