Le plastique représente beaucoup de déchets. En effet, 91 % du plastique produit n'est pas recyclé. Si certains sont brûlés (et de ce fait, très polluants à cause du CO² qu'ils dégagent), d'autres sont enfouis sous terre. Ils mettront entre 100 et 1000 ans à se dégrader, et pollueront les eaux et les terres.
1 - Les bouteilles transparentes en PET passent d'abord dans un tamis. Les bouteilles sont secouées afin d'enlever les petits déchets et de la vapeur est injectée pour décoller les étiquettes. Les bouteilles et les bouchons sont ensuite broyés en paillettes. 2 - Les paillettes sont lavées pour enlever la colle.
Les plus potentiellement toxiques sont le polyéthylène téréphtalate (PETE), le polychlorure de vinyle (PVC), le polypropylène (PP), le polystyrène (PS) et le polycarbonate (PC), qui correspondent respectivement aux numéros 1, 3, 5, 6 et 7.
L'emballage en papier/carton
Le gros avantage des papiers-cartons comparé au plastique issu du pétrole, c'est qu'ils sont issus d'une ressource renouvelable : le bois. Ils ont aussi l'avantage de se dégrader facilement dans la nature et même de se biodégrader dans certaines conditions.
Exemple : pour 20 minutes d'utilisation d'un sac plastique, c'est 400 ans de dégradation. Quant aux bouteilles plastiques, c'est 100 à 1000 ans de durée de vie. Aujourd'hui, seulement 1/3 du plastique est recyclé.
Quelles conséquences ont les déchets plastiques sur la nature ? Les matières plastiques prennent plus de quatre siècles à se dégrader et contaminent toute la chaîne alimentaire. Chaque année, jusqu'à 13 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les océans, faute d'être recyclés.
S'équiper d'un compost pour y recycler vos déchets alimentaires (épluchures de fruits, légumes et autres) en engrais. Convaincre tous les membres du logement de faire de même évidemment. Cultiver si vous avez la chance de posséder un extérieur ou un jardin. Manger ce que vous achetez et éviter les plats livrés.
Le plastique est fabriqué essentiellement à partir du pétrole. Une fois extrait du sol et stocké dans des grandes citernes, le pétrole brut est transformé dans une raffinerie : on dit qu'il est raffiné. Il est d'abord chauffé à 370°C avant d'être envoyé dans une grosse tour d'acier appelée « tour de distillation ».
Pratiques et polyvalents, les matériaux plastiques présentent de nombreux avantages : Hygiène et anti-gaspillage : Les plastiques sont parfaitement adaptés à l'emballage des denrées alimentaires. Ils prolongent la durée de vie des aliments et limitent leurs dommages. Il y a donc moins de gaspillage.
Selon l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), les emballages fabriqués à partir de fer blanc recyclé réduisent la consommation d'énergie de plus de 60 % et sont donc beaucoup plus écologiques que les emballages fabriqués à partir de matériaux primaires.
Le vélo ne pollue pas, et, en ville, il permet de se déplacer plus vite qu'en voiture sur une distance de moins de cinq kilomètres. Un voyage en avion ruine tous les efforts que vous accomplissez par ailleurs pour vivre de façon écologique.
Le carton représente une alternative particulièrement intéressante aux emballages plastiques, car il s'agit d'un matériau renouvelable, recyclable et biodégradable.
Migration dans les aliments : le PP (ou PPi), incontournable dans les emballages alimentaires, résiste mieux à la chaleur et aux agents chimiques que le polyéthylène (PEHD et PEbd) et entre dans la fabrication de divers dispositifs de fermeture (les bouchons notamment). Il fait partie des plastiques les plus sûrs.
En théorie, le polypropylène n'est pas toxique. C'est pourquoi on le retrouve souvent dans les emballages alimentaires.
Symbole plastique n°1 : PET ou PETE – Polytéréphtalate d'éthylène. Le plastique PET se recycle à 100% et ne perd pas en principe ses caractéristiques fondamentales et peut donc être réutilisé à plusieurs reprises. Le PET est souvent utilisé pour la production de bouteilles à boissons.
Son système, nommé Ocean Cleanup, consiste à déployer des barrières flottantes faites de boudins de plusieurs centaines de mètres sur trois mètres de profondeur près des vortex de déchets. Le but ? Recueillir, au gré des courants, les plastiques qui flottent à la surface des océans.