Les personnes qui veulent toujours avoir raison parce qu'elles sont intéressées par la joute verbale peuvent être guidées par plusieurs intentions: faire sortir ce qui était intériorisé et n'arrivait pas à sortir. avoir l'attention de l'autre. être reconnu par l'interlocuteur comme un égal.
N'hésitez pas par exemple un expliquer que « c'est comme ça que vous ressentez les choses », et que « peut-être que vous vous trompez ». Vous laissez ainsi l'espace à l'incertitude tout en reconnaissant l'attention que vous avez portée à ce discours du "je sais tout".
Perte du sens des réalités, intolérance à la contradiction, actions à l'emporte-pièce, obsession de sa propre image et abus de pouvoir... Ce seraient quelque uns des symptômes d'une maladie mentale liée à l'exercice du pouvoir, le syndrome d'hubris.
Il faut donc s'efforcer de résister affectivement en prenant de la distance avec les réactions violentes de ces personnes. "Il peut crier si ça lui chante, je dis ce que j'ai à dire." Et ne vous laissez pas entraîner dans la colère : ne faites que des remarques professionnelles et constructives.
À FAIRE : Dites aux gens qu'ils comptent.
Avant toute chose, assurez-vous de renforcer votre relation avec la personne. Dire des choses comme : «Avant de dire quoi que ce soit, je veux m'assurer que tu sais que je me soucie de toi» ou «Je veux te respecter et apprécier ton point de vue» .
Éliminez le pouvoir que cette personne a sur vous en choisissant de lui pardonner et de passer à autre chose. Faites preuve de compassion envers vous-même. Si vous avez pardonné à cette personne, vous devez aussi vous pardonner à vous-même.
Évitez de rajouter à la tension et à la colère ambiante en vous montrant fermé et énervé. Ne croisez ni les bras ni les jambes, évitez de grimacer ou de regarder par terre et n'approchez jamais vos mains du visage de quelqu'un, n'envahissez pas son espace X Source de recherche .
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Demandez l'aide d'un ami qui connait votre situation. Même s'il vaut mieux éviter les ragots, si la personne en question se montre vraiment désagréable, parlez-en à un ami ou faites-lui signe lorsque vous avez besoin qu'il vous donne une excuse pour vous éloigner.
"Les “j'ai-toujours-raison” se caractérisent souvent par une difficulté d'écoute et d'empathie. Ils sont trop passionnés et concentrés sur leur discours pour pouvoir écouter quelqu'un d'autre, ou alors ils se braquent par peur d'avoir le dessous", explique Christophe André, psychiatre à Paris.
Avoir le dernier mot est parfois perçu comme la seule façon de faire respecter son être désirant. La psychologue Geneviève Djénati2 explique que cette attitude est souvent le fait de « personnes qui n'ont pas pu, petites, exprimer ce qu'elles souhaitaient.
"Tu as raison"
Pour cela, une technique infaillible : "Dire à l'autre qu'il a raison" conseille Carolle Graf, thérapeute. Si vous avez l'habitude de toujours chercher à remporter la bataille cette réponse va désamorcer la dispute.
Vous pouvez aussi répondre avec humour (selon l'interlocuteur que vous avez en face de vous, bien sûr) : “Qu'es-tu allée faire à Paris hier ?” “Écoute, si l'on te pose la question, tu pourras toujours dire que tu ne sais pas !” ? L'humour est souvent une bonne façon de détourner l'attention sans blesser personne, vous ...
Par exemple, vous pouvez dire « S'il vous plait, arrêtez ce comportement que je trouve impoli et insultant. Je n'apprécie pas votre comportement » ou « Rien ne justifie un comportement aussi (agressif, impoli, insultant, etc.). Merci ». Souvent, les personnes impolies sont dérangées par quelque chose.
Vous devez aussi être capable de dire ce que vous-même pensez de votre attitude, de manière sincère et authentique. Si vous vivez avec une personne rancunière, tentez le « jeu du sac de sable » : une fois par mois, il s'agit de tout se dire, surtout le plus pénible, pendant deux minutes et quinze secondes.
Une deuxième raison pour laquelle nous blessons celui que nous aimons le plus est que cette personne est là, tout simplement. Son énergie est disponible et nous nous en servons selon nos besoins. En lui prenant son énergie, nous le faisons souffrir. Voler l'énergie à quelqu'un revient à le blesser.
Invitez-les à parler d'eux. Développez l'écoute active, par des mouvements de la tête, en reformulant le discours de votre interlocuteur, en rebondissant sur ce qu'il est en train de vous dire plutôt que de penser à votre prochain monologue. Laissez de la place à l'autre, mais sans vous effacer.
Le professeur de sociologie américain Charles Derber a donné un nom à cette légère tendance égocentrique à attirer les conversations à soi : le narcissisme conversationnel. Dans ses travaux, il décortique sans ménagement notre société de plus en plus individualiste.