La souscription à un produit de prévoyance ou d'assurance permet aussi la constitution d'un capital destiné à financer ses obsèques. Parmi ces produits, figurent le contrat obsèques en capital, le contrat obsèques en prestations personnalisées, et même l'assurance-vie.
Le tarif d'un contrat obsèques est variable. Le montant du capital qu'il est possible de souscrire varie généralement entre 1 000€ et 10 000 € mais il peut atteindre 20 000 € selon les contrats. En moyenne, le coût des obsèques est de 3 815€ en 2019 (source UFC Que choisir, étude printemps 2019).
Le paiement des frais d'obsèques d'un salarié du privé
Pour le décès d'un salarié du secteur privé , les ayants droit du salarié décédé peuvent demander à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) dont dépendait le défunt au moment du décès, le versement d'un capital décès.
Pour les familles dépourvues de moyens financiers suffisants, appelés aussi les « indigents », les frais d'obsèques sont pris en charge par la commune du lieu du décès. À ce titre, il revient à la commune de prendre en totalité les frais engendrés par les funérailles.
Si la famille du défunt n'a pas des ressources suffisantes, la commune du lieu de décès doit prendre en charge les frais d'obsèques. Dans ce cas, c'est la mairie qui choisit l'organisme de pompes funèbres. C'est le maire qui évalue l'insuffisance de ressources.
Le parisien : Caractérisé par un couvercle plat, le parisien est le modèle le moins cher. Le lyonnais : Marqué par un couvercle en pente continue, le lyonnais est peu répandu par rapport au parisien ou au tombeau. Le tombeau : Il s'agit du cercueil traditionnel par excellence.
Les deux ont vocation à apporter aux familles un soutien financier suite au décès de l'assuré. Leur temporalité est différente. Le contrat obsèques a pour objet le paiement des funérailles. L'assurance décès vise à protéger le conjoint et les enfants des soucis financiers à moyen et long terme.
Montant du capital décès pour un salarié décédé
Le capital décès a un montant forfaitaire fixé par décret et revalorisé chaque année. Depuis le 1er juillet 2022, ce montant est de 3 681 €.
Le coût d'une crémation en France est de 3 986€ en moyenne en 2022. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, les frais de crémation ne sont pas moins onéreux que ceux d'inhumation. Le crématorium coûte en moyenne 690€ en 2022. Le prix de la crémation approche donc les 4 000€.
Les ayants droit : Celui qui bénéficie d'un droit par le biais d'un parent ou d'un proche d'un salarié décédé ont droit, sous conditions, à une prestation appelée capital décès. Son montant est forfaitaire.
Les frais funéraires peuvent être pris en charge par la caisse d'assurance maladie du défunt, s'il décède des conséquences d'un accident de travail ou maladie professionnelle, que le décès intervienne immédiatement ou non, à condition que le lien de causalité soit établi.
Si le défunt a exprimé le souhait d'être inhumé, ses proches doivent respecter sa volonté, quelle que soit la manière dont il l'a indiquée (oralement ou par écrit).
Le capital décès est un droit ouvert garanti par l'assurance décès de la Sécurité sociale. Il est attribué avant tout aux bénéficiaires prioritaires, aux personnes à la charge de l'assuré décédé, puis, le cas échéant, à des bénéficiaires non prioritaires.
Bon à savoir : passé un certain âge, les assureurs peuvent limiter le choix du type de versement. En général, une limite d'âge de 80 voire 85 ans est également fixée pour souscrire une assurance obsèques.
A partir du moment où vous signez un devis obsèques auprès d'une entreprise de pompes funèbres et que vous versez un acompte, vous êtes financièrement responsable du paiement des obsèques auprès de la pompe funèbre.
En effet, anticiper l'organisation de ses obsèques permet d'indiquer ses souhaits quant à l'organisation de ses obsèques et ainsi ne plus avoir à y penser. Réfléchir à tête reposée aux formalités, au choix de la sépulture et au déroulement de la cérémonie n'est certes pas une chose aisée à faire.
Le noir est toujours l'idéal ; qu'il soit traditionnel, formel ou décontracté, le noir ne vous déplaît pas lors d'un enterrement.
Effectivement, idée reçue car depuis la loi du 19 décembre 2008, il n'est plus possible de conserver chez soi les cendres du défunt. Désormais, l'urne funéraire pourra être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou enfin déposée dans un columbarium.
L'aide aux frais obsèques de la part de la CARSAT
La caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) peut contribuer au financement des obsèques, uniquement si le défunt n'a pas reçu sa pension de vieillesse du dernier mois.
Le capital décès versé par la mutuelle
Il peut s'agir d'un montant forfaitaire fixé dans les conditions générales du contrat ou bien d'une prise en charge directement auprès de la compagnie de pompes funèbres d'une partie des frais d'obsèques.
La pension de réversion correspond à une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier l'assuré décédé (salarié ou fonctionnaire). Elle est versée, si certaines conditions sont remplies, à l'époux (et/ou ex-époux) survivant, et aux orphelins (si le défunt était fonctionnaire).
La Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) peut assurer le remboursement des frais d'obsèques d'un titulaire d'une pension de retraite. La somme est prélevée sur les arrérages de pension disponibles au décès et plafonnée à hauteur de 2286,74 euros.
Un contrat obsèques en capital permet de garantir le versement d'une somme – entre 3 000 et 6 000 euros généralement – au bénéficiaire désigné pour financer les funérailles, lors du décès du souscripteur.
L'assurance vie entière prévoit le versement d'un capital décès ou d'une rente au(x) bénéficiaire(s) désigné(s). Comme son nom l'indique, la garantie est acquise tout au long de la vie de l'assuré et les primes ne sont pas versées à fonds perdus.
Un contrat de prévoyance décès permet d'assurer un revenu à ses proches après sa mort de deux manières : le versement d'un capital garanti, fixé dès la signature du contrat d'assurance décès. Cette somme complète le capital décès de la Sécurité sociale à condition d'être salarié, limité à 3 mois de salaire du défunt.