La prise en charge médicale peut se faire soit à l'initiative de la personne toxicomane elle-même, soit à la suite d'un signalement. Un(e) toxicomane peut bénéficier d'une cure de désintoxication. La justice peut également prononcer une injonction thérapeutique.
Pour les personnes dont la dépendance est considérable ou qui vivent des problèmes psychosociaux graves liés à leur toxicomanie, les séjours en centre de désintoxication permettent de combiner le sevrage, le counseling et le groupe de soutien dans un même environnement, sous supervision.
Il est possible de se faire aider pour arrêter la drogue. Il existe des lieux de soins pluridisciplinaires pour être accompagné. Les CSAPA, les centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie sont présents sur tout le territoire français. Il en existe une vingtaine à Paris.
Énoncez clairement votre désaccord envers la dépendance de votre proche. N'encouragez surtout pas ce comportement. Plusieurs toxicomanes ne se rendent pas compte qu'ils ont un problème. Une discussion franche et en toute transparence peut ainsi être bénéfique pour amener quelqu'un à obtenir de l'aide.
Votre ami peut s'adresser à un CSAPA (Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). La prise en charge y est anonyme et gratuite et ils reçoivent également l'entourage. Il pourrait par exemple se faire prescrire un traitement de substitution et bénéficier d'une prise en charge en ambulatoire.
Le tableau réalisé associe diversement anxiété, irritabilité, troubles du sommeil, douleurs diffuses, troubles sensoriels, troubles digestifs, hypotension orthostatique, et, dans les formes les plus graves, délire psychotique, hallucinations et crises comitiales.
La nicotine
Il s'agit du principal ingrédient addictif du tabac. La nicotine est rapidement absorbée par les poumons et envoyée vers le cerveau. Les chercheurs prévoient que le tabac tuera 8 millions de personnes chaque année d'ici 2030. Il s'agit de la drogue la plus addictive accessible en vente libre.
Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence. Après 24 heures, les symptômes de sevrage atteignent un pic et, après trois jours, le pire est passé. Cependant, les idées noires et l'insomnie peuvent persister pendant plusieurs semaines.
Permettez-lui de s'adonner à des loisirs dans lesquels il se sent bien. Plutôt que de chercher à l'effrayer à propos de l'alcool, des drogues et des jeux de hasard et d'argent, aidez-le à trouver de l'information pertinente sur ces sujets. Soyez à l'écoute de ce qu'il peut vivre et entendre à ce sujet.
Des facteurs liés à l'individu
Certains individus, notamment de sexe masculin, sont davantage enclins à une pratique addictive. Ils montrent généralement : une vulnérabilité génétique à l'addiction. Ils sont à la recherche d'expériences, ont des comportements impulsifs ou compulsifs.
La toxicomanie est associée à la santé mentale, mais n'est pas considérée comme une « maladie mentale ».
Comment se déroule une cure de désintoxication ? Durant la cure de désintoxication pour la drogue en France, les patients sont pris en charge par des équipes spécialisées qui vont agir aussi bien sur le plan physique que psychologique. Ce procédé est également employé pour lutter contre les autres types d'addictions.
Sautes d'humeur, excitation, colère, hostilité, dépression. Mensonges et vols à répétition. Refus d'admettre les effets néfastes de la drogue. Refus de voir des amis de longue date ou des personnes qui pourraient remarquer un changement de comportement.
Les traitements médicamenteux du sevrage
Dans la plupart des cas, le choix se porte sur des médicaments de la classe des benzodiazépines. Ils permettent non seulement de limiter les tremblements, l'anxiété et l'insomnie dus au sevrage mais préviennent les crises d'épilepsie et le delirium tremens.
« Un sevrage classique en lui-même peut durer de 24 heures à 7 jours et se fait en plusieurs étapes : admission, réalisation d'un bilan de santé, arrêt de l'alcool, traitement », explique Amine Benyamina.
En 2007, David Nutt et ses collègues ont ainsi interrogé des experts en addictologie et ont fait d'intéressantes découvertes. L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3.
La drogue la plus dangereuse au monde est le fentanyl. Le fentanyl est un puissant analgésique opioïde synthétique qui ressemble à la morphine mais qui est 50 à 100 fois plus puissant.
L'alcool se range dans la catégorie des drogues les plus dangereuses, avec l'héroïne et la cocaïne. Le tabac se situe quant à lui à des niveaux intermédiaires, et le cannabis fait partie des drogues les moins dangereuses.
Les amphétamines (speed) et la cocaïne font partie de la famille des stimulants. Ils ont tous deux pour effet d'atténuer la sensation de fatigue et provoquer une certaine agitation chez la personne qui a consommé.
La quantité de produits stupéfiants retrouvée sur le contrevenant rentrera en ligne de compte dans la possibilité d'avoir recours à une AFD. Elle ne devra pas dépasser un plafond fixé à 10 grammes pour la cocaïne et 100 grammes pour le cannabis.