Pour fabriquer la soie, les vers sont tués avant l'éclosion avec de l'eau chaude ou de la vapeur. C'est pour éviter la déchirure du cocon. Ensuite, trois à huit cocons sont manipulés ensemble. Comme les filaments individuels collent ensemble grâce à la colle de la soie, un fil de soie est fabriqué, aussi appelé grège.
Elle est issue de la sécrétion d'une chenille qui est souvent la chenille du Bombyx du mûrier. Le vers sécrète une bave et s'entoure de 800 à 1500 mètres de fil de soie en continu pour former son cocon et se transformer en papillon.
La femelle de ce papillon pond ses œufs sur un mûrier et les chenilles qui en sortent se nourrissent des feuilles de cet arbre. Quand les chenilles deviennent assez grosses, deux glandes dites séricigènes se développent dans leur corps. Ces glandes produisent un fil de soie qui peut mesurer 1 km de longueur !
La soie est une matière textile naturelle dite d'origine animale : contrairement au lin ou au coton dont l'origine est végétale, la soie provient du cocon que fabrique la chenille du bombyx, soit « le ver à soie ».
Les principales étapes sont : Élevage des vers à soie : Cette étape consiste à élever des vers à soie pour produire de la soie.
L'arbre à soie est originaire d'Asie, et plus particulièrement, d'Iran, de Chine et du Japon. Le genre Albizia appartient à la famille des Fabacées (dont font partie les légumineuses) et compte plus de 150 espèces. L'albizia se confond souvent avec le mimosa et l'acacia car ils appartiennent à la même famille.
Elle consiste à dévider le cocon afin d'en tirer le fil de soie. Les cocons, plongés dans un bain d'eau bouillante, se ramollissent, puis, sont agités avec un petit balai afin de dégager les fils et ensuite ils sont attachés au métier à filer puis enroulés sur l'écheveau.
La Soie de Mûrier a longtemps été considérée comme le tissu le plus prestigieux au monde, grâce à son aspect magnifique et distinctif, ainsi qu'à son toucher doux.
Des chameliers contemporains traversent la vallée de la Nubra, en Inde, le long d'une route reliant autrefois l'Asie du Sud à Rome. C'est en Chine que naquit la culture de la soie, cette matière à la fois douce, résistante et chatoyante, dès le milieu du troisième millénaire av. J. -C.
Une légende raconte qu'au troisième siècle avant J.C., l'impératrice chinoise Hsi-Ling-Schi vit un cocon tomber dans sa tasse de thé ; elle aurait tiré de ce cocon échaudé un très long fil naturel : la soie. L'origine de la découverte de ce fil remonterait en fait à 4500 ans avant J.C., en Chine.
D'œuf, il passe à larve puis à chenille et enfin à papillon.
Au cœur des champs de mûrier, la soie Sericyne est produite dans une ancienne magnanerie des Cévennes. Chaque jour, nos artisans vont chercher les vers à soie chez les sériciculteurs, les éleveurs de vers à soie.
Les vers ont perdu les poils qui les garnissaient et sont maintenant de couleur blanchâtre. Ils arrêtent de manger : « ils dorment ». Certains sont en retard et continuent à se nourrir : on les met sur un plateau à part pour qu'ils ne gênent pas les autres.
La récolte : La soie est produite par les vers à soie, et pour obtenir la soie, il faut élever ces vers et les nourrir avec des feuilles de mûrier. Cette étape est très laborieuse et nécessite beaucoup de main-d'œuvre pour récolter les cocons de soie.
Premièrement, le satin, est une technique de tissage, qui permet de donner un aspect lisse au tissu. La soie, quand à elle, est une matière en elle-même puisqu'elle provient des cocons de vers à soie. Elle est faite à 100% de protéines naturelles.
La soie d'araignée est une fibre animale issue des sécrétions des glandes de l'arachnide. Cette soie est très rare. La production n'est pas encore industrialisée car elle présente quelques obstacles : certaines espèces sont cannibales et d'autres produisent peu de fil.
La soie Ahimsa est plus chère que la soie conventionnelle, en raison du coût supplémentaire du temps et des efforts pour obtenir un produit.
La couleur naturelle de la soie est d'un blanc légèrement teinté ivoire. Cette couleur apaisante est évidemment plus respectueuse de la peau qu'une teinture chimique.
La soie est douce, légère, respirante, souple, se froisse peu.
La douceur d'une taie d'oreiller en soie permet de vous prémunir contre la casse et les fourches des cheveux. Comme la taie en soie est douce et lisse, vos cheveux ne subiront plus toutes les nuits les nombreuses frictions infligés par le coton ou par d'autres tissus qui accrochent.
Il apprécie les sols bien drainés, mais pas les terres lourdes et trop fraîches. A savoir : l'albizia n'apprécie pas la culture en bac sur la durée, pour autant dans les régions où les hivers sont froids, cette culture est préférable, pour le rentrer facilement sous abri.
Faire tremper les graines dans de l'eau claire pendant 24 heures. Les semer à plat sur la surface du terreau en les espaçant de 5 cm à raison de 3 à 5 graines par godet. Après la levée conserver un seul plant, le plus robuste.
Le mûrier blanc et la sériciculture ont été introduits en Europe au cours du Moyen Âge, à partir du Proche-Orient par l'intermédiaire de la fameuse « Route de la soie ». Le mûrier a ensuite été largement diffusé dans toutes les régions subtropicales et tempérées du monde pour permettre l'élevage du ver à soie.