Pour identifier une escarre, il faut rechercher les signes cutanés spécifiques chez le patient. Ces signes cutanés consistent en l'apparition d'une rougeur persistante sur une zone d'appui : c'est le tout premier signe de l'escarre.
L'escarre survient lorsque la peau est privée de circulation sanguine, en raison d'un alitement prolongé contre une surface dure. En effet, la pression sur la peau prive les tissus de leur apport sanguin habituel, ce qui crée une rougeur de la peau, qui va ulcérer.
Stade 1 : Apparition d'une rougeur persistante
Une rougeur persistante s'est formée sur le point d'appui. La peau reste rouge après la pression appliquée par le doigt.
Une escarre peut apparaître en quelques heures, en une demi-journée. "La lésion est en profondeur. C'est une question de pression essentiellement. La graisse n'est pas un matelas amortisseur.
Symptômes des escarres. Chez la plupart des personnes, les escarres sont douloureuses et s'accompagnent de démangeaisons. Cependant, en cas de troubles sensoriels, les escarres, même sévères, ne provoquent aucune douleur. Les escarres sont classées en quatre stades (I à IV), selon la gravité des lésions des tissus mous ...
L'escarre est une plaie souvent profonde qui se forme chez les personnes immobilisées ou alitées au niveau des zones d'appui. Elle est due à la mort localisée de la peau, également appelée nécrose. Elle aggrave souvent le handicap de la personne, car elle est très douloureuse.
Pour limiter et prévenir l'apparition des escarres à la suite d'un alitement ou d'une assise prolongée, utilisez la crème cicatrisante escarre ID care. C'est une crème prévention-escarre pour des soins cutanés pour les mains, le visage, les pieds et le corps tout entier.
Les escarres sont de bon pronostic et cicatrisent généralement bien. Le traitement consiste en des soins de nettoyage, d'application de pansements et de repositionnement afin de supprimer la pression causale. Des antibiotiques sont parfois nécessaires en cas de surinfection.
Des synergies à base d'huiles essentielles à visée cicatrisante (Lavande aspic), microcirculatoire (Ciste) et antiseptique cutanée (Laurier noble) seront utilisés pour accélérer la guérison des escarres. Utilisation: Appliquez 1 goutte pure localement, 3 fois par jour.
Au stade 2 de l'escarre, la plaie se forme, par abrasion (frottement) ou elle prend l'apparence d'une bulle. Les tissus noircissent et des croûtes se forment au stade 3 de l'escarre : derme, épiderme et hypoderme, les 3 couches de la peau, sont atteintes. Enfin, au stade 4 de l'escarre, la plaie touche le muscle.
Ce phénomène peut être lié à de nombreux paramètres. Parmi les plus importants, citons une pression intense et durable exercée sur une zone précise du corps. De même, un cisaillement ou frottement chronique de la peau est l'un des facteurs qui favorise les escarres.
Les pansements sont largement utilisés pour traiter les escarres et favoriser la cicatrisation, et il existe de nombreuses choix possibles, dont les pansements à base d'alginate, les pansements hydrocolloïdes et les pansements incorporant des matrices modulatrices des protéases.
Si un patient manque de protéines, ses muscles s'affaiblissent, la peau en pâtit et aggrave l'escarre. Pour ces cas compliqués qui ne parviennent pas à cicatriser, il faut en passer par la chirurgie.
Les escarres et les ulcères sont à l'origine de nombreuses complications : des complications localisées avec de la douleur et un risque d'infection de la plaie ; des complications plus étendues (autour de la plaie) comme l'eczéma ou l'érysipèle, une infection de la peau due à un streptocoque.
Le plus souvent probabiliste, elle doit être intégrée dans la prise en charge globale. Elle doit être efficace sur les pyogènes à Gram + (streptocoque, staphylocoque) : pristinamycine (3 g par jour) ou amoxicilline + acide clavulanique (3 g par jour) et parfois sur les bacilles Gram -, et/ou des germes anaérobies.
Soulagez la pression constante sur les zones les plus à risque de lésion cutanée. Ces zones sont entre autres les plaies actuelles, les plaies guéries, les cicatrices et les saillies osseuses. Si la personne est au lit, rappelez-lui de changer de position toutes les deux heures ou aidez-la à le faire.
L'escarre se présente cliniquement comme une ulcération profonde avec ou sans envahissement des tissus environnants. Stade IV : Perte de toute l'épaisseur de la peau avec destruction importante des tissus, ou atteinte des muscles, des os, ou des structures de soutien (par exemple des tendons, des articula- tions).
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Hygiène de la peau
Aucun savon n'est interdit. Pour éviter une macération de la peau au niveau des plis (sous les seins, plis de l'aine, aisselles…), du fait de la fragilité cutanée, il est essentiel de bien sécher la peau par tamponnement avec une serviette éponge.
La couche de charbon du pansement absorbe les bactéries, les toxines et les exsudats du lit de la plaie. Les plaies infectées dégagent souvent de mauvaises odeurs, en plus de la douleur et de l'exsudat. Le charbon est alors combiné avec un agent antimicrobien.
Cela consiste à effleurer la peau sans appuyer afin de favoriser la circulation du sang dans les petits vaisseaux sous la peau. On pratique ce type de massage sur les zones généralement concernées par les escarres sans insister plus de deux minutes par zone.
L'hémorragie par chute d'escarre post LVO chez le malade cirrhotique est une complication sévère,redoutable surtout en cas de recrutement par les urgences.La survenue de cette complication était statistiquement liée à un taux de plaquettes bas et grevé dune mortalité élevée 1/3 des patients.