La proposition interrogative indirecte est une subordonnée introduite soit par la conjonction si, soit par un terme interrogatif : pronom (qui, que, quoi, lequel), déterminant (quel) ou adverbe (comment, pourquoi, où, quand, combien). Dis-moi s'il est heureux et ce qu'il compte faire. J'ignore qui il a rencontré.
Dans le cadre d'une interrogation indirecte, la question est intégrée dans une phrase à l'aide d'une proposition subordonnée interrogative qui complète le verbe de la principale. La subordonnée est introduite par une conjonction (si) ou par un mot interrogatif (pronom, déterminant, adverbe).
L'interrogation indirecte est introduite par une proposition (demander, penser, etc.). Elle peut être tournée en interrogation directe par l'inversion verbe sujet ou par l'introducteur "est-ce que" : Il vous demande si vous nous accompagnez. (pas de point d'interrogation).
Formules interrogatives ce que et qu'est-ce que. Qu'est-ce que et qu'est-ce qui s'utilisent dans des phrases interrogatives directes, qui se terminent par un point d'interrogation. Les interrogations indirectes emploient quant à elles ce que et ce qui, et se terminent par un simple point.
Quand la phrase interrogative est construite avec les mots interrogatifs « qu'est-ce que », « que » « quoi », on utilise « ce que » et quand il y a « qu'est-ce qui », on utilise « ce qui » au discours indirect. Paul te demande : « Qu'est-ce que tu vas faire ce matin ? »
Discours direct : Michel a dit : “Je viendrai manger chez vous demain, mais seulement si vous êtes ici.” Discours indirect : Michel a dit qu'il viendrait manger chez eux le lendemain, mais seulement s'ils sont là.
Le passage du style direct au style indirect entraîne des changements de mode, de temps et de personne. Philippe a dit : "Je pars bientôt." Philippe a dit qu'il partait bientôt. On passe du présent à l'imparfait, et de la première à la troisième personne.
Discours indirect : les paroles sont retranscrites de façon indirecte par une proposition subordonnée, introduite par “que” ou “de”. Les guillemets et les points d'exclamation et d'interrogation disparaissent.
Le pronom interrogatif peut aussi servir à formuler une interrogation indirecte, c'est-à-dire une question qui n'est pas dans une phrase interrogative. Le pronom interrogatif a alors le rôle de subordonnant et il introduit une subordonnée complétive. Il se demande quel serait le chemin le plus court.
Une proposition subordonnée interrogative indirecte est une proposition introduite par un pronom, un déterminant ou un adverbe interrogatif. Elle est complément d'objet direct de la principale. Aimée se demande pourquoi elle a raté son examen.
Pour poser des questions ouvertes, on utilise des mots interrogatifs: QUI, QUOI, QUE, QUEL, COMMENT, OÙ, POURQUOI, QUAND et COMBIEN.
(affirmative ou négative) en phrase interrogative directe. C'est la façon la plus simple de poser une question, très courante à l'oral. L'ordre des mots est le même que dans une phrase déclarative et, à l'écrit, le point d'interrogation est la trace de l'intonation : Vous me rappellerez ?
La question se construit ainsi : mot interrogatif + verbe + sujet + complément. On garde l'inversion du sujet et du verbe, qui est la marque de la langue formelle.
Le point d'interrogation est le signe de ponctuation permettant d'identifier la phrase interrogative. Comme à l'oral le point d'interrogation ne peut être visible, l'émetteur doit adopter un ton ascendant pour signaler l'interrogation.
Se dit d'une phrase interrogative dont l'interrogation porte sur une phrase négative (par exemple Ne viendra-t-il pas demain ?).
L'interrogation directe totale amène une réponse claire et courte par « oui » ou « non ». L'interrogation directe partielle porte sur un élément précis et amène une réponse autre que « oui » ou « non ».
Phrases interrogatives
Exemple : J'ai demandé : « Comment était-elle ? » → J'ai demandé comment elle était. Dans le cas d'une interrogation totale (réponse par oui ou non), la question indirecte est introduite par si.
Discours indirect : Elle lui dit qu'elle ne partirait pas de là, le lendemain. Discours indirect libre : Elle se fâcha. Non ! Elle ne partirait pas de là, le lendemain !
Dans un récit, les paroles ou pensées rapportées au discours direct sont généralement entre guillemets. L'identité de l'énonciateur de paroles rapportées au discours direct est souvent mentionnée dans une proposition incise. On peut trouver des indices de la situation d'énonciation dans un passage au discours indirect.
— le verbe du discours direct est au passé simple ou au passé composé, lors du passage du discours direct au discours indirect le verbe se met au plus-que-parfait ; Exemple : Jean affirma : « Mon frère mangea (a mangé) son fruit. » ► Jean affirma que son frère avait mangé son fruit.
Les propos, dans le discours indirect libre, sont rapportés sans aucune indication par le narrateur (absence du verbe de parole, du tiret et des guillemets). On peut reconnaître le discours indirect libre par l'utilisation de l'imparfait ou du conditionnel.
Les paroles rapportées indirectement : le discours indirect
Le narrateur intègre les paroles des personnages au récit , sous forme de propositions subordonnées , ou de groupes verbaux à l'infinitif (Il demande à la voir ).