Signes qui indiquent que l'on pense trop :
Présence de pensées négatives constantes à propos de soi, du monde ou des autres, qui apparaissent rapidement et de manière automatique. Les pensées ne s'arrêtent même pas pendant un instant, ou les soucis ne peuvent pas être mis de côté.
Le terme tachypsychie provient des mots grecs « tachy », qui signifie rapide et « psyche » qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie, mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Leur étude montre qu'une fatigue intellectuelle élevée et l'accumulation de glutamate altèrent la prise de décision des individus. Au bout de plusieurs heures d'effort intellectuel, même les joueurs d'échecs professionnels commencent à faire des erreurs grossières, qu'ils n'auraient pas faites à tête reposée.
Cela est dû à l'activité cérébrale spontanée. Notez que les pics d'activité en réponse au son semblent différents à chaque fois, même si le son lui ne change pas. Cela est dû à l'activité cérébrale spontanée à ce moment-là.
La rumination mentale nous bloque dans une situation passée ou à venir qui sera forcément négative ; elle nous empêche d'être dans le moment présent.
Trop penser peut devenir un problème
Cela peut devenir un réel problème, car on peut oublier d'autres choses et également ne plus être attentif. Se concentrer devient difficile. Par ailleurs, trop penser demande de l'énergie mentale. Lorsque l'on réfléchit, nous consommons des calories et notre cerveau travaille.
Nous avons parfois ce besoin lorsque le quotidien devient trop difficile ou que nous manquons cruellement de temps pour nous. Partir dans ses pensées, c'est s'offrir une bulle de bien-être. Que ce départ soit volontaire ou non, il est souvent le signe d'un déséquilibre.
pensif adj. Qui est fortement absorbé dans ses pensées ; songeur, rêveur.
L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Pensées horrifiques
Parfois, elles surgissent en réaction à des signaux dont nous avons à peine conscience. Elles peuvent aussi jaillir lorsque nous nous trouvons dans un état émotionnel comme la colère ou la dépression. Le cas échéant, il n'est pas inhabituel d'imaginer ce que ce serait que de concrétiser ces pensées.
Les penseurs excessifs ont l'habitude de ruminer leurs idées et passent beaucoup de temps pour prendre des décisions. Ne remettez donc pas en question ses propos ou ne doutez pas de ses intentions lorsqu'il vous fait part de ses opinions ou de ses projets.
Conclusion. Il est possible de ne pas être l'auteur de ses pensées : des opinions reçues à l'inspiration divine, notre activité mentale est souvent déterminée par ce qui échappe au sujet. Mais dès lors qu'il assume cette extériorité, ce dernier est bien le signataire de ses pensées.
Pourtant, il peut poser problème quand il a pris le dessus : il vous contrôle. Aucun répit, le mental pense tout le temps, il reste actif et ne vous permet pas de ressentir la vie, de la vivre. Tout cela s'intensifie lorsque ce mental devient un moteur en surchauffe. Le mental s'épuise, le corps ne suit plus.
Les ruminations mentale sont très souvent liées à des états d'anxiété et à des troubles anxieux. Elles sont aussi très souvent associées aux différents syndromes dépressifs. En fait, l'anxiété et la dépression vont souvent de pair puisque l'une provoque l'autre, et inversement.
Moment présent. Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
La pensée représente donc une forme de communication entre les âmes, lorsque les corps sont éloignés. Autrement dit, il s'agit d'une énergie que deux personnes qui s'aiment, se renvoient l'une à l'autre. Ainsi, quand vous pensez beaucoup à quelqu'un, il est fort probable que lui aussi pense à vous.
La personne ruminante ne cherche pas de solution pour aller vers des changements positifs. Les personnes anxieuses, dépressives ont une tendance à ruminer plus que les autres et vont être, par conséquent amenées à douter d'elles-mêmes.
Si les perturbations du sommeil ont des origines diverses, beaucoup sont dues à une mauvaise gestion du stress avec une tendance à la rumination mentale. Inversement, quand le sommeil fuit obstinément le dormeur, l'anxiété et son cortège de pensées anxiogènes sont au rendez-vous.
Vous vous sentez sans cesse en décalage et vous vous agacez que vos interlocuteurs ne pensent pas aussi vite que vous ? Vous êtes peut-être un surefficient mental qui s'ignore. La surefficience est une forme de surdouance qui a de nombreuses répercussions sur le quotidien de ceux qui ont un tel fonctionnement.