Vous pouvez écrire un message comme : « Je comprends que tu souffres beaucoup en ce moment et crois-moi, je suis désolé de t'avoir fait du mal. Lorsque tu seras prêt, j'espère que tu seras disposé à me rencontrer pour en parler. Fais-moi savoir quand tu seras disponible. Je t'aime et tu me manques. »
Présentez vos excuses sincères. Et répéter "une mère/un père devrait pouvoir dire n'importe quoi à son enfant, car je suis la/le seul à t'aimer assez pour te dire la vérité" risque d'aggraver le conflit. En effet, être parent ne donne pas le droit de blesser gratuitement son enfant.
Pour régler les conflits entre mère et fille, il faut établir une communication franche et directe. Il faut savoir s'expliquer et surtout établir les limites à ne pas franchir : à chacune sa vie, principe simple, mais qui veut tout dire ! Chacune se doit de respecter l'autre.
Mettre des mots sur vos émotions, exprimer vos besoins et trouver ensemble des solutions sont de bons moyens de régler les chicanes avec votre enfant. Prendre le temps d'écouter votre tout-petit ainsi qu'avoir des attentes claires et des routines sont des stratégies qui permettent de prévenir les conflits.
La réconciliation passe alors souvent par un acte volontaire. Il peut être nécessaire de faire le premier pas en commençant par nous interroger sur nous-mêmes, avant de lancer la discussion et de pardonner, peut-être, en premier. Même si cela nous coûte un peu!
Si vous entrez en conflit avec votre enfant, c'est parfois parce qu'il se sent suffisamment grand pour certaines choses et que vous n'êtes pas prêt à le laisser faire.
Il est peut-être trop en colère ou trop triste pour pouvoir parler. Il a peut-être besoin d'un câlin, d'une présence non jugeante, d'une personne auprès de qui il peut pleurer, de solitude, de temps pour libérer son énergie de colère avant de pouvoir réfléchir…
L' enfant adulte peut avoir des choses qui se passent avec lui qu'il ne veut pas nécessairement partager avec son parent. Leur colère ou leur manque de respect peuvent avoir des racines dans des problèmes que vous n'êtes pas en mesure d'aborder de façon significative, comme une maladie mentale ou un traumatisme.
En lui disant « je t'aime », mais à bon escient.
Dire “je t'aime” doit être un élan du cœur. Il faut le dire pour l'enfant, et non pour soi ; pas pour se dédouaner parce qu'on se sent coupable, ni pour l'entendre en retour. »
"Je t'aime."
On peut trop gâter son enfant mais on ne lui donnera jamais trop d'amour. En lui disant que vous l'aimez, vous le valorisez. Vous l'assurez qu'il compte pour quelqu'un dans leur entourage. L'aimer lui donne du courage et le temps de grandir.
Pour être aimé de ses enfants, il faut prendre les devants, retrouver le désir d'être ensemble et de partager des moments forts : rire, s'amuser, se souvenir des temps heureux, albums photos à l'appui. » Le quotidien peut même devenir une source d'inspiration.
"Il peut avoir des difficultés à le dire parce qu'il le vit comme un échec, souligne la psychothérapeute. Ne pas donner de nouvelles peut également signifier que ce sont ses épreuves à lui et qu'il trouve ses propres ressources pour les traverser." Mieux vaut s'assurer qu'il ne soit pas dans une forme de dépression.
Que signifient ces rejets infantiles ? Ils peuvent avoir plusieurs causes, et perdurer ou s'aggraver du fait d'une réaction parentale mal calibrée. Le plus souvent, il s'agit de simples « jeux relationnels », d'expériences de vie que fait l'enfant. Il découvre les relations, les teste, vérifie leurs limites...
Donnez-lui le temps de se construire, laissez-lui le choix de la durée de ce temps, soyez attentive à lui mais pas trop, soyez présente mais pas trop. Proposez-lui d'aller parler chez un psy... mais pas trop. Qu'il sache qu'il peut avoir une oreille attentive s'il le souhaite.
À cette époque, on attribuait entre autres les causes du manque de respect à la disparition de la religion dans la famille, à l'émancipation de la femme (qui en était à ses débuts), aux enfants trop « gâtés » à qui l'on ne refusait rien, au fait que les enfants devenaient plus éduqués que leurs parents ainsi qu'au ...
La grand-mère dispose aussi d'une expérience de parentalité et est apte à prendre du recul, en cas de situations difficiles. Celle-ci n'a pas à prendre en charge le poids de l'éducation : elle n'a pas à être autoritaire, ni à inculquer les règles de la vie (bien qu'elle puisse tout à fait le faire).
Droits des grands-parents
Les grands-parents ont un droit de visite et d'hébergement de leurs petits-enfants, mais aussi le droit d'échanger une correspondance avec eux et de participer à leur éducation dans la mesure où ils ne se substituent pas aux parents. Ces droits restent valables : en cas de divorce des parents.
Pour saisir le juge aux affaires familiales d'une requête, vous devez compléter le formulaire cerfa 11530-05 et le transmettre au greffe du tribunal de grande instance du lieu où réside votre enfant.
Lorsque votre enfant ne veut plus vous voir vous êtes en droit d'espérer que ce changement d'attitude ne va pas durer. Mais si la situation dure plusieurs mois… Demandez au juge un mixte, une visite médiatisée de quelques mois puis un droit de visite classique.