Pour se reproduire, le mâle construit un nid grossier, qu'il tapisse de végétaux et quand l'eau est à environ 20°C, la femelle pond. Le mâle monte la garde jusqu'à l'éclosion qui intervient au bout de trois semaines (3 ou 4 jours seulement dans une eau à 22°C). Heureusement l'immense majorité ne survivra pas !
reproduction, provoquée par l'injection, se déroule naturellement dans un étang de ponte où sont installés des supports de pontes naturels (plantes herbacées) ou artificiels (pompons ou kakabans) qu'il suffit de déplacer dans un étang protégé.
REPRODUCTION De mai à juillet (température élevé > 20°C), la femelle dépose ses oeufs dans un nid rudimentaire fait de végétaux. Le mâle féconde les oeufs et les surveille jusqu'à l'éclosion, période après laquelle les larves adhérent aux plantes aquatiques.
Les tapis supportant les œufs fécondés sont déposés dans l'étang d'éclosion. Les œufs n'ont plus qu'à éclore et à produire des larves qui deviendront des alevins. Le délai moyen d'éclosion des œufs (ovules fécondés) dépend de la température de l'eau.
Mâle : rangée de petits tubercules bien marqués sur toute la longueur du rayon, formant un peigne élargie vers l'extérieur. Femelle : tubercules moins marqués ou présents uniquement sur la partie distale du rayon (extrémité) à bord droit.
Les appâts à utiliser sont des vers canadiens en priorité, que l'on peut panacher avec des lanières d'encornet, calamar ou seiche. En action de pêche, le fil est tenu à la main qui est protégée par un gant afin d'éviter les coupures lors des touches qui peuvent être très violentes.
En matière de parfums d'attractants on trouve différentes odeurs : sardine, vers de terre, crabe, calamar, écrevisse, sang et bien d'autres parfois même à l'odeur très désagréable pour nous, mais sûrement pas pour le silure.
Deux techniques sont généralement utilisées: soit l'emploi d'un étang de reproduction servant à la fois d'étang-frayère et d'alevinage (jusqu'à l'obtention de poissons d'environ 30 g), soit l'emploi d'un étang de reproduction et de premier alevinage (jusqu'à l'obtention d'alevins de 0.5 à quelques g.)
Les petits alevins peuvent être retirés des bords du vivier et vendus à d'autres agriculteurs. Quand vous voyez beaucoup de petits poissons dans votre vivier, cela signifie qu'il faut vous préparer à une pêche systématique de tous vos poissons, car ils ne prospèreront pas dans un vivier surpeuplé.
Le silure n'est pas protégé, il n'est pas non plus classé comme nuisible. Mais il prolifère avec le réchauffement de l'eau, comme d'autres espèces envahissantes ( dont le pseudorasbora).
Les poissons constituent la base de son régime alimentaire. Viennent ensuite des insectes, des mollusques, des écrevisses, des amphibiens, des tortues, des oiseaux, des mammifères, bref vous l'aurez compris de très nombreux représentants du monde animal.
Même si il est parfois actif en plein jour, le silure est un poisson lucifuge, autrement dit, il déteste la lumière ! Il faut donc privilégier le matin, ou les coups du soir, lorsque le soleil décline.
En lisant les rides du courant, vous pourrez déterminer les parties plus ou moins profondes du secteur ou les obstacles cachés sous la surface. Mais c'est grace à l'échosondeur que vous analysez réellement l'ensemble du poste et que vous repérerez les silures.
Un silure, à 20 ans, peut dépasser les 2 m et les 100 kg autour de 30 ans.
En effet, le silure a une faculté d'adaptation à différents milieux de très grande amplitude, ce qui explique sa colonisation des plus rapides. Dans un contexte règlementaire, le silure est donc une espèce considérée comme introduite en France.
Les gouramis sont une bonne solution aussi. Ils mangent leurs propres alevins et ceux des autres. Ils peuvent poursuivre et chasser un poisson pendant une journée jusqu'à temps de le trouver. Mais l'avantage, c'est qu'ils ne s'attaquent pas aux poissons adultes.
Un bassin de pisciculture doit être bâti sur un terrain imperméable, afin qu'il n'y«ait pas de fuites. Il vaut mieux construire votre bassin sur une légère pente. Ainsi, il sera plus facile de vider le bassin quand vous voudrez le net- toyer. vingt-dix centimètres à un mètre vingt du côté le plus profond.
Il suffit de le laisser descendre au fond du bassin, avec des granulés au milieu par exemple, de laisser le carrelet reposer quelques minutes et d'ensuite le remonter assez rapidement à l'aide d'une perche (canne à pêche, tuyau, barre, bambou, etc.)
Autrement dit, deux bassins à reproducteurs, chacun de 2 000 m2 pouvant contenir de 50 à 75 géniteurs de taille normale (de 3 à 6 kg), seront nécessaires pour une seule espèce. Si l'écloserie doit traiter 5 espèces de poissons, 8 à 10 bassins de ce type couvrant au total 1,5 à 2 ha suffiraient.
Au bout de 4 à 5 jours les premiers alevins éclosent. Encore au stade larvaire, ils mesurent de 5 à 7 mm. Les larves se fixant sur les feuilles des plantes ou les vitres, évitez l'ensoleillement direct qui peut leur être fatal en posant par exemple du papier journal sur les parois extérieures.
Une fois éclos, l'alevin va choisir un habitat idéal dans une zone en pente, une eau peu profonde et toujours bien oxygénée. Il va passer là sa première année, voire jusqu'à deux ou trois ans, à se développer et prendre des forces.
Le silure évolue en général dans les rivières au courant lent et aime particulièrement vivre dans les zones les plus profondes d'un plan d'eau (de 5 à 10 mètres de profondeur).
Pour la pêche du silure au coup, il est important d'utiliser des appâts riches et carnés et aussi très odorants. Morgan a opté pour un mix de plusieurs diamètres de pellets Hallibut de 4, 14 et 20 mm !
Cependant, certaines odeurs bien connues attirent les poissons. Particulièrement l'ail! Outre cette odeur, il y a l'anis et le sel. L'ail est utilisé par plusieurs compagnies.