mobilisation des politiques publiques de droit commun en faveur des habitants des quartiers prioritaires ; programmation annuelle des actions en faveur des habitants des quartiers prioritaires dans le cadre des contrats de ville ; Instruction des demandes de subvention et contrôle des structures financées.
L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
De fortes inégalités au sein d'une société ont tendance à y faire grimper le taux de criminalité. Explications : « Dans une société où les revenus sont majoritairement très bas, le coût d'opportunité d'un acte violent, un vol par exemple, sera plus bas et le gain espéré plus élevé », constate Anda David.
Les inégalités sociales en hausse
Et lorsqu'un territoire commence à cumuler des difficultés économiques, du chômage, de la pauvreté, d'autres problèmes sociaux émergent : difficultés d'accès à la santé, parfois difficultés d'accès aux services publics, difficultés scolaires et éducatives, etc.
La décentralisation : transfert de certaines compétences de l'État aux collectivités locales ou territoriales. Régions, départements et communes peuvent alors prendre des décisions au niveau local. Un pôle de compétitivité : regroupement d'entreprises, de centres de recherche et d'universités, encouragés par l'État.
Les 1 500 quartiers dits prioritaires regroupent des populations pauvres, dans des proportions inhabituelles ailleurs sur le territoire français : un taux de chômage près de trois fois supérieur à la moyenne, un taux de pauvreté touchant plus de 40% de la population.
La lutte contre les inégalités sociale peut également prendre la forme d'une lutte contre les discriminations. En effet, l'égalité de traitement entre individus, quelque soit leur sexe, leur catégorie sociale ou éthique d'origine, etc., peut être considérée comme une conditions nécessaires à l'égalité des chances.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Afin de réduire les inégalités, l'État a mis en œuvre de nombreux services (éducation, défense, transports…). C'est précisément l'impôt, dont celui sur les revenus, qui permet de financer l'ensemble de ces services.
ajouter ou soustraire un même nombre aux deux membres. multiplier ou diviser les deux membres par un même nombre positif non nul. multiplier ou diviser les deux membres par un même nombre négatif non nul, à condition de changer le sens de l'inégalité développer, factoriser, réduire les membres.
1. Caractère, état de choses ou de personnes inégales entre elles : L'inégalité des salaires. 2. Caractère de ce qui n'est pas égal à lui-même ; manque de constance, de régularité ; variation : Les inégalités du débit d'un fleuve.
Les moyens utilisés par les pouvoirs publics en matière de justice sociale. Les pouvoirs publics disposent de trois types d'outils pour agir en faveur de la justice sociale : La fiscalité et la protection sociale, La fourniture de services collectifs, La lutte contre les discriminations.
La politique de cohésion vise à « réduire l'écart entre les niveaux de développement des diverses régions et le retard des régions les moins favorisées » et selon l'article 174 du Traité du Fonctionnement de l'UE (TFUE), cette politique doit prêter une « attention particulière aux (…)
L'impôt proportionnel : il réduit les écarts absolus
Ce type d'impôt réduit les inégalités absolues, c'est-à-dire l'écart en euros. Une taxe de 10 % de 1 000 euros, représente 100 euros. Sur 2 000 euros, cela fait 200 euros.
Pour cela, elles doivent développer la mixité en entreprise. Autrement dit, une société doit donner les mêmes opportunités et conditions de travail aux individus quel que soit leur sexe, couleur de peau, origine sociale ou culturelle.
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Ces inégalités sont fortement liées à des différences d'origines socioprofessionnelles, nationales et de genre. Les inégalités de réussite scolaire sont liées à l'origine socioprofessionnelle. Par exemple, 74 % des enfants de cadres réussissent leur évaluation de français contre 60 % des enfants d'ouvriers.
L'origine sociale reste en effet le principal facteur déterminant le niveau de revenus des individus pendant la première partie de leur vie active, loin devant le sexe qui demeure, selon l'organisme rattaché à Matignon, le deuxième vecteur d'inégalités malgré l'amélioration de la situation des femmes ces dernières ...
Comment expliquer les inégalités ? Les inégalités sociales ne sont pas une fatalité, elles sont le résultat d'une longue histoire de choix idéologiques, politiques et économiques. Ce sont donc aussi les choix que nous faisons en tant que société qui ont le pouvoir de faire émerger un monde plus juste.
A l'ère de l'individu, la manière la plus habituelle de justifier les inégalités a toujours consisté à s'appuyer sur le critère du mérite. Il n'est donc pas surprenant que cette idée, qui prend parfois l'allure d'une évidence, sache trouver ses zélateurs en divers points du spectre politique.
La redistribution réduit les inégalités, mesurées par l'indice de Gini, de 25 % en France, soit près de 10 % de plus qu'en médiane européenne. Ce résultat est obtenu pour moitié par l'effet des prestations sociales en espèces, et pour moitié par les prélèvements obligatoires directs.