Étapes. Chaque fois que vous ressentez une émotion désagréable, arrêtez-vous et demandez-vous à quoi vous étiez en train de penser. Remarquez le dialogue interne qui vous habite, ce que vous vous dites après qu'une situation est passée, les pensées et croyances automatiques qui mènent aux émotions que vous vivez.
Les pensées automatiques sont des pensées qui apparaissent spontanément, une sorte de discours intérieur évaluatif, formulé comme un commentaire sur soi, sur son comportement, sur les intentions des autres et sur le monde. Elles s'accompagnent d'émotions.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
Les personnes toujours négatives ne parlent que rarement de leurs projets parce qu'elles sont trop ancrées dans leur misère actuelle. Elles n'imaginent pas réaliser quoi que ce soit et se confortent dans leur situation de victime. Cette négativité devient leur zone de confort.
On les appelle « idées noires », « obsessions » ou encore « ruminations ». Elles surviennent souvent après un choc émotionnel. Elles hantent l'esprit pendant des jours ou des mois. Comment s'expliquent l'irruption de ces idées fixes dans notre vie quotidienne ?
Ruminer est donc normal quand on est face à des situations compliquées et imprévues, comme une personne en retard, un bulletin de note désastreux de votre enfant ou une remarque désobligeante d'un(e) collègue. Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers.
1 – Tu dois d'abord pouvoir identifier ces différentes pensées et les réactions engendrées, dans le but de prendre conscience dans quel contexte elles se manifestent davantage. Pour t'aider à y arriver, imagine-toi à «l'extérieur» de toi et observe-toi avec du recul (comme un petit oiseau sur ton épaule!).
Une distorsion cognitive est un schéma de pensée exagéré ou irrationnel impliqué dans l'apparition et la perpétuation d'états psychopathologiques, en particulier ceux qui sont plus influencés par des facteurs psychosociaux, tels que la dépression et l'anxiété.
La seule façon de faire disparaître les schémas mentaux, c'est d'arrêter de les utiliser. Chaque fois que nous nous retrouvons face à une situation usuelle, où nous savons déjà tout ce qui se produira (ce que nous dirons, ce qu'on nous répondra et comment cela finira), nous avons l'opportunité d'opérer un changement.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
Oublier le passé : ne pas avoir de regrets
Pour aller de l'avant et oublier le passé, il ne faut pas avoir de remords ni de regrets. C'est un fait : c'est plus facile à dire qu'à faire ! Et surtout, plus nous focalisons sur l'idée « ne pas avoir de regrets », plus nous donnons de l'importance à cette idée.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
Le site du CNRTL définit le passéisme comme un « attachement excessif au passé » et le passéiste comme une personne « excessivement attachée au passé », présentant donc le terme comme étant lié à une exagération du sentiment de nostalgie.
Pratiquer un sport régulièrement fait aussi partie de l'"arsenal" du bien-être. Comme le rire, cela favorise la sécrétion de l'hormone du plaisir. Des chercheurs américains ont même montré que la course à pied avait, chez les personnes déprimées, autant d'effet que les médicaments.
Si le cerveau est programmé pour se concentrer sur le négatif, c'est parce qu'il cherche avant tout à nous adapter à un environnement de plus en plus complexe. C'est un instinct qui nous vient de nos ancêtres lesquels, nous le savons bien, durent faire face à un grand nombre de stimuli aversifs.