"Il ne faut ne jamais mettre les doigts dans sa bouche pour l'attraper", alerte-t-il, "mais le placer en PLS". En positionnant le sujet sur le côté, on empêche en réalité, "par un phénomène de gravité", "l'obstruction des voies respiratoires", par sa langue ou ses sécrétions.
Technique : la mise en position latérale de sécurité (PLS)
Disposez le bras de la victime le plus proche de vous à angle droit de son corps. Pliez ensuite son coude tout en gardant la paume de sa main tournée vers le haut. Placez-vous à genoux ou en trépied à côté de la victime.
PREMIERS SECOURS - Le terme a envahi le vocabulaire des "jeunes". Aujourd'hui, quand on se sent mal à l'aise ou que l'on est fatigué, les moins de 25 ans disent qu'ils sont "en PLS". Entendez "position latérale de sécurité".
La femme enceinte doit être installée sur son côté gauche, pour éviter la compression de certains vaisseaux.
Les gestes les plus simples permettent parfois de sauver des vies. Si vous êtes confronté à une personne inconsciente et si cette personne respire, il faut la placer en position latérale de sécurité ou PLS en attendant l'arrivée des secours.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
Serrez un poing et placez-le sur la moitié inférieure du sternum. Saisir le poing avec l'autre main. Délivre une compression ferme vers l'intérieur en tirant fortement les deux bras vers l'arrière. Répéter rapidement la compression 6 à 10 fois selon les besoins.
La main qui était à l'épaule vient maintenir la nuque de la victime, l'avant bras maintenant le dos de la victime. Le mouvement de retournement est terminé en tirant sur la hanche. La main qui maintient la nuque accompagne le mouvement.
Comment évaluer l'état de conscience ? Une personne est inconsciente si elle n'ouvre pas les yeux à la demande ou sous l'effet d'un pincement de la peau, ou encore si elle ne répond pas aux questions. Une personne qui donne des réponses incohérentes ou incompréhensibles peut être à demi consciente.
La bascule de la tête en arrière a pour objectif de la ramener dans l'axe en position neutre. Une bascule excessive peut avoir l'effet inverse et obstruer les voies aériennes.
Secourir, c'est : • faire les premiers gestes de secours liés à la nature de la blessure ; • vérifier l'efficacité de ces gestes ; • éviter l'aggravation de l'état de la victime ; • effectuer ces gestes jusqu'à la prise en charge de la victime par les secours spécialisés ; • rassurer la victime.
Le SST agit dans un cadre légal et réglementaire ; celui du code du travail, du code civil, du code de la sécurité sociale, du code pénal.
Penchez-la vers l'avant en soutenant sa poitrine d'une main, ce qui permettra à l'objet obstruant les voies aériennes de ne pas s'enfoncer davantage dans la trachée. Administrez un maximum de 5 claques entre les omoplates. Chaque claque a pour but de provoquer un mouvement de toux permettant de déloger l'objet.
Dans la plupart des cas, il est inutile, et même néfaste, de pratiquer le bouche-à-bouche à un patient en arrêt cardiaque. C'est ce que vient de démontrer une étude américaine. Les chances de survie des patients sont en effet passées de 18% à 34% depuis que l'on ne ventile plus les victimes.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Pratiquer 100 compressions par minute, par séquences de 30.
Pour cela, il faut se placer à genoux à côté de la victime et positionner ses mains l'une sur l'autre. Il faut ensuite appuyer de tout son corps sur son thorax et enfoncer ses mains de 5 à 6 centimètres, en remontant entre chaque compression.
Ce qu'il est possible de faire pour secourir les blessés : il faut s'assurer que la personne accidentée puisse respirer et que les voies respiratoires soient dégagées. il faut également rassurer la victime en lui parlant. Il faut également éviter de parler de ses blessures, pour ne pas la faire paniquer.
Le plus simple est de faire un « garrot cravate » autour du membre. Réalisez deux tours du membre pour comprimer le sang, puis faites un nœud pour y placer un stylo, du bois ou une cuillère. Servez-vous de ces objets pour tourner le nœud afin de resserrer le garrot jusqu'à ce que le saignement s'arrête.
Passez votre autre bras autour de sa taille et aidez-la à se déplacer. Accroupissez-vous, dos à la victime et mettez ses bras autour de vos épaules et ses jambes autour de votre bassin. Soutenez ses jambes avec vos bras (en dessous de ses genoux). Levez-vous et transportez-la.
Le patient est inconscient et ne respire pas
La particularité est qu'il faut commencer par 5 insufflations. En effet, la cause de l'arrêt cardiaque est le manque d'oxygène, il faut donc en apporter à la victime le plus vite possible.