À cette époque, les gens du peuple étaient tous unilingues et parlaient l'un ou l'autre des nombreux dialectes alors en usage en France. Seuls les «lettrés» écrivaient en «latin d'Église» appelé alors le «latin des lettrés», aujourd'hui «latin ecclésiastique», et communiquaient entre eux par cette langue.
Jusqu'au XIIIe siècle, bonjour s'écrivait en deux mots, bon jour, et signifiait « jour favorable, temps heureux ». Par la suite, « bon » et « jour » se sont soudés en une formule de salutation. Pensez-y la prochaine fois que vous le lancerez à quelqu'un.
Au cours du Moyen Âge, le titre de monsieur (contraction de « monseigneur ») fait partie du lexique religieux, et est notamment utilisé pour référer à des saints : « Monsieur Saint-Jean ». Ce titre est également attribué au pape : « Monsieur Clément, souverain seigneur et gouverneur de l'Église ».
Mais, au Moyen-Âge, on ne disait pas forcément "corvéable", mais on utilisait plutôt l'expression "taillable à merci".
L'amour courtois ou fin'amor d'après l'occitan, est une expression désignant au Moyen Âge la façon d'aimer avec courtoisie, respect et honnêteté, sa ou son partenaire, dans le but commun d'atteindre la joie (joï en occitan) et le bonheur.
Car au XIIe siècle, le o de o il - que l'on écrit oïl - se prononce "ou" : on en est donc à ou-il. Au siècle suivant, le l final devient muet, comme dans gentil ou fusil (les linguistes parlent d'amuïssement). Notre "oui" est né.
I. DAME n. f. XIe siècle, dama.
Pour les personnes jouissant du titre nobiliaire d' écuyer, chevalier, baron, vicomte, comte, marquis (classés en ordre croissant) et leurs épouses, il est conseillé de s'adresser à eux, de manière orale ou épistolaire, en usant tout simplement du qualificatif Monsieur et Madame.
On trouve le mot « dame » dans certaines expressions. Par exemple « Nostre-Dame » désigne la vierge Marie. « Ma dame » est une marque de respect dès le XIIIe siècle.
On les appelle les serfs. D'autres sont des hommes libres, qui possèdent leur propre terre. Cependant, ces hommes libres doivent donner au seigneur une bonne partie de leurs récoltes en échange de la protection qu'il leur accorde. Ils sont donc presque aussi pauvres que les serfs.
Adjectif. (Moyen Âge) Qui se rapporte au Moyen Âge, médiéval. (Par hyperbole) (Péjoratif) Vieux, arriéré, obscurantiste ; relatif à des pratiques ou à des violences qui rappellent le pire du Moyen Âge.
bon vèspre ! ;bona serada ! bonne nuit ! bona nuèit ! [nuèch !]
Une communication digne de foi, c'est une parole qui dispose de descriptions vraies, des arguments justifiés, de recommandations raisonnables, de promesses responsables. On peut qualifier ce langage de noble.
De l'ancien français repast (« nourriture ») dérivé de past (« nourriture ») venant du latin pastus (« pâture », « nourriture animale ou humaine »), de pasco (« faire paître »).
Le bonjour sert à montrer que la personne est reconnue. La vocation de cette salutation est effectivement une reconnaissance sociale.
Les filles d'un duc, d'un marquis ou d'un comte portent devant leur prénom le titre de lady. Les fils cadets d'un duc ou d'un marquis portent devant leur prénom le titre de lord.
La hiérarchie nobiliaire française est la hiérarchie de la noblesse en France. Du plus grand au plus petit titre: Roi.
À partir du 16e siècle, le titre de baron est intégré à la hiérarchie nobiliaire, en étant le plus bas degré, il s'applique alors individuellement au détriment de «sire de…» ou de «seigneur de…».
La dame (du latin domina, féminin de dominus, « maîtresse de maison ») ou plus rarement la seigneuresse est soit une femme d'un rang social élevé épouse d'un seigneur, soit une femme en possession d'un fief (seigneur à part entière).
vieilli Femme mariée. populaire Ma petite dame, ma bonne dame. ➙ madame.
Ma demoiselle, au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, désigne une jeune fille noble ou une femme mariée noble ou de la bonne bourgeoisie.
Pour communiquer avec ses sujets, le roi n'utilisa jamais que deux langues : le latin et le français. Le premier n'était la langue maternelle de personne, alors que le français fut celle de ses sujets uniquement lorsque le roi exerça son autorité sur le Ponthieu, la Normandie et le nord de la France !
Le français a connu une très longue et lente évolution. C'est une langue vivante : elle se transforme, s'enrichit de nouveaux mots au fil des siècles. Certains mots disparaissent, d'autres changent de sens. L'orthographe et la prononciation se modifient également.
À l'origine, ils parlaient le francique. Et clairement, ça ne sonnait pas comme du français. Pour s'en donner une idée, rappelons que leur roi le plus célèbre, Clovis (466-511), s'appelait en réalité Chlodowig. Pendant cinq siècles, même s'ils maîtrisaient le latin, la langue de ces rois francs restait germanique.