En fonction de votre vitesse, l'attaque du pied sera différente. La position de votre pied sera déterminée et « choisie » par la vitesse de votre course. En règle générale, l'attaque se fera naturellement au niveau du médio-pied. A petite allure, le contact au sol pourra se faire par le talon.
Comme mentionné plus haut, la course sur la pointe des pieds est idéale lors des courses à vitesse élevée. Cela est dû au fait que le pied du coureur ne passe qu'un très court moment au sol. Cette foulée bondissante oblige le sprinter à être plus rapide dans ses mouvements.
« Il faut morceler sa respiration. Plus on court vite, plus on doit augmenter son rythme de respiration et donc apporter de l'O2 à son corps. Le corps peut utiliser jusqu'à 5L d'air pour fonctionner dans une course endurance, que l'on va découper en morceaux.
On courrait en effet plus vite sur la pointe des pieds, utilisant plus de muscles et le ressort naturel du talon d'Achille (je vous la fais courte). De plus, le choc avec le talon étant beaucoup moins violent, on abîme moins ses articulations.
Attaquez le sol de la bonne façon
Le plus important est de déposer le pied au sol sous votre genou et non devant celui-ci. Ne courez ni trop sur les talons ni sur la pointe des pieds. Un atterrissage à mi-pied permet d'amortir l'impact et de faire ensuite une poussée efficace.
Pour y arriver, l'idéal est d'adopter une foulée médio pieds (le médio pied entre en 1er en contact avec le sol. Cette foulée est considérée comme la manière « naturelle » de courir), d'augmenter sa fréquence de course et d'atteindre les 170-180 pas par minute.
Testez vos limites en courant sur de longues distances. Si vous faites des pauses en marchant, ce n'est pas un problème. L'objectif est d'essayer de les retarder autant que possible et d'allonger un peu plus chaque fois les périodes de course, jusqu'à ce que vous puissiez courir toute la distance sans vous arrêter.
Commencez par un entraînement fractionné de 10 minutes, puis passez progressivement à 30 minutes. Une fois que vous avez réussi l'entraînement fractionné de 30 minutes, réduisez progressivement les intervalles de marche jusqu'à les supprimer totalement, pour courir lentement et sans pause pendant 30 minutes.
Pire, de longs footings peuvent même rapidement vous causer des douleurs chroniques, notamment au niveau des articulations, et des déséquilibres musculaires. Ce n'est pas un hasard si chaque année, 79% des coureurs sont mis à l'écart d'une compétition du fait d'une mauvaise blessure.
La foulée naturelle est de poser en premier le tiers avant du pied au sol lors de la course à pied. A contrario, la foulée dite “attaque talon” où c'est le talon qui touche le sol en premier n'est pas une foulée normale pour le corps humain, mais est le résultat d'une foulée qui a été déformée au fil du temps.
Le drop d'une chaussure de running se mesure très facilement : c'est la différence de hauteur entre l'arrière et l'avant de la chaussure. L'arrière est mesuré au niveau du talon et l'avant au niveau de l'avant pied. On comprend aisément que cette différence de hauteur a un impact majeur sur la foulée du coureur.
L'attaque talon
Comme le pied vient se dérouler entièrement d'arrière en avant, le laps de temps entre l'attaque et la propulsion est assez long. Le temps de contact avec le sol augmente, et la vitesse ralentit automatiquement.
Comment évaluer son niveau ? Une solution simple et rapide pour évaluer son niveau en course à pied consiste à déterminer sa VMA. Elle correspond à la Vitesse Maximale Aérobie et elle s'exprime en kilomètre par heure (Km/h). Pour faire simple, il est possible de tenir en moyenne pendant 6 minutes cette vitesse.
En pratique: il faut courir au moins deux fois par semaine, au minimum 30 minutes entre 60 et 70% de votre FCM si vous êtes sédentaire ou débutant. Entre 50 et 55% de votre FCM si vous avez plus de 4 kilos à perdre. Mais jusqu'à 75% de votre FCM si vous êtes déjà bien entraîné.
- Les bras : On doit essayer d'avoir un balancement doux, avec les bras fléchis en un angle d'à peu près 90º. Il ne faut pas les avoir en tension ou très rigides, car un mouvement léger nous aide à courir mieux. Ce n'est pas déterminant pour des rythmes lents, mais pour aller vite dans des compétitions c'est important.
Les causes d'un essouflement
Le muscle cardiaque et les muscles périphériques (les bras, les jambes) ont a besoin d'entraînement, la sédentarité, ou plus communément appelé le manque d'activité physique, fait perdre en puissance et en endurance.”
Bon, et en pratique, une “ bonne ” respiration (la première de la classe, en fait), c'est une respiration dite abdominale, c'est-à-dire au cours de laquelle vous allez inspirer profondément par le nez en gonflant le ventre, puis expirer par la bouche en rentrant le ventre.
Une étude de l'université de l'Iowa, publiée lundi dans le Journal of the American College of Cardiology, a constaté qu'entre courir un peu ou longtemps, il n'y a pas de différences en bénéfices pour la santé. Courir 20 minutes ou 1 heure ? Les auteurs de l'étude sont formels.
Faire du fractionné, ça signifie alterner les vitesses d'entraînement. Concrètement, c'est une phase de travail pour une phase de récupération. En course à pied, par exemple, vous pouvez courir pendant 1 minute à 70% de votre FCM, puis pendant 30 secondes à 80-90%, et ce 10 fois de suite.
Aller trop vite en footing est une des causes principales du « je ne progresse pas ». Car la différence entre l'endurance fondamentale et une allure plus rapide de 15 ou 30″/km est très importante ! En particulier pour les coureurs peu expérimentés en longue distance, ces allures vont générer une vraie fatigue.
Il faut en moyenne 5 minutes et 40 secondes pour un homme pour parcourir 1 km en courant, et 6 minutes et 36 secondes pour une femme.
Courez en côte sur une distance d'environ 150 m avec une intensité de 90 à 95 % de votre effort maximum et répétez cet exercice entre six et dix fois. Faites de longues et puissantes foulées avec un tronc fort et stable. Pour vous reposer, redescendez en marchant ou en courant lentement.