Abordez entre quatre yeux la personne qui veut tout contrôler pour lui expliquer vos craintes. N'en faites pas une affaire publique. Gardez la discussion centrée sur la façon dont ce comportement de contrôle vous affecte. N'insultez pas cette personne en lui disant qu'elle est trop autoritaire.
En général, les personnes qui veulent tout maîtriser ne se contentent pas d'organiser leur quotidien, elles veulent également contrôler leurs émotions : retenir des larmes, éviter les démonstrations d'affection, voire même contrôler son désir.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
La personne contrôlante cherche ainsi à faire faire, dire, penser ou ressentir par l'autre ce qu'elle veut que l'autre fasse, dise, pense ou ressente, ceci contre sa volonté ou à son insu. Le jeu de pouvoir produit la plupart du temps un malaise chez la personne qui le subit.
La personne autoritaire que vous devez gérer est la meilleure cible qui soit. Il est important que l'obsédé du contrôle comprenne que vous ne tolèrerez pas d'être commandé à tout bout de champ. Plus vous laisserez filer ce comportement et plus cela deviendra une pratique régulière que vous êtes supposé avoir acceptée.
1. Il est rapide dans ses déclarations. Un homme qui veut vous contrôler vous déclare rapidement sa flamme, ce qui peut être très flatteur au début, mais c'est un signe commun du besoin de contrôle. En effet, il vous montre qu'il est tombé amoureux de vous tout de suite, par des gestes et des paroles flatteuses.
Cela peut sembler surprenant car ceux qui veulent tout contrôler ont tendance à cacher leurs émotions mais leur comportement signifie souvent un besoin d'amour. Ce désir de de tout vouloir bien faire cacherait la volonté de faire plaisir et de satisfaire son entourage.
Fouiller dans le téléphone ou l'ordinateur de quelqu'un est une violation de la confiance établie entre deux personnes en couple, une invasion de la vie privée et un sacré manque de respect. Si vos faits et gestes sont étudiés, surveillés et vérifiés, c'est que vous êtes dans une relation malsaine.
Les jaloux narcissiques changent difficilement. Quand un homme jaloux et possessif a du mal à admettre le problème et se fâche plus encore que vous, il y a peu de chances de lui faire changer d'avis. Ne soyez pas prisonnière d'un homme qui ne vous veut que du mal en prétextant vous aimer.
Un homme jaloux, ça fait plaisir 5 minutes, mais ça devient très vite invivable. Il est possessif, paranoïaque, il nous demande de rendre des comptes... Son attitude cache bien souvent un gros manque de confiance en lui. Soit on arrive à l'aider, soit on passe son chemin.
Votre partenaire est contrôlant
Si votre conjoint vous interroge sur vos déplacements ou calcule votre temps d'absence de la maison, il pourrait avoir un problème avec le contrôle et ses insécurités, dit Rudi Rahbar, psychologue clinicienne.
Contrôler par la critique
Il n'aime pas ma façon de cuisiner, de nettoyer, de m'habiller, de faire l'amour, de me comporter en public. Il ne m'offre jamais d'encouragement. Même ses compliments sont à double sens : "C'est le premier bon repas que tu aies cuisiné depuis des mois."
Restez calme. Se disputer est le moyen le plus naturel de réagir au comportement dominateur de son partenaire. Mais malheureusement, une personne autoritaire ne cèdera jamais et le résultat de cette stratégie ne fera qu'aggraver la situation. Au lieu de vous disputer, restez aussi calme et sereine que possible.
Ne plus se prendre la tête, c'est d'abord renoncer à vouloir tout maîtriser : nos émotions, notre vie professionnelle ou familiale… Pour y arriver, Holly Hazlett-Stevens* recommande d'accepter les situations et les autres tels qu'ils sont et de s'y adapter, plutôt que de chercher à les changer.
se protéger, de façon à ne pas se sentir (ou pas trop) en danger ; canaliser l'agressivité, afin de limiter le danger ; rendre possible la discussion, l'échange étant le pivot de l'assertivité puisqu'il permet de peser les intérêts de l'un et de l'autre.
"Le conjoint doit pouvoir mettre des mots sur ses émotions et son comportement" déclare la psychologue Vanina de Touchet. Il convient alors de trouver le bon moment pour se poser calmement et discuter. Selon les couples, il peut s'agir des heures suivant la crise, du lendemain, voire même plus tard.
Refusez avec respect autant que possible.
Vous pouvez dire « dans ce cas, je ne suis pas d'accord avec vous » ou « non, je ne pense pas que ce soit la meilleure manière de le faire. » Si vous dites « Non » avec confiance et respect, la personne peut être prise au dépourvu et respecter votre opinion.
Travailler la confiance et l'estime de soi via des activités ludiques peut également aider la personne psychorigide à lâcher un peu prise. Le but est de reconnecter cette personne à ses émotions et de lui faire comprendre que prendre du plaisir dans la vie est possible.