Il existe deux façons de refuser un héritage. Le premier moyen est de déposer une déclaration de renonciation auprès du tribunal judiciaire du lieu d'ouverture de la succession, à savoir le dernier domicile du défunt. Le deuxième moyen est de déposer cette déclaration de succession auprès d'un Notaire.
Vous devez remplir une déclaration à l'aide d'un formulaire. La notice du formulaire vous indique la liste des pièces à joindre. Vous devez adresser ou déposer la déclaration de renonciation au greffe du tribunal du dernier domicile du défunt.
Si vous renoncez à la succession, vous êtes considéré comme n'ayant jamais été héritier : Personne désignée par la loi ou par un testament pour recueillir la succession d'une personne décédée. Vous ne pouvez donc pas recevoir l'argent et les biens du défunt. Vous n'avez pas non plus à payer ses dettes.
Ainsi, si un père renonce à la succession de sa propre mère, ses enfants (les petits-enfants de la défunte) récupéreront la part de leur père et se la partageront par fractions égales. Ils hériteront donc directement de leur aïeule.
Si l'héritier a engagé des frais avant même d'avoir officiellement renoncé à la succession, ils resteront à la charge de la succession. Un héritier qui renonce à la succession n'est pas tenu au paiement des dettes et charges de la succession.
Si les parents sont décédés, l'enfant qui souhaite ne pas payer les dettes du parent décédé peut refuser la succession. Ainsi, il n'aura pas à les régler, sauf s'il accepte la succession. Une autre option est proposée à l'enfant : la succession à concurrence de l'actif net.
Un enfant n'a pas à régler les dettes de ses parents, quelle qu'en soit la nature : crédits impayés, dettes de loyer, dommages-intérêts… Les parents s'engagent pour eux-mêmes et, en conséquence, n'engagent pas leurs enfants.
Toutefois, les droits de succession doivent, eux, être payés dans les 6 mois du décès, accompagnés de la déclaration de succession (délai d'un an pour un défunt décédé hors de France).
Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant, en l'absence de conjoint survivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Dans les faits, on peut obliger un héritier à faire son choix dans les quatre mois suivants le décès. Si aucun créancier ne se manifeste, il est possible d'attendre et de refuser la succession dans les deux mois suivants la première mise en demeure.
S'ils décident d'accepter l'héritage, les héritiers deviendront propriétaires non seulement des biens de leur parent décédé (ce qu'on appelle l'actif), mais aussi de toutes les dettes de celui-ci (ce qu'on appelle le passif). L'un ne va pas sans l'autre et tous les deux font partie du patrimoine du défunt.
Si aucun accord n'est trouvé, ou si un héritier refuse le partage proposé, les héritiers ou l'un des héritiers peuvent demander un partage judiciaire auprès du tribunal de grande instance. Le Juge, si la situation est simple, statuera et demandera à un notaire de procéder au partage des lots.
Je soussigné(e) [Prénom NOM], né(e) le [date] à [Commune] et demeurant au [indiquez votre adresse exacte], souhaite, par la présente, renoncer à [précisez l'objet auquel vous souhaitez renoncer : succession, donation, droit parental…].
En principe, les 2 dispositions suivantes sont prévues : Le compte reste ouvert sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
L'ensemble des comptes bancaires sont bloqués en cas de décès en principe, quelques jours après le décès dès que la banque en sera informée. Le compte bancaire ne peut plus en principe fonctionné, et les héritiers pourront récupérer les fonds à l'issue du règlement de la succession.
Plus la valeur du bien est élevée, plus le pourcentage est faible. Par exemple, pour un partage de succession, le notaire applique un taux de 4,837 % pour les biens de moins de 6.500 euros et un taux de 0,998 % pour ceux dépassant les 60.000 euros.
Car l'article 840 du Code civil dispose que nul ne peut rester dans l'indivision et il est toujours possible de demander sa part de l'héritage.
Quand le défunt n'a pas fait de testament, ses biens vont à ses descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant, et à son époux s'il était marié. Quand le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à ses descendants.
Les héritiers reçoivent le patrimoine avec le bon, la maison, et le moins bon, les dettes qui y sont attachées”. Libre alors aux héritiers désignés d'accepter la succession, ou de la refuser, au vu du patrimoine transmis.
Pour connaître le montant des dettes d'un proche décédé, les héritiers peuvent prendre contact avec les institutions financières du défunt. Il est donc parfaitement possible de contacter la banque du défunt, pour connaître la valeur de ses actifs et de ses passifs.
Les dettes sont inférieures au montant de l'héritage
Dans ce cas, les héritiers pourront percevoir leur héritage et régler les dettes du défunt. Ils resteront gagnants, même si cela peut impliquer des démarches.
Règlement de la succession : avec ou sans notaire ? L'intervention d'un notaire est obligatoire pour régler une succession dans les cas suivants : le patrimoine du défunt comporte un bien immobilier (dans ce cas, vous devrez faire établir l'attestation de propriété immobilière)
En tant qu'héritier, même si vous renoncez à la succession, vous devez payer les frais funéraires de votre ascendant : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... ou de votre descendant : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant.