Interrogée par: Éric Nguyen | Dernière mise à
jour: 5. Januar 2024 Notation: 4.8 sur 5
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Écoutez patiemment ses arguments. S'il refuse de parler, essayez de comprendre pourquoi, puis faites valoir votre avis en rappelant que c'est à son tour d'écouter. Si vous voulez lui parler d'un projet, d'une idée, expliquez l'ensemble du processus de réflexion et pas que le résultat.
Comment dialoguer avec une personne qui ne veut pas parler ?
Tenir une main, changer de position la personne alitée, la coiffer, lui caresser le bras ou la main, sont aussi des moyens de manifester une certaine affection et une tendresse, si cela est fait avec délicatesse et sans vous imposer.
Le texto pour reprendre contact de cette façon est on ne peut plus simple : « Salut, je voudrais te parler d'un truc important. Est-ce que tu pourrais me rappeler ? » ou sa variante : « Salut, j'ai besoin de tes lumières à propos de quelque chose, on peut s'appeler ? ».
Comment communiquer avec une personne qui ne communique pas ?
À FAIRE : Dites aux gens qu'ils comptent. Avant toute chose, assurez-vous de renforcer votre relation avec la personne. Dire des choses comme : «Avant de dire quoi que ce soit, je veux m'assurer que tu sais que je me soucie de toi» ou «Je veux te respecter et apprécier ton point de vue» .
Le bon équilibre pour avoir de bonnes relations avec une personne susceptible tient au fait de lui donner de la reconnaissance tout en restant sincère. Face à une personne susceptible, vous pouvez contrebalancer une réflexion négative par une remarque positive afin que celle-ci passe mieux.
Dans une relation, quelle qu'elle soit, le silence est souvent une autre façon de communiquer lorsque le ressenti est difficile à exprimer, et ce qu'il s'agisse d'un moment de bien-être ou de mal-être. Il peut aussi être utilisé quand on a peur d'être incompris(e), et ainsi éviter tout malentendu.
Pour bien se réconcilier, il faut d'abord comprendre le nœud du conflit, prendre le temps de fouiller, de gratter là où ça fait mal, de faire sortir ce qu'on refuse de s'avouer. Rien de tel qu'un bilan à froid pour amorcer une réconciliation efficace.
Il faut s'exprimer avec sincérité, sans élever la voix, en veillant à préserver la personne à laquelle on tient. "Tout dire, ce n'est pas sage, insiste le psychiatre. Cela peut blesser. Il faut faire attention à ce que l'autre ne perde pas la face, ne soit pas humilié par ce que l'on dit."
Comment réagir face à une personne qui fait la tête ?
N'insistez pas et passez à autre chose en partant. L'agresser serait une façon de lui faire perdre la face. Au contraire, aidez le à prendre du recul en lâchant prise sur ce qui vient de se passer. Rappelez vous enfin : il n'y a que la personne elle même qui puisse décider de changer son comportement.
"Quand on est susceptible, c'est souvent difficile de faire la part des choses" commente Hervé Magnin. Faire le tri de ce qu'il y a peut-être de pertinent dans les remarques de l'autre est souvent nécessaire. Dites-lui : "J'ai bien entendu ta critique, j'ai besoin de réfléchir, je reviens vers toi pour en discuter".
Quand c'est à votre tour d'exprimer ce que vous pensez de la situation, soyez sincère. Creusez profondément et faites savoir à votre partenaire que ce mur de silence vous fait vous sentir seul. Dites-lui qu¡il vous manque, que vous devez savoir qu'il se soucie encore de vous.
Bien au contraire, « ne rien dire » est une manière précisément de communiquer. Votre interlocuteur ne veut plus parler, certes, mais son silence est une forme d'expression, peut-être même que son silence est la réponse à votre question.
enclenchez la discussion avec empathie : « Je vois que c'est dur pour toi » , « tu as l'air content. » , « j'ai l'impression que tu es triste… » Si l'autre se ferme, n'insistez pas. Rassurez-le : « Tu es touché par ce que je t'ai dit et tu ne sais pas comment répondre, c'est difficile pour toi de m'en parler…« .