[Monsieur/Madame], Lors de notre entretien du [date], nous avons évoqué ensemble une possible augmentation de mon salaire. j'ai sollicité une augmentation de salaire que vous avez accepté de m'accorder.
Il est généralement conseillé de patienter 1 an minimum après votre embauche avant de demander un ajustement de votre rémunération. Attendre de passer ce cap vous laisse le temps de faire vos preuves. De cette manière, vous aurez de meilleurs arguments pour négocier.
Il s'agit d'évoquer votre avenir professionnel, vos motivations, vos ambitions, ce travail dans lequel vous vous investissez tous les jours. Mettez les formes ! Un rendez-vous pris de façon formelle, comme si vous passiez un entretien pour négocier votre salaire d'embauche auprès d'un cabinet de recrutement.
Le salaire doit être justifié par vos compétences, votre savoir-faire, vos atouts. En clair, vous devez persuader votre interlocuteur que vous méritez le salaire demandé.
Si vous avez contribué à l'augmentation du chiffre d'affaires de l'entreprise, ou si vous lui avez apporté des clients qui lui assureront un bénéfice pour quelques années, vous disposez sans conteste d'un excellent argument pour justifier cette augmentation.
Une telle augmentation est généralement exceptionnelle. Une bonne augmentation se situe donc entre 2,5% et 6% de votre salaire. Un peu plus si l'inflation est élevé.
Il existe plusieurs justifications à une augmentation de salaire : La performance du collaborateur qui est durable et confirmée dans le temps. En cas d'efforts ponctuels exceptionnels, il existe d'autres leviers comme des bonus, des congés supplémentaires ou des cadeaux, par exemple.
Les salaires augmentent avec l'âge : oui, mais…
Cette note d'analyse montre que l'âge a un effet positif sur le salaire, qu'elle chiffre : au cours de sa carrière, un salarié peut voir en moyenne son salaire augmenter de 70 %. À 25 ans, la moyenne est de 70 % du salaire moyen net, 100 % à 30 ans et 120 % à 60 ans.
La société de courtage WTW estime de son côté que l'augmentation moyenne des salaires devrait s'établir à 3,1% en 2022. Une bonne nouvelle pour les salariés, à première vue, d'autant plus après les faibles niveaux d'augmentations de 2021 (taux médian autour de 1%).
Contentez-vous de réagir avec lui comme vous aimeriez qu'il le fasse avec vous. - Si vous ne parvenez pas à le convaincre la première fois, n'oubliez pas qu'il est le patron et qu'à ce titre, c'est lui qui prend les décisions finales. S'il dit "Cela se passera comme ça", il vous faudra probablement l'accepter.
Avant d'engager toute procédure, il conviendra d'envoyer à l'employeur une lettre afin de réclamer les sommes dues. A défaut de paiement, le salarié pourra saisir le Conseil de Prud'hommes afin d'obtenir le rappel des salaires.
L'une des meilleures façons également d'argumenter, est d'expliquer que vous connaissez le salaire moyen pour votre poste et que vous êtes en dessous, et qu'au vu de vos chiffres, vous souhaitez au minimum vous aligner sur le salaire moyen.
13% après 13 ans d'ancienneté ; 14% après 14 ans d'ancienneté ; 15% après 15 ans d'ancienneté ; 17% après 20 ans d'ancienneté.
La cabinet Alixio a récemment publié les résultats de son enquête « Inflation salaires 2022-2023 ». On y apprend notamment que la majorité des entreprises interrogées envisagent des augmentations de plus de 4% pour les salariés, alors que leurs prévisions ne dépassaient pas 2,5% en 2021.
INFLATION. Les prix à la consommation ont augmenté de 5,6% sur un an, selon les chiffres provisoires publiés par l'Insee. [Mise à jour du vendredi 30 septembre 2022 à 08h58] L'inflation est-elle en train de faiblir ?
La revalorisation consiste en une actualisation périodique d'un chiffre : minima sociaux, indices, salaires, points, coefficient, etc.
Outre l'effet psychologique (la motivation), cette hausse de la productivité pourrait être du à plusieurs facteurs divers : un meilleur salaire est souvent associé à une meilleure santé, une meilleure alimentation, une meilleure capacité à pratiquer un sport… Tout cela contribue à la productivité générale des salariés.
Si la hausse des salaires se fait via une hausse des prix, on peut imaginer une inflation. Cette dernière pourrait entraîner une baisse de la demande car les gens dépensent moins. Tout ce scénario peut conduire à une récession à court terme qui pourrait engendrer du chômage.