Le compost est toujours différent. C'est le résultat d'un recyclage et un décomposition matière organique et vert et les déchets bruns du jardin et de la maison. Il est également riche en minéraux et en humus. Il est donc beaucoup plus complet que le sol et contribue à favoriser la croissance des plantes.
Pour cela rien de plus simple : mélangez dans un contenant, et à parts égales la terre de votre jardin, et du compost. Tamisez la terre (enlevez les cailloux, racines etc), ainsi que le compost. Mélangez-les, puis arrosez-les jusqu'à obtention d'une texture humide (semblable au terreau).
Il est possible de faire pousser des plantes sans terre. Celle-ci est alors remplacée par un substrat neutre (billes d'argile, sable, feutre horticole…), voire même par de l'eau. C'est ce qu'on appelle l'hydroponie ou hydroculture.
Vous l'aurez donc compris, le terreau et le compost ne sont pas la même chose mais se complètent. L'un ne remplace pas l'autre, c'est au contraire la combinaison de ces deux produits qui vous permettra d'obtenir un joli jardin.
Les plantes à grand développement nécessitent des terreaux riches. Mélangez 3 parts de terreau universel, 1 part de terre végétale, 1/2 part de pouzzolane et 1/2 verre à moutarde d'engrais retard et autant d'engrais rapide pour 15 l de mélange. La terre végétale retient l'humidité et la pouzzolane empêche le tassement.
Puissant fertilisant naturel, le marc de café est tout indiqué pour vos semis. Pour en faire un bon terreau, il suffit de mélanger à parts égales de la terre avec du marc de café et vous pourrez vous en servir comme vous en avez l'habitude pour vos plantations.
2 Méthode n° 1 : faites du terreau dans un silo à feuilles
Déposez au fond du silo environ 20 à 30 cm de feuilles broyées humides. Recouvrez-les d'une couche de terre de votre jardin. Remettez une autre couche de feuilles, puis de la terre et ainsi de suite jusqu'à avoir utilisé toutes vos feuilles.
On la trouve dans les jardins, les forêts, la nature. Elle est habituellement composée de sable, d'argile, d'humus et de calcaire. A l'état naturel, elle est travaillée par des micro-organismes comme les vers et les champignons.
La terre végétale est une terre riche en humus. Le terreau, lui, est un mélange de terre végétale enrichie et de produits de décomposition (engrais), comme le fumier de cheval par exemple, ou encore les débris végétaux.
Le terreau et la terre doivent-ils être mélangés ? En règle générale, il est recommandé de mélanger le terreau avec de la terre de jardin, car, de par sa nature, elle permet d'obtenir un substrat dont la consistance évite un assèchement trop rapide.
Le terreau : de la terre végétale modifiée
La différence entre le terreau et la terre végétale est qu'il est riche en produits de décomposition. En effet, le compostage est essentiel pour stimuler la plantation au début. De plus, il permet de mieux développer les racines.
Le terreau favorise l'enracinement de la plante, la rétention en eau (cela vise à maintenir le plus longtemps possible les arrosages dans la terre) et l'aération.
Pour alléger les substrats de culture, vous devez utiliser du sable de rivière (sable de quartz) et non du sable de carrière (sable à lapin ou sablon). En effet, ce dernier est généralement calcaire mais également de consistance terreuse et il ne joue pas un bon rôle drainant.
Étaler les compost comme paillis
Vous devrez avoir extirpé les mauvaises herbes avec leurs racines. Ensuite, vous pouvez déverser votre compost en une couche de 3 à 5 cm d'épaisseur autour de vos arbustes ou de vos légumes. Étalez votre compost et passez un coup de griffe pour le mélanger légèrement à votre sol.
Quelles feuilles utiliser ? Toutes les feuilles sont bonnes à utiliser pour réaliser un terreau de feuilles mortes. Dans l'idéal, les plus tendres se décomposent rapidement : bouleaux, cerisiers ( à fruits ou à fleurs), charmes, érable, frêne, noisetiers, saules, sureau,…
Dans un bac en plastique ou en bois, versez une couche épaisse de feuilles mortes. Ajoutez des tontes de gazon pour accélérer le processus de décomposition. Puis, ajoutez une nouvelle fois des feuilles mortes. Ensuite, utilisez du vieux terreau, du compost ou de la terre de votre jardin.
Privilégiez le début du printemps, avant la période de croissance de votre plante et une fois que les gelées ne sont plus à craindre. Évitez de rempoter votre plante d'extérieur en hiver lorsqu'elle est au repos et vulnérable aux grands froids.
Les plantes d'intérieur se cultivent dans du terreau. Il s'agit d'un mélange de différentes matières premières : tourbe blonde, tourbe brune, écorces compostées, vermiculite, perlite, fumier décomposé, fibres de coco, compost végétal, pouzzolane, terre végétale, etc.
En effet, le type de terreau peut varier d'une plante à une autre. Le fleuriste apporte son expertise en proposant selon les cas, de la terre de bruyère, du terreau universel ou horticole.
Ne laissez jamais un sol nu : pailler, ou mulcher le sol, va permettre de protéger ce dernier du soleil, de l'érosion, de la battance, limiter l'évaporation de l'eau, réduire la pousse des plantes indésirables… mais aussi protéger et nourrir ces fameux auxiliaires, qui vont ensuite eux-mêmes nourrir la terre.
Le terreau idéal est donc d'une faible granulométrie, fin et léger, dépourvu d'obstacles qui pourraient gếner la levée. Un terreau fin va de plus totalement entourer la graine d'un film humide qui va favoriser la germination.
Qu'est-ce que le terreau universel ? Le terreau universel se veut être un substrat polyvalent, convenant à la culture de toutes les plantes. Mais trop souvent, le terreau universel est un terreau bas de gamme, vendu à un prix défiant toute concurrence.