La batterie est déchargée, dévêtue de son enveloppe plastique et électronique, ainsi que des feuilles en aluminium qui retiennent les cellules – les cœurs de la batterie. Il faut ensuite broyer ces cellules en une poudre dont on extraira et triera les différents métaux, par le feu ou par la chimie.
Les cellules lithium-ion contiennent principalement du lithium, du cobalt, du manganèse ou encore du nickel. Afin d'extraire ces différents métaux, la batterie doit passer par un broyage. Cette étape permet de récupérer les différents éléments des cellules électriques.
Le recyclage des batteries usées
Les batteries des véhicules électriques sont recyclables à l'infini, quel que soit le type de la batterie. Contrairement aux batteries thermiques, les batteries de voiture électrique peuvent être réutilisées.
Ce recyclage s'effectue via des étapes successives de transformation et séparation mécanique (broyage, tamisage, criblage, filtration), d'hydrométallurgie, de pyrométallurgie ou de lixiviation [6].
Le lithium qui s'est déposé sur l'anode peut aussi réagir avec de l'eau pour produire de l'hydrogène et de l'hydroxyde de lithium, un puissant agent caustique. Enfin, les métaux comme le cobalt, le nickel et le manganèse peuvent polluer l'eau et le sol.
Pour le moment, le recyclage du lithium peine à décoller pour plusieurs raisons : « des taux de collecte des batteries contenant du lithium encore faibles (10 % des volumes existants), des prix bas et volatiles du lithium sur les marchés et des coûts élevés du recyclage, comparés à ceux de la production primaire » ...
Les batteries usagées contenant du lithium doivent être déposées chez un revendeur de batteries ou de pièces automobiles, chez un garagiste ou dans une grande surface comme Carrefour. Il s'agit de points de collecte participant au recyclage des batteries dangereuses.
D'après l'agence, chaque kWh de batteries produit générerait l'équivalent de 150 à 200 kilos de CO2, un chiffre basé sur le mix énergétique mondial majoritairement en faveur des combustibles fossiles (de 50 à 70% de l'électricité produite).
Sa production, et notamment celle de ses batteries, émet des gaz à effet de serre (à l'origine du réchauffement climatique). Avant même d'avoir roulé le moindre kilomètre, une voiture électrique a donc une « dette » carbone de 5 à 15 tonnes équivalent CO2, selon les modèles.
La loi, aujourd'hui assez souple, oblige les entreprises de recyclage à valoriser au moins 50 % du poids d'une batterie. Toutes dépassent largement ce palier et revendiquent entre 70 et 90 % de recyclage selon la technologie de batterie (lithium-ion, NiMh, NiCd, LMP, etc.)
Stratégie 3R
« Notre ambition est de disposer d'ici à 2030 des capacités industrielles pour recycler 100 % des batteries électriques, produire 2 millions de tonnes de plastique recyclé d'ici à 2025 et les réincorporer, et multiplier par quatre le recyclage du textile d'ici à 2025 », a poursuivi la ministre.
Actuellement, le prix d'un kilo de batterie est de 0,55€.
Partout en France, il existe des centres pour le stockage et le recyclage des batteries usées. Ainsi, le bon geste consiste à la déposer auprès de votre garagiste. Ce dernier se chargera ensuite de l'apporter chez son fournisseur et ce dernier l'enverra dans un centre de recyclage.
Selon les estimations actuelles, la plupart des batteries des VE dureront entre 10 et 20 ans avant de devoir être remplacées.
Les composants les plus intéressants devront être récupérés dans une proportion supérieure à 90 %. La Commission veut interdire la mise en décharge des déchets de batteries. L'obligation de recyclage va augmenter au 1er janvier 2022, de 50 % du poids de la batterie à 70 % en 2030.
Dans les déserts de sel d'Argentine, de Bolivie et du Chili, qui abritent les plus grands gisements de lithium identifiés au monde, le métal se trouve dans la saumure, un mélange d'eau et de sels. Pour l'extraire, il faut pomper la saumure des profondeurs puis la placer dans des bassins géants afin que l'eau s'évapore.
D'un point de vue climatique, la voiture électrique n'est pas non plus suffisante. Elle ne produit que trois fois moins d'émissions qu'une voiture thermique, c'est insuffisant. Par ailleurs, le temps de renouvellement du parc de véhicules est très long, et le coût à l'achat des voitures électriques reste élevé.
Certes, les voitures électriques ne brûlent pas de carburant et n'émettent donc pas de CO2 directement. Mais les émissions indirectes sont loin d'être négligeables. D'abord, il y a celles liées à l'électricité consommée par le moteur de la voiture.
L'autonomie restant limitée, la facilité de recharge est un critère important. On peut charger sa voiture électrique à la maison via une prise normale ou sur une borne domestique, publique ou d'entreprise. Le nombre de bornes est en hausse mais reste restreint.
Le risque le plus redouté, le plus connu mais surtout le plus fréquent est l'emballement thermique d'une cellule, l'unité de base d'une batterie. Cet emballement peut être du à des problèmes d'assemblage, à des chocs, ou à une forte augmentation de température.
Exploitation du lithium
Comme toute les ressources, le lithium nécessite de l'énergie, de l'eau (beaucoup) et du travail humain. Cela crée ainsi un cycle entre lithium et pollution de l'environnement et notamment des émissions de C02.
Risque d'incendie : le lithium est très réactif – les batteries endommagées peuvent surchauffer et présenter un risque d'incendie. Sensibilité à la température : de nombreuses piles au lithium sont sensibles aux températures basses, inférieures à +5 degrés, et aux températures élevées, supérieures à +35 degrés Celsius.
Recyclage Lithion a mis au point un procédé efficace et rentable pour le recyclage des batteries lithium-ion, la batterie la plus utilisée actuellement dans le marché des voitures électriques et des appareils électroniques portables.
Déposez vos piles dans le collecteur du lieu de dépôt. Les piles seront ensuite ramassées par un récupérateur accrédité par le gouvernement du Québec, triées par composition chimique puis envoyées dans des installations de recyclage.
Les piles usées domestiques (alcalines et rechargeables) peuvent être apportées à l'écocentre ou être déposées dans un point de dépôt près de chez vous. L'hôtel de ville, les bibliothèques ainsi que les bureaux d'arrondissement sont notamment munis de boîtes de récupération.